Archives des Contrefaçon Vêtements - Faux.fr https://faux.fr/tag/contrefacon-vetements/ Actualités sur l'anti-contrefaçon et le phishing : faux emails, faux sites web Mon, 02 Dec 2024 07:42:31 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.1 https://faux.fr/wp-content/uploads/2020/04/cropped-logo-faux-32x32.png Archives des Contrefaçon Vêtements - Faux.fr https://faux.fr/tag/contrefacon-vetements/ 32 32 Attention aux faux sites Lilly Pulitzer https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/lilly-pulitzer/ Mon, 02 Dec 2024 03:43:39 +0000 https://faux.fr/?p=2138 La marque de mode américaine Lilly Pulitzer gagne plusieurs procédures extrajudiciaires « UDRP » contre de faux sites internet.

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La marque de mode américaine Lilly Pulitzer gagne plusieurs procédures extrajudiciaires « UDRP » contre de faux sites internet.

Le nom de la marque Lilly Pulitzer vient de sa créatrice Lillian Pulitzer Rousseau. L’entrepreneuse, créatrice de mode et mondaine américaine a vécu du 10 novembre 1931 au 7 avril 2013.) En 1959, elle a notamment fondé Lilly Pulitzer, Inc., qui produit des vêtements à imprimé floral et d’autres articles.

L’histoire singulière de la création des robes Lilly Pulitzer

L’histoire de la marque est peu banale. En effet, Lillian Pulitzer Rousseau a tout d’abord ouvert un stand de jus à Palm Beach. Lorsqu’elle presse les fruits pour obtenir leur jus, elle salit ses vêtements. En conséquence, elle va chercher à réaliser une robe qui camoufle les taches. Les clients du stand de jus de fruit adorent les robes ainsi créées. Finalement, elle vend plus de robes que de jus et crée sa propre entreprise.

Ses robes fleuries sont très connues et notamment portées par Jacqueline Kennedy Onassis. Néanmoins, Lilly a fermé toute l’activité de confection de vêtements en 1984.

La marque a connu un renouveau en 1993. Les droits de la marque ont été achetés par Sugartown Worldwide, Inc. Aujourd’hui, l’entreprise gère 75 magasins Lilly Pulitzer Signature.

La société dispose d’une collection haut de gamme de robes pour femmes et filles, de vêtements de sport et d’autres produits.

Au fil des ans, elle a élargi sa gamme de produits LILLY PULITZER au-delà des vêtements pour inclure des meubles, de la literie et des articles de mode pour la maison, de la papeterie, des lunettes de soleil, des lunettes, des montres et des accessoires de maison.

En complément de ses magasins de détail, Sugartown Worldwide exploite un site Web sous le nom de domaine <lillypulitzer.com>, faisant la publicité et la vente de ses produits.

Des noms de domaine Lilly Pulitzer typosquattés

Néanmoins, un cybersquatteur chinois a déposé le nom de domaine <lilly-pulitzers.com>. La marque a alors engagé une procédure extrajudiciaire « UDRP » numéro D2023-2384.

Le nom de domaine litigieux est similaire au point de prêter à confusion avec la marque. Les seules différences sont l’ajout d’un trait d’union entre « Lilly » et « Pulitzer » et d’un « s » ajouté pour mettre au pluriel la marque.

De plus, le contrefacteur ne fait aucun usage légitime, non commercial ou équitable du nom de domaine litigieux. En exploitant le site internet contrefaisant sous la marque LILLY PULITZER (qui est affichée de manière visible sur les pages d’accueil et sur tout le site), en utilisant les photographies de modèles et de produits protégés par le droit d’auteur et en prétendant proposer des produits LILLY PULITZER, il ne fait aucun doute que le titulaire du nom de domaine se fait intentionnellement passer pour Sugartown Worldwide.

Lilly Pulitzer

Faux site Lilly Pulitzer

Le fraudeur utilise le nom de domaine litigieux à des fins commerciales personnelles, en exploitant la notoriété de la marque LILLY PULITZER pour attirer les utilisateurs vers le site web contrefaisant.

La firme américaine remporte cette procédure et plusieurs autres.

Dans le litige concernant <lillypulitzers.com> D2023-2383, le nom de domaine litigieux renvoie aussi à un faux site internet.

Il affiche de manière visible les marques de Sugartown Worldwide. De plus, il propose à la vente des vêtements et reproduit en outre aussi les photographies de modèles et de produits protégés par le droit d’auteur.

Le nom de domaine litigieux est clairement constitué de la marque suivie de la lettre « s ». Cela constitue un cas typique de typosquatting.

Enfin dans la décision D2023-2386 pour <ladylillypulitzer.com> et <lillypulitzerwear.com> , les noms de domaine renvoient à des sites imitant celui de Lilly Pulitzer à des fins commerciales.

Dans le cas présent, les marques sont incorporées dans leur intégralité dans les noms de domaine. L’ajout des termes « wear » et « lady » respectivement n’empêche pas de constater une similitude pouvant prêter à confusion avec les marques.

Lilly Pulitzer

Faux vêtements Lilly Pulitzer

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Quand le site contrefait de YMI Jeans hameçonne les informations financières des internautes https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/ymi-jeans/ Tue, 19 Nov 2024 05:25:13 +0000 https://faux.fr/?p=2133 La marque de jeans YMI fait fermer un faux site web utilisé pour hameçonner les informations personnelles et financières des internautes lors de l’achat de ces produits.

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La marque de jeans YMI fait fermer un faux site web utilisé pour hameçonner les informations personnelles et financières des internautes lors de l’achat de ces produits.

YMI est un pionnier de la mode accessible depuis le début des années 2000. Fondée à Los Angeles aux Etats-Unis, YMI a gagné en popularité durant les années 2000 en tant que marque de référence pour les jeans tendance et économiques. Depuis, la société a pour mission de permettre aux femmes de se sentir et de paraître au mieux avec un denim qui transcende la qualité, le style et la coupe parfaite.

La société de jeans et de vêtements contemporains détient des droits sur la marque YMI grâce à son enregistrement auprès de l’Office des brevets et des marques des États-Unis (« USPTO »).

Pourtant un tiers chinois a enregistré le nom de domaine <ymijeansale.com>. A ce titre, il est identique ou similaire au point de prêter à confusion avec la marque de jeans YMI. L’ajout de termes générique ou descriptif comme « jean » ou « sale » ne permet pas de distinguer suffisamment un nom de domaine litigieux d’une marque.

Dans ces conditions, les jeans YMI ont engagé une procédure extrajudiciaire « UDRP » numéro FA2301002028310. Ils l’ont fait auprès du FORUM américain.

En effet, le cybersquatteur n’a pas été autorisé par la compagnie de jeans à utiliser la marque YMI. De plus, il n’a pas utilisé le nom de domaine litigieux dans le cadre d’une offre de bonne foi de biens ou de services.

Contrefaçon et phishing contre les jeans YMI

Au contraire, il se fait passer pour les jeans YMI en proposant à la vente des versions contrefaites des vêtements. De plus, il utilise le nom de domaine litigieux pour hameçonner des informations personnelles et financières lors de l’achat de ces produits.

L’utilisation d’un nom de domaine litigieux pour se faire passer pour une marque dans le but de vendre sans autorisation des produits contrefaits ne peut pas constituer une offre de bonne foi de biens ou de services ou une utilisation non commerciale ou équitable légitime.

Dans ce litige, YMI fournit des captures d’écran du nom de domaine litigieux demandant des informations personnelles et financières aux utilisateurs.

Ainsi, le fraudeur a enregistré et utilise le nom de domaine <ymijeansale.com> de mauvaise foi. Le faux site web attire les utilisateurs à des fins commerciales vers le nom de domaine litigieux en semant la confusion quant au propriétaire du site.

De plus, le contrefacteur a une connaissance réelle des droits de la société de jeans sur la marque YMI avant d’enregistrer le nom de domaine litigieux. Il faut noter que le site contrefait a directement copié des images du site officiel de la marque.

Ce n’est pas la première fois qu’une marque de jeans remporte une procédure extrajudiciaire contre des noms de domaine litigieux. Dans les colonnes de faux.fr, nous avons notamment déjà traité d’affaires contre les jeans Paige ou Pepe Jeans.

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Quand Miranda Lambert défend sa marque Idyllwind sur internet https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/miranda-lambert-idyllwind/ Wed, 13 Nov 2024 05:45:54 +0000 https://faux.fr/?p=2129 L’artiste de country américaine Miranda Lambert remporte une procédure extrajudiciaire « UDRP » consolidée contre un réseau de faux sites de sa marque Idyllwind.

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L’artiste de country américaine Miranda Lambert remporte une procédure extrajudiciaire « UDRP » consolidée contre un réseau de faux sites de sa marque Idyllwind.

La marque IDYLLWIND appartient à la chanteuse et musicienne de musique country américaine Miranda Lambert. Depuis 2017, elle est utilisée par l’artiste pour la vente de vêtements et d’accessoires de style western.

En complément de ses marques enregistrées, la chanteuse exploite également des sites Web sous les noms de domaine <idyllwind.com> et <bootbarn.com>. A cet égard, ils vendent tous deux des vêtements, bijoux, sacs et articles connexes.

D’ailleurs, le site Web <idyllwind.com> reçoit plus de 100 000 visiteurs par mois.

Les premier et deuxième noms de domaine litigieux ont été enregistrés le 10 mai 2022 et le troisième nom de domaine litigieux a été enregistré le 8 juillet 2022.

Le premier nom de domaine litigieux renvoie à un site Web de marque « Idyllwindsale ». Il prétend vendre des vêtements de marque IDYLLWIND à prix réduit. De plus, son apparence est très similaire à celle des vêtements de Miranda Lambert. L’apparence et la convivialité des trois sites web des fraudeurs sont essentiellement les mêmes que celles du site officiel <idyllwind.com>.

En conséquence, la musicienne a engagé une procédure extrajudiciaire « UDRP » numéro D2022-4633 contre les noms de domaine <idyllwindsale.com>, <womenidyllwind.com> et <idyllwindshop.com>.

En effet, chacun des noms de domaine litigieux comprend donc la marque IDYLLWIND dans son intégralité et sans modification.

L’ajout des termes anglais  « sale », « women » et « shop » n’empêchent pas qu’ils soient jugés semblables à sa marque au point de prêter à confusion

Miranda Lambert face à un réseau de faux site Idyllwind

L’artiste a obtenu la consolidation de sa plainte « UDRP » malgré des titulaires différents.

Il est vrai que les noms de domaine litigieux ont été enregistrés à une courte période les uns des autres.

Deuxièmement, la composition des noms de domaine litigieux est similaire. Troisièmement, les coordonnées de chaque nom de domaine litigieux comprennent le même numéro de téléphone et les adresses physiques de contact pour les trois noms de domaine litigieux se trouvent dans le même code postal à Hong Kong, en Chine.

Quatrièmement, les sites Web auxquels chacun des noms de domaine litigieux renvoie sont similaires en termes de contenu et de présentation.

Dans ce litige, les noms de domaine litigieux sont conçus pour attirer les consommateurs d’Idyllwind vers les sites du faux réseau. Ils font la publicité de biens et de services identiques à ceux de Miranda Lambert. Cependant, ils ne sont pas associés à elle ou approuvés par la chanteuse de country.

Les marques de célébrités sont souvent contrefaites sur internet. Victoria BECKHAM, OUTKAST, Travis SCOTT ou Kanye WEST ont ainsi déjà remporté des « UDRP » contre de faux sites.

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Sessùn en lutte contre les abus sur internet https://faux.fr/phishing/usurpation-identite-mail/sessun-lutte-abus/ Wed, 23 Oct 2024 07:28:45 +0000 https://faux.fr/?p=2124 Usurpation d’identité par email, site web contrefaisant… La marque de mode française Sessùn rencontre de nombreux abus sur internet contre lesquels elle se défend !

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Usurpation d’identité par email, site web contrefaisant… La marque de mode française Sessùn rencontre de nombreux abus sur internet contre lesquels elle se défend !

Créée à Marseille en 1996 par la créatrice Emma François, Sessùn est une marque de mode française. Elle comprend 200 points de vente en France. Elle en a aussit plus de six cents à l’international.

La société marseillaise est spécialisée dans la fabrication de vêtements, chaussures et accessoires pour femmes. L’entreprise connaît le succès dans son domaine d’activité. Elle a donc étendu son activité dans le monde entier. A ce titre, son chiffre d’affaires a été de plus de 40 millions d’euros en 2021.

La firme est titulaire de plusieurs enregistrements de marques contenant le terme SESSÙN. Elle détient notamment une marque française de 2000 ainsi qu’une marque de l’Union européenne de 2015.

Par ailleurs, la marque fait aussi la promotion de sa gamme de produits SESSÙN sur son site web. Il est accessible via le nom de domaine <sessun.com> enregistré en 2000.

Néanmoins, un cybersquatteur états-unien a enregistré le nom de domaine litigieux <sesssun.com>en avril 2023.

Le nom de domaine litigieux a alors été utilisé pour se faire passer pour Sessùn. Il a alors envoyé des courriers électroniques afin de collecter des données personnelles et des coordonnées bancaires, au nom de Sessùn.

Différents type d’abus contre Sessùn

En conséquence, la société a utilisé les services de BBLM Avocats pour se faire représenter auprès du centre d’arbitrage de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI).

Il faut noter que <sesssun.com> reproduit les marques SESSÙN dans leur intégralité. L’écriture sans l’accent sur le « u » et avec l’ajout de la lettre « s » au milieu est un cas habituel de typosquatting.

Dans ces conditions, l’entreprise remporte sa procédure extrajudiciaire « UDRP » numéro D2023-2132… ainsi qu’une autre décision numéro D2023-1794 contre <sessun-us.com>.

Dans ce cas, le cybersquatteur chinois utilise le nom de domaine litigieux pour faire référence à un site de vente en ligne reproduisant la marque SESSÙN.

Il y affiche une gamme de vêtements, chaussures et accessoires pour femmes qui sont des produits contrefaisants ou du moins des produits dont la revente n’a pas été autorisée.

D’ailleurs, les photographies de présentation des produits sur le site Internet accessible via le nom de domaine litigieux sont les copies exactes des photographies extraites du site officiel.

De plus, les produits de marque « SESSUN » sont proposés avec une remise très importante, étayant le fait que les produits sont contrefaits ou du moins non autorisés.

Ces deux décisions démontrent qu’une marque de mode peut connaître différents types d’abus en ligne.

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Nouveau faux site officiel visant Gallery Dept. https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/faux-site-officiel-gallery-dept/ Tue, 10 Sep 2024 13:26:34 +0000 https://faux.fr/?p=2097 La marque de vêtements Gallery Dept. obtient le transfert d’un site prétendument officiel qui n’était pas autorisé par la société américaine.

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La marque de vêtements Gallery Dept. obtient le transfert d’un site prétendument officiel qui n’était pas autorisé par la société américaine.

GALLERY DEPT. est une marque de vêtements unisexe basée à Los Angeles, en Californie. Elle a été fondée par l’artiste et designer Josué Thomas.

Gallery Department, LLC, est, titulaire de diverses marques constituées ou incluant le signe GALLERY DEPT., comme GALLERY DEPT. une marque verbale internationale enregistrée en 2018.

La société de vêtements basée aux États-Unis est aussi titulaire du nom de domaine <gallerydept.com> depuis le 19 octobre 2014. A cet égard, elle l’utilise pour renvoyer à son site web officiel.

Pourtant, un tiers pakistanais a enregistré le nom de domaine litigieux <gallerydeptofficial.com> en mai 2022.

Il renvoie à un site Web qui semble proposer des produits identiques ou au moins similaires aux produits fabriqués et vendus par Gallery Dept.

En conséquence, l’entreprise américaine a engagé une procédure extrajudiciaire « UDRP » numéro D2022-4078 auprès de l’OMPI.

En effet, la marque GALLERY DEPT. est largement utilisée en relation avec ses vêtements. Le nom de domaine litigieux incorpore la marque GALLERY DEPT dans son intégralité. Il supprime simplement le point et en ajoute le mot « officiel » en anglais.

Un site prétendument officiel de Gallery Dept.

L’expert OMPI estime que la composition du nom de domaine litigieux comporte un risque d’affiliation implicite avec la marque.

De ce fait, il peut être considéré à tort comme le site web officiel de Gallery Dept.

La marque est mentionnée à de nombreuses reprises sur le faux site. Dans ce cas, il s’agit d’indications claires d’une activité illégale utilisant le nom de domaine litigieux. Les panels UDRP ont catégoriquement statué que l’utilisation d’un nom de domaine pour une activité illégale (par exemple, la vente de produits contrefaits, le phishing, l’usurpation d’identité ou d’autres types de fraude) ne peut jamais conférer des droits ou des intérêts légitimes à un défendeur.

Dans ce litige, le nom de domaine semble proposer des produits identiques ou au moins similaires aux produits Gallery Dept. à des prix réduits.

Ajouter « officiel » à la marque dans le nom de domaine d’un faux site est une pratique répandue. La marque de mode urbaine Trapstar a notamment obtenu le transfert d’un nom de domaine ainsi constitué. Il est arrivé la même chose aux marques de vêtements du rappeur américain Travis Scoot.

Même, les pistolets GLOCK ont remporté une procédure extrajudiciaire contre un nom de domaine contenant « official ».

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Un faux e-commerce City Beach de maillots de bain https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/city-beach-maillots-de-bain/ Tue, 03 Sep 2024 15:31:02 +0000 https://faux.fr/?p=2089 L’enseigne australienne City Beach gagne une procédure extrajudiciaire « UDRP » contre un faux site de maillots de bain. Il est vrai qu’en Australie, l’entreprise est un des leaders de la mode australienne. City Beach vend des maillots de bain tendance, du surf, du skate et de la mode urbaine pour femmes, hommes et enfants. Elle le […]

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L’enseigne australienne City Beach gagne une procédure extrajudiciaire « UDRP » contre un faux site de maillots de bain.

Il est vrai qu’en Australie, l’entreprise est un des leaders de la mode australienne. City Beach vend des maillots de bain tendance, du surf, du skate et de la mode urbaine pour femmes, hommes et enfants. Elle le fait en ligne et dans ses boutiques.

La société a commencé son activité en 1985 dans une petite boutique. L’établissement est alors situé juste à côté du centre commercial Queen Street à Brisbane, dans le Queensland.

Elle dispose désormais de son entrepôt et de son siège social australien. City Beach est reconnue comme l’une des plus grandes entreprises d’Australie dans le secteur de la vente au détail de vêtements multi-marques. Elle vend ainsi des produits estampillés Adidas, Billabong, Converse, Crocs, Nike SB ou Vans.

City Beach exporte également vers de nombreux pays à l’échelle internationale. Elle le fait notamment aux États-Unis d’Amérique. C’est son troisième marché le plus important après l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

La compagnie est propriétaire de plusieurs marques CITY BEACH dont CITY BEACH AUSTRALIA ou CITY BEACH USA.

En outre, la marque détient et exploite les noms de domaine (et les sites web associés) <citybeach.com> et <citybeach.com.au>.

Acheté sur le faux site City Beach, les maillots de bain ne sont jamais arrivés

Un tiers chinois a pourtant enregistré le nom de domaine litigieux <citybeachsale.com> en 2022. Les enregistrements de marques CITY BEACH sont antérieurs à l’enregistrement du nom de domaine litigieux.

De plus, le nom de domaine litigieux correspond à un site web sur lequel la marque et le logo CITY BEACH sont affichés.

Des images photographiques de mannequins portant des maillots de bain commercialisés par CITY BEACH et tirées du site officiel sont aussi reprises.

En conséquence, la marque a engagé une procédure extrajudiciaire « UDRP » numéro D2022-4558 auprès de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI).

En effet, le nom de domaine litigieux contient la marque CITY BEACH. Il ajoute seulement le terme « sale » (vente en anglais). L’ajout dans le nom de domaine litigieux du terme « sale » n’empêche évidemment pas de constater une similitude pouvant prêter à confusion avec la marque CITY BEACH.

Le représentant de la marque a tenté d’acheter des maillots de bain sur le site. Cependant, aucun produit n’a été reçu, malgré le fait que l’argent ait été pris.

L’utilisation du nom de domaine litigieux pour une activité illégale ne peut jamais conférer des droits ou des intérêts légitimes au cybersquatteur.

Ce n’est pas la première fois que de faux sites vendent des maillots de bain. Dans les colonnes de Faux.fr, nous avons notamment traité du litige visant la marque de maillots de bain Seafolly.

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Fermeture d’une fausse boutique du groupe de hip-hop américain OutKast https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/fausse-boutique-hip-hop-outkast/ Thu, 29 Aug 2024 06:17:38 +0000 https://faux.fr/?p=2083 OutKast, le célèbre groupe de hip-hop originaire d’Atlanta aux États-Unis, obtient la fermeture d’une boutique vendant des produits à leur effigie sans autorisation. Est-il nécessaire de rappeler que OutKast est l’un des duos musicaux les plus populaires et les plus connus aux États-Unis et ailleurs dans le monde ? Il est composé des artistes André 3000 […]

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OutKast, le célèbre groupe de hip-hop originaire d’Atlanta aux États-Unis, obtient la fermeture d’une boutique vendant des produits à leur effigie sans autorisation.

Est-il nécessaire de rappeler que OutKast est l’un des duos musicaux les plus populaires et les plus connus aux États-Unis et ailleurs dans le monde ?

Il est composé des artistes André 3000 et Big Boi. Tout au long de son histoire, à partir de 1993, OutKast a reçu six Grammy Awards. Le groupe a aussi vendu plus de 25 millions de disques. Le groupe a été largement salué par la critique. D’ailleurs, des publications telles que Rolling Stone et Pitchfork Media classent ses albums parmi les meilleurs de son époque.

Le duo s’est produit dans de grandes salles à travers les États-Unis ainsi que dans de grands festivals de musique à travers le monde. De plus, OutKast a également un nombre considérable d’abonnés sur les réseaux sociaux, dont plus de 2,5 millions d’abonnés sur Facebook.

High Schoolers, LLC est la société détentrice de la marque du groupe de hip-hop de renommée internationale OUTKAST enregistrée en 2003. A cet égard, il l’utilise pour commercialiser des biens et des services liés au groupe musical OutKast.

Un tiers a enregistré le nom de domaine litigieux <outkastmerch.com>. Il ne s’agit pas de Ms. Jackson ! D’après les informations WhoIs, le titulaire est en fait « zengyi xu » un résident chinois.

Dans ces conditions, l’entreprise détentrice des droits d’OutKast va initier la procédure extrajudiciaire numéro FA2303002036865 auprès du Forum.

Une prétendue boutique OutKast hébergée sur un nom de domaine cybersquatté

Le nom de domaine litigieux est pratiquement identique et similaire au point de prêter à confusion à la marque OUTKAST. En effet, il incorpore la marque dans son intégralité et ajoute simplement le terme « merch » (une abréviation de « merchandise »).

Le site web associé au nom de domaine litigieux est une boutique qui tente de se faire passer pour le détaillant de marchandises autorisé de la marque. Il propose ainsi à la vente des versions non autorisées des produits OutKast. Il ne s’agit pas d’une offre de bonne foi de biens ou de services ni d’une utilisation légitime non commerciale ou équitable.

De plus, le cybersquatteur a enregistré le nom de domaine litigieux en ayant réellement connaissance de la marque. En effet, la fausse boutique OutKast présente des photos du duo musical.

Enfin, High Schoolers n’a pas accordé de licence ni autorisé le cybersquatteur à utiliser sa marque.

Dans ces conditions, le contrefacteur s’est livré à une pratique d’enregistrement et d’utilisation du nom de domaine de mauvaise foi. Le groupe musical obtient le transfert du nom litigieux. Hey Ya!

Il est fréquent que de faux sites internet reprenant le nom de célébrités soient récupérés par ces dernières. Sur notre site Faux.fr, nous avons notamment relaté des litiges visant Victoria BECKHAM, Travis SCOTT ou Kanye WEST.

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Le prétendu site officiel de Trapstar est un faux https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/officiel-trapstar/ Fri, 19 Jul 2024 05:31:00 +0000 https://faux.fr/?p=2071 La marque de mode urbaine Trapstar remporte une procédure extrajudiciaire « UDRP » contre un nom de domaine l’associant à officiel et hébergeant un faux site. Trapstar a été fondée en 2008 par trois amis d’école de l’ouest de Londres : Mikey, Lee, Will, et Shabs. Le nom de « Trapstar » est un hommage à la trap music. Ce […]

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La marque de mode urbaine Trapstar remporte une procédure extrajudiciaire « UDRP » contre un nom de domaine l’associant à officiel et hébergeant un faux site.

Trapstar a été fondée en 2008 par trois amis d’école de l’ouest de Londres : Mikey, Lee, Will, et Shabs.

Le nom de « Trapstar » est un hommage à la trap music. Ce genre musical urbain a fortement influencé la culture hip-hop. Les fondateurs de la marque ont ainsi voulu retranscrire l’esprit rebelle et audacieux de ce genre musical dans leurs créations vestimentaires.

Dans un premier temps, les produits étaient annoncés sur des sites de médias sociaux tels que MySpace. Les vêtements étaient ensuite livrés dans des boîtes à pizza sous les marques TRAPSTAR et IT’S A SECRET.

Désormais, Trapstar est une marque mondiale de streetwear. Elle vend ses produits principalement via son site Web « trapstarlondon.com ». Elle les commercialise aussi lors d’événements « pop-up » dans les capitales de la mode du monde entier, notamment à Londres, Milan, Paris et New York. De par son histoire, Trapstar vend ses produits principalement au Royaume-Uni.

Cependant, elle exporte également ses produits dans plus de 100 pays à travers le monde, comme en Amérique du Nord, au Moyen-Orient, en Asie et en Australie.

Il est vrai que la marque est portée par des personnalités de renom. A$AP Rocky, Rihanna ou Kanye West portent les créations de la marque.

Cette dernière est protégée notamment au Royaume-Uni, dans l’Union Européenne ou aux États-Unis d’Amérique.

« Official » n’est pas officiel pour Trapstar

Un contrefacteur pakistanais a enregistré le nom de domaine <trapstarofficial.com>. Il l’a déposé le 7 juillet 2022. Le nom de domaine litigieux héberge un faux site web. Il prétend vendre des vêtements de marque TRAPSTAR.

En conséquence, l’entreprise anglaise a engagé une procédure extrajudiciaire « UDRP » numéro D2023-0732 auprès de l’OMPI. Après le dépôt de la plainte, le nom de domaine litigieux a redirigé les internautes vers le site Internet commercial « www.trapstar.ltd ». Ce dernier prétend aussi proposer des vêtements de la marque TRAPSTAR.

Le nom de domaine litigieux associe la marque au terme « officiel ». Cela n’empêche pas la marque TRAPSTAR d’être reconnaissable dans le nom de domaine litigieux.

Pour rappel, les règles « UDRP » de l’OMPI stipulant que : « Lorsque la marque pertinente est reconnaissable dans le nom de domaine litigieux, l’ajout d’autres termes (qu’ils soient descriptifs, géographique, péjoratif, dénué de sens ou autre) n’empêche pas de conclure à une similarité prêtant à confusion ».

Par ailleurs, la mauvaise foi du cybersquatteur est démontrée. En effet, au cours de la procédure, il a décidé de rediriger le nom de domaine litigieux vers un nom de domaine différent. Il était donc certainement au courant des droits et des prétentions de Trapstar.

En conséquence, la marque obtient le transfert du nom de domaine litigieux.

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Benetton signe une victoire face à une dizaine de sites de contrefaçon https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/benetton-contrefacon/ Tue, 07 May 2024 05:49:17 +0000 https://faux.fr/?p=2065 La marque de mode italienne, Benetton, remporte une procédure extrajudiciaire « UDRP » contre 14 sites de contrefaçon.

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La marque de mode italienne, Benetton, remporte une procédure extrajudiciaire « UDRP » contre 14 sites de contrefaçon.

Benetton Group est une entreprise de mode italienne. Elle a été fondée en 1965 par les frères et sœurs Benetton Luciano, Gilberto, Giuliana et Carlo. La société s’est ensuite développée entre les années 1970 et 1980. Elle a, notamment, ouvert de nombreuses boutiques dans le monde entier, notamment en Europe, aux États-Unis d’Amérique et au Japon. A cet égard, elle exporte 60 % de ses produits. Dans ces conditions, elle est présente dans plus de 120 pays avec 6 500 points de vente dans le monde.

La marque BENETTON, régulièrement utilisée depuis les années 1970, est devenue une marque connue dans le monde entier. Elle l’a notamment été grâce à des investissements importants en recherche et développement, en marketing et en publicité.

BENETTON a rapidement connu un grand succès à l’échelle internationale au cours des années 1980. Le photographe Oliviero Toscani est alors devenu le directeur créatif du groupe. Il a conduit à un changement d’orientation publicitaire vers la sensibilisation à diverses questions mondiales, telles que le racisme, le VIH et la religion.

Il existe de nombreuses campagnes publicitaires controversées et célèbres. Par exemple, il y a la campagne UNHATE, montrant les dirigeants mondiaux Barack Obama, le président chinois Hu Jintao et le dirigeant vénézuélien Hugo Chavez s’embrassant sur les lèvres.

En outre, la marque italienne souligne qu’il se concentre sur le respect de l’environnement. Elle utilise plus de 54 % de coton biologique et recyclé. Elle le fait après avoir entamé une collaboration avec Greenpeace dans le cadre de l’Engagement Detox afin d’éliminer 11 substances chimiques de sa production.

Enfin, l’entreprise de mode détient, entre autres, le nom de domaine <benetton.com> (enregistré le 5 septembre 1996) intégrant la marque BENETTON faisant notamment l’objet d’un très grand nombre d’enregistrements de marques.

Benetton victorieux face à la contrefaçon

Pourtant, 14 noms de domaine litigieux ont été déposés entre le 12 et le 15 novembre 2022. Ils hébergent tous une boutique en ligne affichant les produits et le logo de Benetton.

En conséquence, la marque a engagé une procédure extrajudiciaire « UDRP » numéro D2023-1769 auprès de l’OMPI.

Ils reproduisent la marque BENETTON dans son intégralité avec l’ajout de termes géographiques dans différentes langues comme l’Afrique du Sud, l’Argentine, l’Australie, le Canada, les Émirats Arabes Unis, l’Espagne, l’Italie, la Nouvelle-Zélande ou Singapour.

En outre, la composition des noms de domaine litigieux, intégrant entièrement la marque notoire Benetton avec des termes géographiques supplémentaires, comporte un risque d’affiliation implicite.

Les noms de domaine litigieux ont également été utilisés, depuis leur enregistrement, en relation avec des faux sites. Ils reproduisent sans autorisation les marques, visuels de produits et images officielles de Benetton.

Ils proposent à la vente de prétendus produits BENETTON à des prix réduits. Compte tenu des prix indiqués, ces produits sont de la contrefaçon Benetton.

Par ailleurs, après avoir pris connaissance des noms de domaine litigieux, Benetton a envoyé le 1er mars 2023 une première lettre de mise en demeure, suivie de rappels le 7 mars 2023 et le 28 mars 2023.

Elles sont restées lettre morte. Il est vrai que le titulaire est la société Web Commerce Communications. Cette entreprise malaisienne a déjà été impliquée dans des centaines de procédures extrajudiciaires similaires.

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Un réseau de faux sites Loro Piana démantelé https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/loro-piana/ Mon, 22 Apr 2024 03:45:25 +0000 https://faux.fr/?p=2056 La marque de luxe italienne Loro Piana remporte une procédure extrajudiciaire « UDRP » consolidée contre un réseau de faux sites internet.

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La marque de luxe italienne Loro Piana remporte une procédure extrajudiciaire « UDRP » consolidée contre un réseau de faux sites internet.

Loro Piana est une entreprise italienne spécialisée dans l’habillement et les produits textiles. Elle est considérée comme l’un des plus grands fabricants de cachemire. Dans la fabrication de tissus et de vêtements de luxe en cachemire ou en laine, c’est la première entreprise artisanale mondiale dans son domaine. La société italienne a été rachetée en décembre 2013 par la multinationale française de luxe LVMH (Louis Vuitton Moët Hennessy).

La marque italienne compte un total de 152 magasins, dont 135 en exploitation directe. En 2019, ses ventes ont atteint 1 milliard d’euros. Grâce à l’utilisation de longue date de la marque LORO PIANA, celle-ci est devenue connue dans le monde entier.

L’entreprise détient plusieurs marques déposées dont une de 2009. Pourtant, plusieurs cybersquatteurs ont enregistré les noms de domaine litigieux <frloropiana.com>, <loropianasale.com>, <loro-piana.store> et <loropianastore.xyz> en 2022. Ils ont tous été enregistrés après les dates d’enregistrement des marques.

En conséquence, la société a engagé une procédure extrajudiciaire consolidée numéro D2022-4343 auprès de l’OMPI.

Un faux site Loro Piana visant la France

Dans ce litige, il ressort clairement qu’il existe un enregistrement commun des noms de domaine litigieux.

En effet, ils utilisent le même service de whois prié. De plus, les quatre noms de domaine litigieux ont été enregistrés en moins de 10 jours en juillet 2022. Par ailleurs, ils utilisent tous les DNS de CLOUDFARE. En outre, les noms de domaine litigieux sont composés de mots identiques ou similaires. Enfin, ils renvoient à des sites web identiques ou similaires, avec une formulation promotionnelle identique.

Ainsi, les noms de domaine litigieux sont utilisés dans le but d’induire les clients potentiels en erreur.

Dans le cas de <frloropiana.com>, la marque Loro Piana est combinée avec les lettres « fr » qui sont une référence établie à la France dirigeant les clients vers un faux site en français.

Chaque site Internet reproduit des photographies des produits officiels de Loro Piana.

De plus, chaque site Web commence par la même phrase : « connu pour fournir un service client de qualité, supérieur et une sélection de produits » et continue avec les mêmes titres « Expérience client » et « Notre engagement envers vous » et conclut « Merci d’être client ! ».

Ainsi, les quatre noms de domaine litigieux ont été enregistrés et sont utilisés pour attirer intentionnellement, à des fins commerciales, les internautes vers les sites web du cybersquatteur en créant un risque de confusion avec les marques Loro Piana quant à la source, au parrainage, à l’affiliation ou à l’approbation des faux sites.

L’expert OMPI conclut donc que les quatre noms de domaine litigieux ont été enregistrés et sont utilisés de mauvaise foi par le fraudeur.

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