Pour prendre un autre exemple, les vêtements n’échappent pas à ce fléau. Faux jeans, pantalons, polos, t-shirts ou fausses chemises, jupes, robes s’achètent sur des sites internet de contrefaçon.
Les noms de domaine vendant des contrefaçons de vêtements sont souvent constitués de la marque lésée et d’autres termes.
En règle générale, il s’agit de mots génériques comme discount, « outlet », shop, store ou vip.
Il ne faut pas oublier que des termes géographiques comme le nom de pays ou leurs indicatifs sont aussi communément utilisés pour nommer ces fausses boutiques.
Face à cette cybercriminalité, les marques victimes de contrefaçon récupèrent juridiquement les noms de domaine vendant des faux sur internet.
Plusieurs sociétés utilisent ce système de résolutions de litiges contre des noms de domaine commercialisant des vêtements de marques.
Notons qu’Armani, BA&SH, Carhartt, Guess ou The Kooples remportent effectivement souvent des « UDRP » pour des noms de domaine bradant de faux vêtements.
Détection de noms de domaine vendant de la contrefaçon de marques de vêtements
A l’appui de solutions anti-contrefaçon, les marques victimes de produits contrefaits sont alertés de la commercialisation de faux vêtements.
Par l’intermédiaire de Solidnames, le juriste spécialisé en propriété industrielle, reçoit une alerte quand un nom de domaine reprenant sa marque est déposé. Il est alerté de la vente de contrefaçon de marque de vêtements.
C’est pour cela que Solidnames a créé « SecURL » en complément de la surveillance de marque. Il faut reconnaître que cette surveillance pour un nom de domaine spécifique est forte utile. En cas d’activation d’une fausse boutique de vêtements, le client est immédiatement averti du changement détecté.
Le duo des notifications « Brand Alert » et « SecURL » est communiqué par email. Les résultats transmis également sont disponibles sur un extranet client déployé à partir du soft Solidnames.
Anne Klein suscite l’attention – et le respect – dans le monde de la mode. La marque américaine Anne Klein, fondée en 1968, se spécialise dans les vêtements, accessoires, montres, sacs à main, bijoux, chaussures…
La marque de maillots de bain Miraclesuit fait parler d’elle dans le domaine juridique. Trois noms de domaine , et ont été enregistrés sans autorisation. Ils utilisaient frauduleusement la marque et ses contenus pour tromper les internautes.
Les vêtements Jigsaw se trouvent au cœur d’un litige UDRP concernant les noms de domaine et . Les sites exploitaient la réputation de la marque. Ils créaient une confusion directe avec l’offre officielle.
La marque shapewear Skims a été la cible d’une attaque massive de cybersquatting de 37 noms de domaine enregistrés sans droit, utilisés pour vendre de la contrefaçon. Le défendeur, Web Commerce Communications, a tenté d’exploiter la notoriété de la marque.
Les vêtements AERE ont fait l’objet d’une nouvelle usurpation numérique. La société Internet Services Australia 1 Pty Ltd a obtenu le transfert du nom de domaine aeresale.com.
La marque Filson a remporté une procédure UDRP contre le nom de domaine . Cette décision, rendue par le Forum (NAF) sous la référence FA2305002044519, concerne un site qui imitait illégalement l’identité visuelle de la marque.
Les vêtements DAZIE ont été récemment la cible d’une tentative d’usurpation numérique. Le litige concernait le nom de domaine . La procédure UDRP engagée par la titulaire de la marque s’est soldée par une victoire.
Le nom Christopher Esber est une marque reconnue dans le secteur de la mode. Une décision extrajudiciaire UDRP illustre les défis liés à la protection de cette marque sur Internet.