Jean-François POUSSARD https://faux.fr/author/jfpoussard/ Actualités sur l'anti-contrefaçon et le phishing : faux emails, faux sites web Fri, 22 Aug 2025 06:26:32 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.1 https://faux.fr/wp-content/uploads/2020/04/cropped-logo-faux-32x32.png Jean-François POUSSARD https://faux.fr/author/jfpoussard/ 32 32 Un séjour écourté pour le cybersquatteur de Louvre Hotels https://faux.fr/phishing/usurpation-identite-mail/un-sejour-ecourte-pour-le-cybersquatteur-de-louvre-hotels/ Fri, 22 Aug 2025 06:26:17 +0000 https://faux.fr/?p=2545 Louvre Hotels a remporté une procédure UDRP concernant le nom de domaine , utilisé pour une tentative d’usurpation d’identité et de fraude par e-mail.

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Louvre Hotels a remporté une procédure UDRP concernant le nom de domaine <louvres-hotels.com>, utilisé pour une tentative d’usurpation d’identité et de fraude par e-mail. Cette décision (OMPI, affaire ) met en lumière les dangers du cybersquatting et la nécessité pour les entreprises de surveiller leur portefeuille de noms de domaine.

Qui est Louvre Hotels Group ?

Louvre Hotels Group est l’un des principaux groupes hôteliers mondiaux. Fondé en France, il gère plus de 1 700 hôtels répartis dans plus de 60 pays. Son portefeuille de marques couvre toutes les gammes, de l’économique au haut de gamme, avec des enseignes reconnues comme Première Classe, Campanile, Kyriad, Tulip Inn, Golden Tulip ou encore Royal Tulip. Avec cette diversité, le groupe propose une offre complète pour répondre aux besoins des voyageurs d’affaires comme de loisirs. Cette notoriété internationale en fait une cible de choix pour les cybersquatteurs et fraudeurs.

Un nom de domaine piégé : <louvres-hotels.com>

Le litige D2023-4930 portait sur le nom de domaine <louvres-hotels.com>, enregistré par un tiers n’ayant aucun lien avec le plaignant. L’adresse reprenait quasi à l’identique la marque Louvre Hotels, à une lettre près, ce qui correspond à une technique classique de typosquatting. L’objectif était de semer la confusion auprès des internautes et de donner une apparence de légitimité aux communications envoyées depuis cette adresse.

Une fraude par e-mail bien organisée

L’enquête a révélé que le défendeur avait utilisé le nom de domaine litigieux pour envoyer des e-mails frauduleux. Ces messages semblaient provenir d’un employé de Louvre Hotels Group et contenaient une fausse facture. L’objectif était de pousser les destinataires à effectuer un virement de 8 000 EUR vers un compte bancaire frauduleux. Cette technique correspond à une forme de fraude au faux ordre de virement.

Ce type de fraude s’inscrit dans les stratégies d’usurpation d’identité par mail, un phénomène en forte progression. Pour mieux comprendre ce mode opératoire, consultez notre rubrique dédiée : usurpation d’identité par mail.

L’analyse du collège administratif

Le collège administratif de l’OMPI a rappelé les trois critères nécessaires à l’application de la procédure UDRP :

  1. Le nom de domaine doit être identique ou similaire à une marque détenue par le plaignant.

  2. Le défendeur ne doit avoir aucun droit ou intérêt légitime sur ce nom de domaine.

  3. Le nom de domaine doit avoir été enregistré et utilisé de mauvaise foi.

Dans cette affaire, le panel a conclu que les trois conditions étaient réunies. Le nom de domaine imitait la marque Louvre Hotels, le défendeur n’avait aucune justification valable, et l’usage frauduleux démontrait une intention claire de nuire.

Décision : transfert du nom de domaine

Le collège administratif a ordonné le transfert du nom de domaine <louvres-hotels.com> au profit de Louvre Hotels Group. Cette décision protège le groupe hôtelier contre de nouvelles tentatives d’escroquerie en ligne et illustre la réactivité nécessaire face aux attaques numériques.

Cette décision rappelle que même les plus grands groupes hôteliers restent exposés aux pratiques de cybersquatting et d’usurpation d’identité. Les fraudeurs utilisent des variantes orthographiques de marques connues pour crédibiliser leurs attaques. Les victimes potentielles peuvent être des partenaires commerciaux, des clients ou même des employés internes.

La vigilance, la mise en place de systèmes de surveillance et le recours aux procédures extrajudiciaires comme l’UDRP apparaissent essentiels pour lutter contre ces pratiques. Les organisations doivent anticiper les risques et sécuriser leurs marques dans l’espace numérique.

L’affaire Louvre Hotels / <louvres-hotels.com> démontre que la cybersécurité passe aussi par une gestion rigoureuse des noms de domaine. L’UDRP s’impose comme un outil efficace pour récupérer rapidement des adresses utilisées à des fins frauduleuses. Pour Louvre Hotels Group, cette victoire juridique constitue un pas supplémentaire dans la protection de son identité en ligne et dans la lutte contre le phishing ciblant son réseau mondial d’hôtels.

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Quand de fausses chaussures Kodiak font faux pas : la marque piétine sur les noms de domaine litigieux https://faux.fr/contrefacon/lutte-contrefacon-chaussures-marque/quand-de-fausses-chaussures-kodiak-font-faux-pas-la-marque-pietine-sur-les-noms-de-domaine-litigieux/ Thu, 21 Aug 2025 14:54:04 +0000 https://faux.fr/?p=2541 Deux noms de domaines litigieux ont visé la marque de chaussures Kodiak : et . Ils ont servi de vitrines commerciales trompeuses en exploitant le nom KODIAK.

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Deux noms de domaines litigieux ont visé la marque de chaussures Kodiak : <kodiakbootssverige.com> et <kodiakshoescanada.com>. Ils ont servi de vitrines commerciales trompeuses en exploitant le nom KODIAK. Ils ont copié logos, signes figuratifs et visuels officiels. Ainsi, ils ont créé une confusion immédiate chez l’internaute.

Kodiak, une marque forte et centenaire

Kodiak incarne la botte de travail robuste. Depuis 1910, la marque conçoit des chaussures pour le terrain, la ville et les métiers exigeants. Elle revendique une offre de sécurité, de confort et de durabilité. Son site officiel met en avant un héritage canadien clair. Le positionnement reste simple : fabriquer des bottes de qualité pour les usages réels. De plus, l’assortiment couvre le quotidien et les environnements professionnels. Cette promesse légitime la vigilance face aux détournements, surtout lorsque des acteurs tiers utilisent la marque pour attirer un faux trafic et vendre des produits non autorisés.

Des sites “miroirs” qui usurpent la marque

Les deux noms de domaine ont affiché des boutiques en ligne. Ils ont « promis » des bottes et chaussures Kodiak à prix attractifs. En réalité, les pages ont repris la marque KODIAK, ses représentations et des images provenant de l’univers officiel. Donc, l’internaute a perçu un site “de la marque”. C’était l’objectif. Or, cette construction détourne la réputation et la confiance. Elle capte des ventes au détriment du titulaire légitime. Elle expose aussi l’acheteur à de la contrefaçon et à la fraude au paiement.

Le test UDRP, point par point

La Politique UDRP repose sur trois critères. D’abord, la similarité : les signes « KODIAK » dominent les deux domaines. L’ajout de termes géographiques ou produits (“boots”, “shoes”, “sverige”, “canada”) n’a pas suffi. Ensuite, l’absence de droits : aucun mandat, aucune licence, aucun usage loyal n’a été établi. Les sites ont visé une activité commerciale, non une fan page ou un revendeur autorisé. Enfin, la mauvaise foi : les contenus ont copié la marque et ses visuels. Par conséquent, l’intention de se faire passer pour la source officielle ressort clairement. Le schéma est typique du cybersquatting marchand.

Chaussures Kodiak : confusion, détournement, et décision de transfert

Le panel a constaté l’imitation dans cette décision D2023-2359. Il a noté la reproduction de signes officiels et de photos produits. Par ailleurs, il a retenu l’absence d’intérêt légitime. Il a conclu à un enregistrement et un usage de mauvaise foi. Ainsi, la décision a ordonné le transfert de <kodiakbootssverige.com> et <kodiakshoescanada.com>. Cette issue protège la marque. Elle protège aussi le consommateur. Elle rappelle surtout l’efficacité de la voie extrajudiciaire quand la preuve est documentée.

Un défendeur récurrent : Web Commerce Communications

Le défendeur identifié dans ce dossier, Web Commerce Communications, revient souvent dans des affaires comparables. Son mode opératoire est connu : multiplier des domaines thématiques, mimer les marques et drainer un trafic confus. L’objectif est simple : monétiser une apparence de légitimité. Dès lors, la veille devient essentielle. Les titulaires doivent réagir vite et documenter chaque capture d’écran, chaque page produit et chaque élément de tromperie. Pour suivre d’autres dossiers impliquant cet acteur, consultez notre rubrique dédiée : Web Commerce Communications

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Un site frauduleux de Jonathan Adler au design copié-collé cible la France https://faux.fr/contrefacon/un-site-frauduleux-de-jonathan-adler-au-design-copie-colle-cible-la-france/ Tue, 19 Aug 2025 04:48:50 +0000 https://faux.fr/?p=2534 Jonathan Adler a été au centre d’une décision extrajudiciaire UDRP concernant le nom de domaine litigieux visant la France.

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Jonathan Adler a été au centre d’une décision extrajudiciaire UDRP concernant le nom de domaine litigieux <fr-jonathanadler.com> visant la France. L’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) a tranché en faveur du plaignant et a ordonné le transfert du nom de domaine, utilisé pour commercialiser en ligne de faux produits.

Jonathan Adler, une référence mondiale du design

La société Jonathan Adler Enterprises, LLC est un acteur majeur de la décoration d’intérieur et du design. Fondée par le créateur Jonathan Adler, elle a ouvert sa première boutique à New York en 1998. Depuis, la marque a développé un réseau international de magasins, une activité e-commerce et des partenariats de licence. Son site officiel jonathanadler.com propose une large gamme de meubles, luminaires, textiles et accessoires. Le style Jonathan Adler allie luxe, modernité et originalité. Cette identité forte fait de la marque une référence internationale dans l’univers de la décoration contemporaine.

Un site frauduleux imitant le site officiel

Le nom de domaine <fr-jonathanadler.com> a été enregistré par un particulier basé à Hong Kong. Le site a alors redirigé vers un site en français imitant le site officiel du plaignant. La ressemblance était frappante : logo similaire, mise en page copiée et utilisation directe des photographies issues du site officiel. Le site proposait à la vente des articles identiques à ceux commercialisés par Jonathan Adler. Les prix étaient largement inférieurs à la réalité, ce qui révélait la nature frauduleuse des offres.

L’inclusion du préfixe « fr » ne réduisait en rien la confusion. Au contraire, elle renforçait l’illusion qu’il s’agissait de la version française du site officiel, une pratique courante dans les affaires de cybersquattage et de contrefaçon.

Analyse juridique de la décision UDRP

Le collège d’experts de l’OMPI a appliqué les critères classiques de la procédure UDRP :

  • Identité ou similarité trompeuse : le nom de domaine reprenait intégralement la marque JONATHAN ADLER. L’ajout de « fr » ne suffisait pas à distinguer le site frauduleux.

  • Absence de droits ou d’intérêts légitimes : le défendeur n’avait reçu aucune autorisation. Il n’était pas revendeur agréé et ne respectait pas les conditions du « Oki Data test », notamment l’absence de transparence sur la relation avec le titulaire de la marque.

  • Mauvaise foi : le site reprenait les produits, images et même l’identité du créateur Jonathan Adler afin de tromper les consommateurs et générer un gain commercial. Une preuve supplémentaire de mauvaise foi reposait sur le fait qu’un internaute avait déjà été induit en erreur en pensant visiter le site officiel.

Au vu de ces éléments, l’expert a ordonné le transfert du nom de domaine au plaignant dans cette décision D2023-1297.

Un signal fort pour la protection des marques

Cette décision illustre la vigilance nécessaire pour les marques internationales comme Jonathan Adler en France. Les fraudeurs exploitent souvent la notoriété d’une marque en ajoutant un indicatif géographique comme « fr », « uk » ou « eu » afin de légitimer un site frauduleux. Ces pratiques trompent les consommateurs et nuisent à l’image des entreprises.

Les procédures UDRP constituent un outil rapide et efficace pour obtenir le transfert de noms de domaine enregistrés en violation des droits de propriété intellectuelle. Elles permettent aux marques de réagir face aux tentatives d’usurpation et de contrefaçon en ligne.

Le cas <fr-jonathanadler.com> rappelle que les titulaires de marques doivent surveiller activement leurs actifs numériques. La mise en place d’une stratégie de protection et de récupération des noms de domaine reste essentielle. La décision UDRP rendue au bénéfice de Jonathan Adler envoie un message clair : l’usurpation de marque en ligne, même habillée de design, reste une contrefaçon sanctionnée.

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Les copies mal ajustées des vêtements Jigsaw https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/les-copies-mal-ajustees-des-vetements-jigsaw/ Mon, 18 Aug 2025 08:17:13 +0000 https://faux.fr/?p=2529 Les vêtements Jigsaw se trouvent au cœur d’un litige UDRP concernant les noms de domaine et . Les sites exploitaient la réputation de la marque. Ils créaient une confusion directe avec l’offre officielle.

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Les vêtements Jigsaw se trouvent au cœur d’un litige UDRP concernant les noms de domaine <jigsawsale.com> et <fashionjigsaw.com>. Les sites exploitaient la réputation de la marque. Ils créaient une confusion directe avec l’offre officielle.

La marque britannique Jigsaw et son univers

Fondée en 1970, Jigsaw incarne une mode britannique élégante et durable. Son site officiel, jigsaw-online.com, présente des collections contemporaines pour femmes et hommes. La maison privilégie des coupes nettes, des matières de qualité et une fabrication soignée. Elle défend un style intemporel, avec des pièces que l’on porte longtemps. Cette approche attire un public fidèle. Elle attire aussi, hélas, des imitateurs en ligne.

Vêtements Jigsaw : contexte et protection de la marque

D’abord, le nom de domaine <fashionjigsaw.com> a affiché un site web utilisant la marque JIGSAW. Le site a repris le logo, l’identité visuelle et des contenus du plaignant. Surtout, il a proposé une offre de produits. En clair, le nom de domaine litigieux <fashionjigsaw.com> donnait lieu à un site Web affichant la marque JIGSAW et le contenu du site Web du plaignant, ainsi qu’à une offre de vêtements. Ensuite, <jigsawsale.com> a servi d’appel. Il a redirigé les internautes vers <fashionjigsaw.com> afin d’amplifier le trafic et la confusion.

Consolidation : un contrôle commun plus probable qu’improbable

Le Panel a traité la question de la consolidation des défendeurs. Il a relevé plusieurs indices concordants :

  • <jigsawsale.com> a redirigé vers <fashionjigsaw.com> ;
  • la redirection de <jigsawsale.com> est intervenue après la notification de la plainte au Défendeur Dbfg Rbggf ;
  • le contenu affiché sous <fashionjigsaw.com> est quasi identique à celui précédemment publié sous <jigsawsale.com> ;
  • les mêmes coordonnées figurent sur les deux sites ;
  • les deux noms de domaine contiennent la marque JIGSAW dans son intégralité, adjointe à un terme descriptif (“sale” et “fashion”).

Compte tenu de ces éléments, le Panel a jugé qu’un contrôle commun paraissait plus probable qu’improbable. Dès lors, la consolidation des multiples défendeurs s’est révélée équitable pour la Partie. Cette étape a permis une instruction efficace et cohérente.

Application des trois critères UDRP

Premier critère – Similarité. Les deux noms de domaine reproduisent JIGSAW dans son entièreté. Ils ajoutent un terme générique. Le risque de confusion est élevé. Il est immédiat.

Deuxième critère – Absence de droit ou d’intérêt légitime. Les défendeurs n’ont présenté aucun mandat. Ils n’ont établi aucun usage loyal. Ils ont copié la marque et des éléments du site officiel pour vendre des produits.

Troisième critère – Enregistrement et usage de mauvaise foi. Les défendeurs ont attiré des internautes vers un site qui imite l’offre officielle. Ils ont redirigé un nom de domaine vers l’autre après la plainte. Ils ont tiré avantage de la renommée de Jigsaw. Les faits démontrent une volonté de tromper.

En conséquence, le Panel a ordonné le transfert de <jigsawsale.com> et <fashionjigsaw.com> au profit du plaignant.

Bonnes pratiques pour les titulaires : surveiller, agir, documenter

Cette affaire D2023-2023 fournit des enseignements concrets. D’abord, surveiller les enregistrements contenant la marque et des termes descriptifs liés aux vêtements Jigsaw. Ensuite, agir vite en cas de copie du contenu officiel ou de redirection suspecte. Enfin, documenter les preuves : captures, historiques, coordonnées, flux de redirection. Ces éléments facilitent la consolidation et la démonstration de la mauvaise foi.

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Tentative de fraude contre un cabinet d’avocats https://faux.fr/phishing/usurpation-identite-mail/tentative-de-fraude-contre-un-cabinet-davocats/ Thu, 14 Aug 2025 07:47:05 +0000 https://faux.fr/?p=2525 La fraude contre un cabinet d'avocats concerne la mise en danger de la réputation et de la sécurité financière des professionnels du droit. Cet article analyse une décision extrajudiciaire UDRP numéro concernant un nom de domaine litigieux typosquattant un cabinet d'avocats.  

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La fraude contre un cabinet d’avocats concerne la mise en danger de la réputation et de la sécurité financière des professionnels du droit. Cet article analyse une décision extrajudiciaire UDRP numéro concernant un nom de domaine litigieux typosquattant un cabinet d’avocats.  

Présentation du cabinet plaignant

La fraude contre un cabinet d’avocats affecte directement la confiance des clients. Le cabinet britannique Stevens & Bolton LLP exerce dans le conseil en droit des affaires. Il intervient en matière de fusions-acquisitions, de droit immobilier, de fiscalité et de propriété intellectuelle. Il compte de nombreux avocats expérimentés, basés principalement à Guildford et à Londres. Le cabinet gère des dossiers complexes avec rigueur et professionnalisme. Il veille à protéger la confidentialité de ses clients et leur identité numérique. Cette solidité et cette réputation ont rendu l’usurpation plus pernicieuse.

Contexte de la décision UDRP

Les faits en bref

Le plaignant a déposé la plainte D2023-3802 auprès du Centre d’arbitrage et de médiation de l’OMPI le 12 septembre 2023, contestant le nom de domaine steven-bolton.com. Le domaine était similaire à celui du cabinet Stevens & Bolton, à l’exception du “s” final manquant dans « steven ». Le 13 septembre 2023, le registrar a transmis les coordonnées du titulaire du domaine, différentes de celles mentionnées dans la plainte. Le plaignant a été invité à déposer un amendement, et il l’a fait le 18 septembre 2023.

Usurpation et tentative d’escroquerie

Le défendeur envoie des courriels les 29 et 30 août 2023 depuis des adresses de type « [__]@steven-bolton.com », mimant parfaitement celles du cabinet Stephens & Bolton, sauf l’« s » manquant. Le destinataire, client du cabinet, reçoit des instructions pour virer des fonds sur un compte tiers. Il pose des questions supplémentaires. Il négocie même une réduction du montant. Ensuite, il confirme un transfert vers ce tiers.

Mais il copie dans le courriel l’employé du cabinet, en utilisant son adresse correcte — celle du plaignant — et donc non l’adresse frauduleuse. Cet employé reconnaît l’arnaque. Il intercepte la transaction à temps. Ainsi, la fraude contre un cabinet d’avocats est déjouée grâce à la vigilance interne.

Analyse juridique et portée

Identité confuse

Le nom de domaine steven-bolton.com crée une confusion avec la marque « Stevens & Bolton ». L’omission d’un « s » est typique du typo-squatting. Le plaignant satisfait cette première condition de la politique UDRP.

Absence de droits légitimes

Le défendeur n’a aucun droit ou intérêt légitime dans ce domaine. Il ne fait que tromper. Il n’existe pas de relation commerciale ou autre justification légitime de son usage. Le plaignant établit une prima facie. L’absence de réponse ou de justification du défendeur confirme le second critère.

Enregistrement et usage de mauvaise foi

L’adresse email trompeuse et l’intention d’extorquer une somme d’argent démontrent clairement la mauvaise foi. Le défendeur profite du nom du cabinet pour escroquer. Il organise une fraude active. Le mécanisme de phishing combiné à l’usurpation du domaine constitue un usage malveillant.

Résumé du cas

  • Le plaignant montre que le nom est similaire à son domaine juridique.

  • Le défendeur n’a aucune légitimité.

  • L’usage vise à tromper, en envoyant des courriels, en demandant de l’argent.

  • L’intervention rapide du cabinet évite la perte financière.

  • Ainsi, tous les critères UDRP sont remplis.

Tentative de fraude contre un cabinet d’avocats : enjeu et signal d’alerte

Cette affaire illustre les risques concrets liés à l’usage abusif de noms de domaines proches. Elle montre que la fraude contre un cabinet d’avocats ne relève pas uniquement du vol identitaire : elle peut viser directement les finances du client. Le cas éclaire l’importance de la surveillance proactive des noms de domaines afférents aux marques d’un cabinet. De plus, l’incident met en lumière le bon réflexe interne : copier le véritable mail de l’employé permet d’identifier l’anomalie. Ce geste simple a permis d’éviter un transfert frauduleux. Il constitue un signal d’alerte excellent.

Liens internes vers des affaires similaires

Pour approfondir, consultez ces affaires comparables impliquant des cabinets d’avocats victimes de phishing ou d’usurpation :

Cette décision UDRP D2023-3802 est exemplaire. Elle confirme que l’UDRP est efficace pour contrer les abus de nom de domaine. Elle rappelle aussi que la vigilance interne, la vérification des adresses email, et la surveillance des domaines sont essentielles. La fraude contre un cabinet d’avocats n’est pas qu’un concept juridique : c’est une menace réelle. Affûter ses défenses en matière de domaine protège la réputation et les finances.

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Ferm Living victime de faux soldes https://faux.fr/contrefacon/ferm-living-victime-de-faux-soldes/ Wed, 13 Aug 2025 05:29:12 +0000 https://faux.fr/?p=2521 Ferm Living fait l’objet d’une décision UDRP visant le nom de domaine utilisé pour de faux soldes. L’affaire illustre un cas typique de détournement de marque par de faux rabais.

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Ferm Living fait l’objet d’une décision UDRP visant le nom de domaine <soldesfermliving.com> utilisé pour de faux soldes. L’affaire illustre un cas typique de détournement de marque par de faux rabais. Elle montre aussi l’efficacité de la procédure UDRP pour protéger les consommateurs et les titulaires de droits.

Ferm Living désigne une maison de design danoise basée à Copenhague. La marque propose du mobilier, des luminaires et des accessoires d’intérieur. Son univers associe lignes épurées, matériaux durables et finitions soignées. Le catalogue couvre la décoration murale, le textile, la table et le salon. La distribution s’étend à plus de 75 pays. Le site officiel, fermliving.com, présente les collections et l’identité visuelle. Pour la France, la marque communique aussi via fermliving.fr. Cette notoriété explique l’intérêt des fraudeurs pour le nom « Ferm Living ».

Imitation du site officiel et « faux soldes »

Le nom de domaine litigieux a été enregistré le 24 août 2022. Il désigne un site qui imite le site officiel du plaignant. Le site reprend la marque, les designs, les noms de produits et des images d’ambiance. Il affiche des prix réduits pour attirer l’internaute. Ainsi, il crée une apparence de légitimité et un risque de confusion immédiat. Ce procédé correspond au schéma classique des faux soldes.

Le plaignant, Ferm Living ApS, a saisi le Centre d’arbitrage et de médiation de l’OMPI via la plainte D2023-2137. Le défendeur n’a pas répondu.

Ferm Living obtient le transfert du nom de domaine en UDRP

Premier critère : similitude.
Le nom <soldesfermliving.com> intègre la marque FERM LIVING dans son intégralité. L’ajout du mot « soldes » n’élimine pas la confusion. Au contraire, il renforce l’idée d’une opération commerciale officielle. Le gTLD « .com » ne compte pas dans l’analyse. Le panel a donc retenu une similitude de nature à induire en erreur.

Deuxième critère : absence de droits ou d’intérêts légitimes.
Le défendeur n’a présenté aucun usage loyal, non commercial ou autorisé. Il n’a pas été connu sous le signe Ferm Living. L’usage du site visait une captation de trafic grâce à la marque et à l’esthétique du plaignant. Par conséquent, aucun intérêt légitime n’a été établi.

Troisième critère : enregistrement et usage de mauvaise foi.
Le contenu du site prouve la connaissance de la marque par le défendeur. Le site a reproduit la marque, des designs, des noms de produits et des images environnementales. L’objectif a consisté à attirer des clients en profitant de la réputation de Ferm Living. Ce comportement caractérise la mauvaise foi lors de l’enregistrement et de l’usage.

Sanction :
Le panel a ordonné le transfert du nom de domaine <soldesfermliving.com> au plaignant.

Points clés pour les titulaires de marques

D’abord, surveillez les noms de domaine associant la marque et des termes commerciaux. Par exemple « soldes », « promo », « outlet » ou « france ». Ensuite, agissez vite en cas d’imitation du site officiel. Conservez des captures, des factures et les éléments prouvant la confusion. De plus, documentez la reprise des visuels produits et des images d’ambiance. Ces éléments pèsent dans l’analyse de la mauvaise foi.

Par ailleurs, mettez en place une stratégie de défense continue. Bloquez les variantes évidentes. Déployez des alertes. Centralisez les preuves. Enfin, utilisez l’UDRP lorsque le site cible des clients. La procédure reste rapide et efficace. Le transfert coupe l’herbe sous le pied des fraudeurs.

Pourquoi ce cas compte pour « Ferm Living »

Cette décision protège le public contre des « faux soldes » présentés comme officiels. Elle renforce la cohérence de la jurisprudence sur l’adjonction d’un terme attractif à une marque notoire. Elle rappelle aussi la valeur d’un univers visuel cohérent. Quand un fraudeur le copie, le risque de confusion grimpe. Dès lors, la réponse doit rester ferme et documentée.

Pour un autre cas impliquant une marque de design et des sites miroirs, lisez également : Moooi et noms de domaine contrefaits.


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Frein net sur la contrefaçon en ligne de roues Mavic https://faux.fr/contrefacon/frein-net-sur-la-contrefacon-en-ligne-de-roues-mavic/ Mon, 11 Aug 2025 16:26:29 +0000 https://faux.fr/?p=2515 Les roues de vélo Mavic et cybersquatting ne font pas bon ménage. Quatre noms de domaine ont été jugés illégalement exploités pour vendre de la contrefaçon.

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Les roues de vélo Mavic et cybersquatting ne font pas bon ménage. Quatre noms de domaine ont été jugés illégalement exploités pour vendre de la contrefaçon. Les défendeurs ont tenté de se faire passer pour le site officiel de Mavic, célèbre fabricant de composants et d’accessoires pour vélos, afin d’attirer et tromper les consommateurs.

Le plaignant est l’équipementier de l’industrie du cycle, Mavic. Mavic conçoit, fabrique et diffuse des roues, jantes, moyeux et accessoires de haute performance depuis plus d’un siècle. La marque jouit d’une forte notoriété, associée à l’innovation, la qualité et la fiabilité. Sur son site officiel, Mavic présente ses gammes, ses innovations techniques, ainsi que ses collections de roues de route, VTT… Cette réputation renforce l’impact des noms de domaine litigieux.

Les défendeurs avaient clairement pour objectif de cibler Mavic et de tromper les utilisateurs. Ils faisaient croire que leurs sites imitateurs, associés aux noms de domaine proches, étaient les sites web du plaignant. Ces sites frauduleux proposaient des boutiques virtuelles légitimes, vantant des produits Mavic à prix réduits. Ils reproduisaient la marque MAVIC à plusieurs endroits, ainsi que les images des produits. Cette imitation rendait la confusion quasi certaine.

La décision UDRP D2023-2079 vient sanctionner cette pratique illicite. Le panel UDRP retient que les défendeurs exploitaient des noms de domaine similaires à la marque, sans droit ni intérêt légitime. Le risque de confusion est clair. De plus, la conception des sites frauduleux démontre la mauvaise foi des défendeurs.

Le cabinet de conseil en propriété industrielle PLASSERAUD IP a représenté son client, Mavic. Grâce à cette défense rigoureuse, l’UDRP a été remporté par Mavic. La décision ordonne le transfert des quatre noms de domaine au plaignant.

Analyse juridique de la décision sur les roues Mavic

Cette section examine les critères de l’UDRP, tels qu’appliqués dans l’affaire roues Mavic.

  • Identité ou similarité : Les noms de domaine litigieux reprennent la marque MAVIC, soit en préfixes (cyclingmavic) ou en associations trompeuses (mavicbikeparts, mavicsale…). Cette similarité crée un risque évident de confusion.

  • Absence de droit ou intérêt légitime : Les défendeurs ne démontrent aucune activité légitime. Ils ne revendiquent ni usage descriptif, ni bon usage avant le litige. Bien au contraire, les sites imitent la marque pour attirer le consommateur.

  • Mauvaise foi : La structure des sites (images, logos, présentation, promotions fictives) atteste d’une stratégie frauduleuse. L’objectif : détourner la clientèle de Mavic.

Ces éléments réunis ont convaincu le panel UDRP de prononcer le transfert des noms de domaine.

La décision constitue une victoire nette pour Mavic. Elle envoie un message clair : imiter la marque, reproduire ses logos et exploiter des noms de domaine similaires pour tromper le public mène au rejet total. Le transfert ordonné des noms (cyclingmavic.com, mavicbikeparts.com, mavicsale.com, mavicsale.store) marque une étape importante dans la protection des roues Mavic.

L’affaire renforce l’importance pour les entreprises de protéger leurs marques en ligne. Une surveillance active et des interventions rapides font souvent la différence.

La protection des roues Mavic est assurée. Mavic récupère ses noms de domaine. Les délinquants sont privés de leur leurre. La stratégie de PLASSERAUD IP fait ses preuves.

Cette affaire illustre la nécessité pour les marques d’équipement vélo de surveiller activement leurs noms de domaine. Une intervention rapide empêche les fraudeurs de nuire durablement à l’image et au chiffre d’affaires. D’autres affaires similaires concernant des marques d’équipement vélo montrent que ce phénomène reste courant. La vigilance et la réactivité sont des atouts majeurs pour protéger ses droits en ligne.

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Terminus pour cette tentative de phishing contre Keolis https://faux.fr/phishing/usurpation-identite-mail/terminus-pour-cette-tentative-de-phishing-contre-keolis/ Fri, 08 Aug 2025 05:38:21 +0000 https://faux.fr/?p=2509 Un cas de phishing a ciblé l'entreprise de transport Keolis via un nom de domaine jugé dans une décision UDRP. Le nom de domaine ilevia-keolis.com fait l’objet d’un transfert ordonné par le Panel. L’affaire illustre une usurpation organisée.

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Un cas de phishing a ciblé l’entreprise de transport Keolis via un nom de domaine jugé dans une décision UDRP. Le nom de domaine ilevia-keolis.com fait l’objet d’un transfert ordonné par le Panel. L’affaire illustre une usurpation organisée. Dès lors, la procédure extrajudiciaire manifeste son utilité face aux attaques numériques ciblées.

Keolis est un groupe français spécialisé dans le transport public de voyageurs. Il exploite des réseaux urbains et régionaux et fournit des services de mobilité intégrée, notamment bus, tramways, métros et solutions de mobilité partagée. En partenariat avec la Métropole Européenne de Lille, Keolis assure l’exploitation commerciale du réseau sous la marque ILEVIA. Ce réseau dessert quotidiennement un large public et repose sur la confiance des usagers. Par conséquent, toute tentative d’usurpation compromet la sécurité opérationnelle et la réputation des opérateurs.

Les faits de l’affaire de phishing ciblant Keolis

Le défendeur a enregistré le domaine ilevia-keolis.com et a rapidement configuré des enregistrements MX pour ce nom. Ensuite, il a utilisé ce paramétrage technique pour envoyer un e-mail frauduleux. L’e-mail se faisait passer pour le directeur commercial de Keolis. L’objectif poursuivi consistait à obtenir un virement vers un compte tiers. Ainsi, le domaine ne sert pas uniquement à l’usurpation d’identité ; il sert à commettre une fraude financière par hameçonnage. De plus, la juxtaposition des marques ILEVIA et KEOLIS dans le libellé du domaine crée une confusion évidente pour le destinataire.

Les plaignants, Keolis et la Métropole Européenne de Lille, ont présenté une plainte consolidée. Le Panel a retenu que les deux entités subissaient un même comportement de la part du défendeur. Les éléments factuels montrent une attaque commune et non des incidents distincts. En conséquence, la consolidation s’avère équitable et efficace au regard de la bonne administration de la justice extrajudiciaire.

Analyse juridique et motifs du transfert

Le Panel applique strictement les trois conditions de la politique UDRP. Premièrement, le nom de domaine est identique ou très similaire aux marques des plaignants, ce qui entraîne un risque de confusion manifeste. Deuxièmement, le défendeur ne démontre aucun droit ni intérêt légitime sur le nom litigieux. Troisièmement, l’enregistrement et l’usage révèlent une mauvaise foi, notamment par la mise en place d’enregistrements MX et l’envoi d’un courrier électronique frauduleux. L’ensemble de ces éléments conduit logiquement à la conclusion que le nom de domaine sert à une campagne de phishing visant Keolis et que le transfert est justifié.

Sur le plan procédural, la consolidation a permis d’agréger les preuves et de présenter l’impact commun subi par les plaignants. Le Panel considère par ailleurs que la consolidation n’entrave pas l’équité de la procédure. Au contraire, elle favorise une décision cohérente face à une conduite identique visant plusieurs titulaires de droits.

Plasseraud IP a représenté les plaignants

Cette décision délivre plusieurs enseignements opérationnels. D’abord, la surveillance active des enregistrements DNS, et en particulier des enregistrements MX, constitue un élément essentiel de la défense préventive. Ensuite, il importe de collecter rapidement les preuves d’e-mails frauduleux et les logs MX pour documenter la mauvaise foi. Enfin, il convient de coordonner les actions juridiques et techniques entre services IT et conseils en propriété intellectuelle afin d’obtenir une réaction rapide et efficace.

Le cabinet PLASSERAUD IP pour la conduite de cette procédure D2023-4908. Son intervention a permis d’obtenir le transfert du domaine et de protéger la réputation et la sécurité des marques Keolis et ILEVIA. L’action conjointe des conseils et des titulaires démontre la valeur d’une stratégie coordonnée face à cette affaire de phishing contre Keolis.

Le cas ilevia-keolis.com montre qu’une tentative d’hameçonnage peut causer un dommage opérationnel et financier important. Toutefois, il confirme aussi que la procédure UDRP offre une voie procédurale rapide et adaptée pour obtenir un redressement. Ainsi, les titulaires de marques doivent surveiller leurs noms, documenter toute tentative d’usurpation et agir sans délai.

Pour toute assistance en matière de surveillance, d’analyse DNS ou de récupération de domaines, Solidnames.fr reste disponible pour accompagner les titulaires et leurs conseils.

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Deux sites copiant sacs à main Patricia Nash mis en bandoulière https://faux.fr/contrefacon/deux-sites-copiant-sacs-a-main-patricia-nash-mis-en-bandouliere/ Thu, 07 Aug 2025 06:47:37 +0000 https://faux.fr/?p=2506 Les sacs à main Patricia Nash ont été visés par une tentative de contrefaçon en ligne. Deux noms de domaine, et , ont usurpé la marque pour piéger les consommateurs.

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Les sacs à main Patricia Nash ont été visés par une tentative de contrefaçon en ligne. Deux noms de domaine, <patricianashoutletonline.com> et <patricianashoutletsonline.com>, ont usurpé la marque pour piéger les consommateurs. Dans la décision UDRP, le Forum a ordonné leur transfert. Une décision nette et fondée, au regard des preuves présentées.

Qui est Patricia Nash ?

Patricia Nash Designs est une marque américaine de maroquinerie haut de gamme. Elle conçoit des sacs à main, portefeuilles et articles de voyage en cuir, fabriqués à la main. Son style s’inspire de l’artisanat européen et de souvenirs de voyage. Chaque pièce allie élégance vintage et qualité durable. Le site officiel, patricianashdesigns.com, propose une collection complète de modèles authentiques, reconnus pour leur raffinement et leur finitions soignées.

Deux sites piégeaient les fans de sacs à main Patricia Nash

Les deux noms de domaine litigieux imitaient de très près la marque du plaignant. Ils ajoutaient simplement les mots « outlet » et « online ». Cela laissait croire à une boutique officielle de déstockage. En réalité, ces sites affichaient le logo Patricia Nash, proposaient des produits prétendument officiels, et reprenaient des éléments visuels copiés du site du plaignant. Tout était fait pour induire les internautes en erreur.

L’objectif était clair : capter le trafic légitime de la marque. Le site imitait l’univers graphique officiel. Il utilisait le nom, le logo et les images sans autorisation. Aucune mention ne précisait qu’il s’agissait d’un site tiers. L’internaute moyen pensait consulter une version officielle de la boutique Patricia Nash. Cette confusion nuisait à la marque et trompait le consommateur.

Une décision UDRP fondée et sans appel

Le panel a appliqué les trois critères prévus par l’UDRP :

  1. Les noms de domaine sont identiques ou similaires à la marque Patricia Nash.

  2. Le défendeur ne possède aucun droit ou intérêt légitime sur ces noms.

  3. Les noms de domaine ont été enregistrés et utilisés de mauvaise foi.

Le contenu même du site prouve que le défendeur connaissait la marque. Il a repris des visuels, la charte graphique, le logo et la terminologie propre à Patricia Nash. Cela démontre une volonté claire d’exploiter la notoriété de la marque à des fins commerciales, sans autorisation. L’intention trompeuse ne faisait aucun doute.

Le panel a donc ordonné le transfert immédiat des deux noms de domaine au profit de Patricia Nash Designs.

Cette décision FA2306002050140 illustre une stratégie classique de contrefaçon en ligne. Des tiers créent de faux « outlets » ou boutiques « officielles » pour vendre des produits contrefaits ou récolter des données bancaires. Le secteur de la maroquinerie est particulièrement touché.

👉 Retrouvez d’autres cas similaires sur notre page dédiée : contrefaçon de sacs

Les marques comme Patricia Nash doivent surveiller activement les enregistrements de noms de domaine. En cas d’abus, l’UDRP est un outil efficace et rapide. Elle permet de récupérer un nom de domaine litigieux sans passer par une procédure judiciaire.

Solidnames accompagne les titulaires de droits dans ce type de procédure. Pour toute question sur une atteinte à votre nom de domaine ou une usurpation en ligne, contactez-nous.

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🩱 Quand la marque de shapewear Skims gaine des sites de contrefaçon https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/shapewear-skims-gaine-des-sites-de-contrefacon/ Tue, 05 Aug 2025 07:50:21 +0000 https://faux.fr/?p=2499 La marque shapewear Skims a été la cible d’une attaque massive de cybersquatting de 37 noms de domaine enregistrés sans droit, utilisés pour vendre de la contrefaçon. Le défendeur, Web Commerce Communications, a tenté d’exploiter la notoriété de la marque.

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La marque shapewear Skims a été la cible d’une attaque massive de cybersquatting. Une affaire UDRP, rendue par l’OMPI, concerne 37 noms de domaine enregistrés sans droit, utilisés pour vendre de la contrefaçon. Le défendeur, Web Commerce Communications, a tenté d’exploiter la notoriété de la marque. Il a été sanctionné.

Une marque Skims au succès mondial

SKIMS, marque américaine cofondée par Kim Kardashian et Jens Grede, propose du shapewear, des sous-vêtements, des vêtements de sport et des articles de détente. La marque se distingue par son inclusivité, ses tailles variées et son marketing puissant. Le site officiel, skims.com, attire une clientèle internationale fidèle. Son image haut de gamme en fait une cible fréquente pour les contrefacteurs.

Des noms de domaine pour tromper les consommateurs

Les noms de domaine visés par la plainte reprennent tous la marque SKIMS. Ils ciblent des pays spécifiques, comme :

  • <skims-argentina.com>

  • <skims-australia.com>

  • <skimsbelgium.com>

  • <skims-canada.com>

  • <skimsusa.com>

Ils redirigeaient principalement vers des sites frauduleux. Ces pages affichaient le logo SKIMS, des photos officielles de produits, et utilisaient la marque déposée. Les visiteurs pouvaient y acheter de prétendus produits SKIMS à prix cassés. Aucun avertissement légal n’était affiché. Aucune clause de non-responsabilité n’était visible. Certains sites mentionnaient même des droits d’auteur, renforçant l’illusion de légitimité.

Une décision UDRP exemplaire

La société Skims Body Inc. a prouvé que les noms de domaine étaient :

  • confusément similaires à ses marques,

  • enregistrés sans droit,

  • et utilisés de mauvaise foi.

Le défendeur ne disposait d’aucune autorisation. Il a agi pour tirer profit de la réputation de Skims. L’expert UDRP a donc ordonné le transfert des 37 noms de domaine au plaignant.

Un acteur récidiviste : Web Commerce Communications

Le défendeur, Web Commerce Communications Limited, est un habitué des décisions UDRP. Ce nom revient souvent dans des affaires de cybersquatting et de vente de contrefaçons.

📌 Consultez toutes les affaires liées à cet acteur sur notre page dédiée.

Il utilise toujours la même méthode : enregistrer des noms proches de marques connues, créer des sites trompeurs, et détourner les consommateurs. Ces pratiques nuisent gravement aux marques et à la confiance des acheteurs.

Pourquoi surveiller les noms de domaine est indispensable

L’affaire shapewear Skims est un exemple clair. Le cybersquattage ne touche pas seulement les grandes entreprises technologiques. Les marques de mode, de beauté et de sport sont de plus en plus ciblées. Une vigilance constante est essentielle.

➡ En surveillant activement les noms de domaine, une marque peut anticiper les attaques et protéger sa réputation.

La procédure UDRP n° D2023-4777 a permis à Skims Body Inc. de reprendre le contrôle de 37 noms de domaine frauduleux. Grâce à cette action rapide, la marque a fait retirer des sites qui proposaient des produits contrefaits. L’affaire illustre l’importance de la défense active des marques sur Internet.


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Solidnames vous accompagne dans la surveillance, la gestion et la récupération de noms de domaine litigieux.

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