Archives des Contrefaçon - Faux.fr https://faux.fr/contrefacon/ Actualités sur l'anti-contrefaçon et le phishing : faux emails, faux sites web Tue, 09 Sep 2025 04:14:46 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.1 https://faux.fr/wp-content/uploads/2020/04/cropped-logo-faux-32x32.png Archives des Contrefaçon - Faux.fr https://faux.fr/contrefacon/ 32 32 Quand le confort des chaussures Kizik glisse entre les mains des escrocs https://faux.fr/contrefacon/quand-le-confort-des-chaussures-kizik-glisse-entre-les-mains-des-escrocs/ Tue, 09 Sep 2025 04:14:07 +0000 https://faux.fr/?p=2595 Les chaussures Kizik se distinguent par leur technologie innovante permettant de les enfiler sans utiliser les mains, offrant ainsi un confort optimal. Cependant, cette notoriété attire également des acteurs malveillants. Une décision extrajudiciaire UDRP illustre cette problématique.

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Les chaussures Kizik se distinguent par leur technologie innovante permettant de les enfiler sans utiliser les mains, offrant ainsi un confort optimal. Cependant, cette notoriété attire également des acteurs malveillants. Une décision extrajudiciaire UDRP illustre cette problématique.

Chaussures Kizik : une innovation en matière de confort

Kizik est une marque américaine de chaussures reconnue pour sa technologie « Handsfree Labs », permettant d’enfiler ses modèles sans utiliser les mains. Depuis sa création en 2017, la société a déposé plus de 200 brevets et propose une gamme variée de styles pour hommes, femmes et enfants. Leur site officiel, kizik.com, présente ces produits comme une solution pratique pour ceux recherchant confort et facilité d’utilisation.

UDRP Une décision UDRP marquante

Le National Arbitration Forum a ainsi rendu la décision FA2309002062438 en faveur de Kizik concernant huit noms de domaine litigieux :

  • kizik-canada.com

  • kizikcanadashoes.com

  • kizikusa.com

  • kizikusashoes.com

  • kizikusstore.com

  • kizikaustraliashoes.com

  • kizikshoes-nz.com

  • uk-kizikshoes.com

Ces noms de domaines étaient enregistrés par Web Commerce Communications Limited, une société malaisienne. Les sites associés imitaient l’apparence du site officiel de Kizik. Ils affichent alors la marque et des images de chaussures semblables aux modèles proposés par la marque. Cependant, ces sites ne vendaient pas réellement les produits. Au contraire, ils tentaient d’escroquer les consommateurs en leur faisant payer pour des articles qu’ils n’avaient pas l’intention de livrer. Le panel a conclu que ces domaines enfreignaient les droits de Kizik et a ordonné leur transfert à la société plaignante.

Web Commerce Communications : un acteur récurrent des arnaques en ligne

Web Commerce Communications Limited est un nom fréquemment associé à des pratiques de cybersquatting et d’escroqueries en ligne. Cette société a été impliquée dans plusieurs affaires similaires, enregistrant des noms de domaine trompeurs pour des sites imitant des marques légitimes. Ces sites proposent souvent des produits contrefaits ou inexistants, visant à duper les consommateurs. Pour en savoir plus sur les activités de ce défendeur, vous pouvez consulter notre page dédiée

Protéger sa marque et ses consommateurs

Cette affaire souligne l’importance pour les entreprises de surveiller activement l’enregistrement de noms de domaine similaires à leur marque. Les actions en vertu de la politique UDRP (Uniform Domain Name Dispute Resolution Policy) permettent de contester ces enregistrements abusifs et de protéger les consommateurs contre les arnaques en ligne. Il est essentiel de réagir rapidement face à de telles situations pour préserver l’intégrité de la marque et la confiance des clients.

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Sale affaire autour des produits sanitaires Grohe https://faux.fr/contrefacon/sale-affaire-autour-des-produits-sanitaires-grohe/ Mon, 08 Sep 2025 07:35:02 +0000 https://faux.fr/?p=2591 Les produits sanitaires Grohe occupent le centre de l’attention dans cette affaire UDRP, car la décision traite précisément du nom de domaine litigieux grohesale.com, jugé trop proche de la marque et utilisé de manière trompeuse.

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Les produits sanitaires Grohe occupent le centre de l’attention dans cette affaire UDRP, car la décision traite précisément du nom de domaine litigieux grohesale.com, jugé trop proche de la marque et utilisé de manière trompeuse.

Les produits sanitaires Grohe

GROHE est un fabricant allemand de produits sanitaires, reconnu pour ses solutions innovantes pour la salle de bains, la cuisine et les toilettes. Ses gammes incluent des mitigeurs, douches, robinets, baignoires, WC, lavabos, accessoires de salle de bains et systèmes encastrés. La marque se distingue par son design soigné, la technologie (comme SmartControl ou StarLight), ainsi que par ses engagements en matière d’économie d’eau et d’énergie. GROHE propose notamment des systèmes sanitaires encastrés, robinets haut de gamme, accessoires coordonnés et solutions en céramique comme Euro Ceramic.

Les enjeux de la protection de la marque en ligne de produits sanitaires Grohe

Contexte de la décision UDRP – grohesale.com

Le plaignant (Grohe AG) est titulaire de la marque GROHE, enregistrée à l’international. La plainte UDRP cible le domaine grohesale.com,  qui comprend intégralement la marque suivie du mot « sale », suggérant une promotion ou vente à prix réduit.

Le site du défendeur affichait des photos d’équipements de cuisine ou de salle de bains, souvent accompagnées de pourcentages de prix réduits. Le logo de Grohe apparaissait en haut des pages, sans aucun avertissement indiquant qu’il n’était pas lié à la marque officielle.

Analyse juridique selon la Politique UDRP

1. Identité ou similitude confondante

La marque GROHE est clairement reconnaissable dans le domaine litigieux. L’ajout du mot « sale » ne suffit pas à éviter une confusion, conformément aux principes édictés par WIPO Overview 3.0.

2. Droits ou intérêts légitimes du défendeur

Le défendeur n’a fourni aucune réponse ni preuve de droits ou d’usage légitime. Sa démarche visait à tromper les consommateurs en donnant l’illusion d’une affiliation à Grohe. En conséquence, le plaignant satisfait au critère de l’absence d’intérêts légitimes.

3. Enregistrement et utilisation de mauvaise foi

Le défendeur semble conscient de la réputation de Grohe, comme en témoigne l’usage du logo et du nom. L’ajout de « sale » vise clairement à exploiter la notoriété pour attirer des ventes. Le panel a conclu à un enregistrement et un usage en mauvaise foi, répondant au paragraphe 4(b)(iv) de la politique.

Décision et conséquences

Le panel UDRP a ordonné le transfert de grohesale.com au plaignant, Grohe AG. Le cas illustre une récupération réussie d’un nom de domaine trompeur.

Le recours aux produits sanitaires Grohe est la meilleure garantie d’authenticité. L’incident avec grohesale.com montre comment un nom de domaine trompeur peut nuire à l’image et à la sécurité des consommateurs. La décision UDRP (D2023-2737) illustre l’efficacité de la politique pour protéger les marques contre les usages abusifs.

Voir aussi

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Une vague de cybersquatting autour des maillots de bain Miraclesuit https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/une-vague-de-cybersquatting-autour-des-maillots-de-bain-miraclesuit/ Fri, 05 Sep 2025 16:16:46 +0000 https://faux.fr/?p=2585 La marque de maillots de bain Miraclesuit fait parler d'elle dans le domaine juridique. Trois noms de domaine , et ont été enregistrés sans autorisation. Ils utilisaient frauduleusement la marque et ses contenus pour tromper les internautes.

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La marque de maillots de bain Miraclesuit fait parler d’elle dans le domaine juridique. Trois noms de domaine <miraclesuitsale.shop>, <miraclesuitoutlet.shop> et <miraclesuitswimwear.shop> ont été enregistrés sans autorisation. Ils utilisaient frauduleusement la marque et ses contenus pour tromper les internautes.

MIRACLE SUIT est une marque américaine spécialisée dans les maillots de bain sculptants pour femmes. Elle existe depuis 1991 et se distingue par des modèles combinant confort, design et qualité. La marque propose ses produits sur miraclesuit.com et via des revendeurs agréés. Les maillots mettent en valeur la silhouette grâce à des tissus innovants. MIRACLE SUIT bénéficie d’une forte notoriété et protège son image par des droits de propriété intellectuelle stricts.

Analyse de l’UDRP autour des maillots de bain Miraclesuit

La société A & H Sportswear Co., Inc., propriétaire de la marque, a déposé une plainte UDRP contre Santa SAR, le registrant des trois domaines. Les sites associés à ces domaines prétendaient vendre les produits MIRACLE SUIT. Ils utilisaient des images et des textes copiés directement du site officiel. Cette pratique crée une confusion évidente et constitue un usage de mauvaise foi.

Le défendeur n’a pas répondu à la plainte. Il a également fourni une fausse adresse dans le registre WhoIS, aggravant l’infraction. Le panel UDRP a jugé que :

  • Les domaines sont confusément similaires à la marque, malgré l’ajout de termes génériques comme « sale », « outlet » ou « swimwear » et l’extension .shop.

  • Le défendeur n’a aucun droit légitime sur ces domaines.

  • L’enregistrement et l’utilisation des domaines montrent une mauvaise foi manifeste, car ils détournaient la clientèle en utilisant les contenus officiels de la marque.

Ainsi, le panel a ordonné le transfert immédiat des trois noms de domaine au profit de la marque. Cette décision FA2308002056411 renforce la protection des marques contre le cybersquatting et les sites frauduleux.

La vigilance pour les marques de maillots de bain

Les marques de swimwear doivent surveiller les enregistrements de noms de domaine similaires. Les sites frauduleux utilisent des techniques de phishing et de contrefaçon pour tromper les clients. Une surveillance proactive et des recours rapides, comme l’UDRP, permettent de protéger l’image et les revenus des marques.

Pour d’autres exemples de contrefaçons dans le secteur des maillots de bain, consultez notre rubrique : maillots de bain

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Jos. A. Bank taille un costume aux cybersquatteurs https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/jos-a-bank-taille-un-costume-aux-cybersquatteurs/ Wed, 03 Sep 2025 15:41:55 +0000 https://faux.fr/?p=2573 Jos. A. Bank affronte une controverse autour de deux noms de domaine litigieux. Dans cette affaire, un Panel UDRP traite des domaines et .

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Jos. A. Bank affronte une controverse autour de deux noms de domaine litigieux. Dans cette affaire, un Panel UDRP traite des domaines <josbankus.store> et <josbankoutlets.store>. Le plaignant allègue que ces domaines créent une confusion évidente avec sa marque. Il demande leur transfert. Le défendeur héberge du contenu qui semble vendre des articles de Jos. A. Bank, sans autorisation.

Présentation de la marque Jos. A. Bank

Jos. A. Bank est une marque américaine spécialisée dans la mode masculine. Elle propose des costumes, chemises, cravates et accessoires élégants pour hommes. La marque est reconnue pour son style classique nord-américain, ses tissus de qualité et ses services en ligne via son site officiel. Elle existe depuis longtemps et se distingue par des costumes professionnels modernes et un service client en magasin ou en ligne (site officiel : josbank.com).

Contexte de la décision UDRP

Jos. A. Bank et les noms de domaine litigieux

Le Panel note dans ce litige FA2307002053981 que les noms de domaine <josbankus.store> et <josbankoutlets.store> reprennent clairement la marque Jos. A. Bank. Ils sont donc confusément similaires, même si les extensions .store sont différentes. L’ajout de termes génériques comme « us » ou « outlets » ne suffit pas à dissiper la confusion. L’élément identique ou similaire est donc retenu.

Le Panel observe que le défendeur connaît clairement la marque Jos. A. Bank. Il imite l’identité visuelle ou verbale de la marque. Il suggère qu’il vend des produits originaux ou affiliés. Cela prouve une connaissance réelle des droits du plaignant, et une volonté d’usurpation d’identité numérique. Le Panel conclut que le défendeur a agi de mauvaise foi.

L’absence de droits ou légitimer l’intérêt

Le défendeur ne présente aucune autorisation de la marque paraître utilisable pour les noms de domaine. Il ne montre pas qu’il est un distributeur légitime ou affilié. Il a créé ou acquis ces noms de domaine pour profiter de la notoriété de la marque et attirer des clients en recherche d’articles Jos. A. Bank. Il ne démontre aucun droit ou intérêt légitime.

Mauvaise foi avérée

Le Panel établit que le défendeur a procédé à l’enregistrement et l’utilisation des domaines dans un but commercial frauduleux. Il cherche clairement à tromper les internautes, à générer du trafic ou à vendre des produits contrefaits ou non autorisés. Il s’agit d’un cas typique de cybersquatting au regard de la politique UDRP : mauvaise foi dans l’enregistrement, commande de confusion, absence d’intérêt légitime, exploitation de la marque.

Le Panel ordonne le transfert des deux noms de domaine litigieux au profit de Jos. A. Bank. Les critères UDRP sont remplis : similitude, absence de droits, mauvaise foi.

Cette décision confirme l’utilité d’une surveillance rigoureuse. Elle illustre clairement comment les noms de domaine peuvent servir à usurper une marque pour vendre de la contrefaçon ou orienter vers du phishing.

Liens et ressources utiles

Pour suivre d’autres affaires similaires concernant la contrefaçon de marques de vêtements, consultez notre rubrique dédiée : Affaires de contrefaçon ciblant des marques de vêtements

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Faux sites PetSafe : quand la confiance des maîtres est mise en laisse https://faux.fr/contrefacon/faux-sites-petsafe-quand-la-confiance-des-maitres-est-mise-en-laisse/ Tue, 02 Sep 2025 04:35:21 +0000 https://faux.fr/?p=2569 Les faux sites PetSafe représentent une menace croissante pour les propriétaires d’animaux et pour la réputation de la marque. Deux décisions récentes rendues dans le cadre de la procédure UDRP (Uniform Domain-Name Dispute-Resolution Policy) illustrent comment des cybersquatteurs ont exploité la notoriété de PetSafe pour vendre en ligne de la contrefaçon.

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Les faux sites PetSafe représentent une menace croissante pour les propriétaires d’animaux et pour la réputation de la marque. Deux décisions récentes rendues dans le cadre de la procédure UDRP (Uniform Domain-Name Dispute-Resolution Policy) illustrent comment des cybersquatteurs ont exploité la notoriété de PetSafe pour vendre en ligne de la contrefaçon.

PetSafe est un leader mondial dans les solutions pour animaux de compagnie. La marque conçoit des produits de confinement, de dressage et de style de vie afin d’améliorer la sécurité et le bien-être des animaux. Son catalogue inclut des clôtures anti-fugue, des colliers éducatifs, des fontaines à eau, ainsi que de nombreux accessoires innovants. L’entreprise aide les maîtres à vivre en harmonie avec leurs compagnons et à leur offrir un quotidien plus sûr et plus confortable. Forte d’une réputation internationale, PetSafe bénéficie d’une marque protégée dans de nombreuses juridictions.

Faux sites PetSafe et procédures UDRP récentes

Deux noms de domaine ont été récemment ciblés dans le cadre de procédures UDRP, démontrant des usages manifestement abusifs.

  • Le premier nom de domaine, <petsafeshopus.com> (décision FA2409002115272), a redirigé vers un site prétendant vendre les produits PetSafe. L’exploitant avait utilisé la marque PETSAFE ainsi que le logo officiel en titre de page. L’objectif était clair : tromper les internautes en leur faisant croire à un site marchand authentique.

  • Le second nom de domaine, <petsafesale.com> (décision FA2308002057131), a conduit à un site affichant de manière visible le logo PETSAFE et de nombreuses occurrences de la marque verbale. Les produits proposés semblaient identiques ou similaires à ceux commercialisés par PetSafe. Là encore, il s’agissait d’une tentative de confusion pour attirer les consommateurs vers de la contrefaçon.

Dans les deux affaires, les experts UDRP ont reconnu que les défendeurs n’avaient aucun droit ni intérêt légitime sur les noms de domaine. L’usage frauduleux de la marque enregistrée PETSAFE, associé à des activités commerciales concurrentes, a suffi pour caractériser la mauvaise foi. Les transferts ont donc été ordonnés au profit du plaignant.

Pourquoi ces faux sites PetSafe posent un problème juridique et économique

Les faux sites PetSafe soulèvent plusieurs risques. Pour les consommateurs, ils engendrent un danger direct : produits contrefaits, absence de garanties, problèmes de sécurité pour les animaux. Pour la marque, ils entraînent une dilution de l’image et une perte de confiance des clients. Ces pratiques relèvent à la fois de la contrefaçon de marque et du cybersquatting.

Le mécanisme UDRP permet aux titulaires de marques comme PetSafe d’obtenir rapidement la suppression ou le transfert des noms de domaine frauduleux. C’est un outil essentiel pour protéger les droits de propriété intellectuelle face à des usurpateurs qui cherchent à profiter de la réputation d’une entreprise reconnue.

Vers une vigilance accrue face aux contrefaçons en ligne

Ces affaires démontrent que les fraudeurs ciblent de plus en plus les marques spécialisées dans les produits pour animaux. PetSafe n’est pas un cas isolé. De nombreuses autres enseignes doivent lutter contre des imitations en ligne, souvent créées dans le but de vendre de la contrefaçon ou d’exploiter des données personnelles.

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter notre rubrique dédiée aux affaires de faux sites visant les produits pour animaux de compagnie

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Les cadeaux Natural Life piégés dans un faux paquet numérique https://faux.fr/contrefacon/les-cadeaux-natural-life-pieges-dans-un-faux-paquet-numerique/ Sat, 30 Aug 2025 05:13:32 +0000 https://faux.fr/?p=2561 Les cadeaux Natural Life attirent les consommatrices, mais certains sites détournent cette popularité pour tromper les internautes. C’est exactement ce qui s’est produit avec le nom de domaine litigieux naturallifesale.com, objet d’une décision UDRP. Derrière une apparence de boutique de cadeaux bohèmes se cachait en réalité une utilisation frauduleuse de la marque, destinée à capter […]

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Les cadeaux Natural Life attirent les consommatrices, mais certains sites détournent cette popularité pour tromper les internautes. C’est exactement ce qui s’est produit avec le nom de domaine litigieux naturallifesale.com, objet d’une décision UDRP. Derrière une apparence de boutique de cadeaux bohèmes se cachait en réalité une utilisation frauduleuse de la marque, destinée à capter du trafic et à profiter indûment de la notoriété de Natural Life.

Présentation de Natural Life

Natural Life est une marque américaine de vêtements, accessoires et cadeaux bohèmes pour femmes. Elle propose une gamme variée : des articles de décoration, des vêtements aux imprimés paisley, des bijoux, des objets lifestyle uniques. La marque met en avant un style bohème, féminin, chaleureux, avec un fort accent sur les petits cadeaux, la personnalisation et des produits de qualité. Elle vise un public féminin qui recherche des objets charmants, colorés et inspirants, à offrir ou à se faire plaisir.

Contexte juridique de la décision UDRP

Dans cette procédure UDRP FA2306002051379, le plaignant est la marque Natural Life. Il conteste l’enregistrement du domaine naturallifesale.com. Le défendeur a mis en ligne un site qui se présente comme une boutique de « cadeaux Natural Life » à prix réduits. Le site détourne les utilisateurs vers une offre commerciale non autorisée, prétend vendre des produits de la marque. Cela ne constitue ni une offre de bonne foi, ni une utilisation non commerciale loyale. L’utilisation du nom de marque est manifestement illicite.

Le plaignant conteste trois éléments requis par l’UDRP :

  1. Similitude entre le domaine litigieux et la marque : le domaine reproduit Natural Life + « sale », ce qui est déroutant.

  2. Droits ou intérêts légitimes du défendeur : aucun lien contractuel ou licence n’existe. Le site n’est pas un site officiel.

  3. Enregistrement et utilisation de mauvaise foi : le défendeur détourne sciemment l’image de la marque pour attirer des internautes et générer du profit illégal, en proposant des produits non autorisés ou contrefaits.

La décision conclut que ces trois éléments sont remplis. Le domaine naturallifesale.com est transféré au plaignant.

Analyse juridique des imitations de cadeaux Natural Life

Le nom de domaine reproduit intégralement la marque Natural Life, plus le terme générique « sale ». Selon la jurisprudence UDRP, cela suffit à établir une similitude trompeuse. Le défendeur ne démontre aucun intérêt légitime ou usage licite : il ne vend pas réellement des produits Natural Life, mais des imitations ou des articles de contrefaçon, ou prétend le faire. Cela est contraire à la bonne foi.

L’intention trompeuse apparaît : détourner l’image de la marque vers un profit commercial. Cela constitue un usage de mauvaise foi. Le transfert du domaine au plaignant est la sanction prévisible.

Enjeux pour les utilisateurs et la marque

Les internautes cherchent des cadeaux Natural Life souvent par un esprit de confiance ou par affection pour le style bohème. Ils risquent d’atterrir sur un site non officiel, potentiellement frauduleux. Ils subissent un risque de phishing, de contrefaçon ou d’escroquerie.

Du point de vue de la marque, cette affaire montre l’importance de surveiller ses noms de domaine, d’agir rapidement contre les enregistrements abusifs et de recourir aux procédures UDRP pour rétablir la sécurité perçue par les consommateurs.

Cet exemple illustre parfaitement pourquoi la surveillance proactive des noms de domaine est cruciale pour protéger l’image de marque, les droits des consommateurs et éviter tout risque légal. Le terme cadeaux Natural Life est générateur de trafic, mais aussi de contrefaçons.

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Quand un tiret ouvre la porte à la contrefaçon de sacs MKF https://faux.fr/contrefacon/quand-un-tiret-ouvre-la-porte-a-la-contrefacon-de-sacs-mkf/ Thu, 28 Aug 2025 08:39:20 +0000 https://faux.fr/?p=2550 Une décision UDRP a ordonné le transfert du nom de domaine mkf-collection.com à JRL Imports, Inc, titulaire de la marque de sacs MKF. Le panel a appliqué la Politique UDRP. Il a retenu la contrefaçon et l’usurpation d’identité. Le tout au détriment des consommatrices et de la marque. La marque MKF Collection appartient à JRL […]

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Une décision UDRP a ordonné le transfert du nom de domaine mkf-collection.com à JRL Imports, Inc, titulaire de la marque de sacs MKF. Le panel a appliqué la Politique UDRP. Il a retenu la contrefaçon et l’usurpation d’identité. Le tout au détriment des consommatrices et de la marque.

La marque MKF Collection appartient à JRL Imports, Inc. Elle commercialise des sacs à main, des pochettes et des accessoires en cuir végan. La promesse reste claire : style, praticité et prix accessibles. Le site officiel mkfcollection.com présente des collections variées. Il met en avant des modèles urbains et élégants. La clientèle vise un public large et connecté. La marque communique en ligne de façon soutenue. Elle valorise l’éthique et l’image. Elle défend donc activement ses actifs numériques.

Sacs MKF : décision UDRP et éléments clés

Le défendeur a enregistré mkf-collection.com auprès du registrar Chengdu West Dimension Digital Technology Co., Ltd. Puis, il a utilisé ce nom de domaine pour un site qui se présentait comme officiel. Le site a repris la dénomination MKF COLLECTION. Il a affiché des photographies des produits de la marque. Il a proposé des articles concurrents et contrefaits.
Ainsi, le défendeur a cherché à tromper les internautes. Il a capté un trafic légitime. Il a détourné l’attractivité de la marque.

Dans la décision FA2306002048900, le panel a jugé les trois critères UDRP remplis :

  • Similarité : le domaine reprend la marque MKF COLLECTION. Il ajoute seulement un tiret et le .com. Cette adjonction ne crée aucune différence distinctive.

  • Droits / intérêts légitimes : JRL Imports n’a donné aucune autorisation. Le défendeur n’est pas connu sous ce nom. Il n’a pas procédé à une offre de bonne foi.

  • Mauvaise foi : le site a usurpé l’identité du plaignant. Il a exploité la notoriété des Sacs MKF. Il a proposé de la contrefaçon. L’intention de parasitisme est évidente.

En conséquence, le panel a ordonné le transfert du nom de domaine au profit de JRL Imports, Inc.

Le faux site a exploité la confusion

Le site litigieux a copié l’univers de la marque. Il a reproduit des éléments protégés. Il s’est fait passer pour l’entité officielle. Par ce stratagème, il a redirigé les acheteuses vers une offre illicite.
De plus, la page a affiché des mentions commerciales trompeuses. Elle a suggéré une origine authentique. Elle a masqué la véritable provenance des produits.

Cette méthode perturbe le marché. Elle érode la confiance. Elle expose les consommatrices à un risque réel. Enfin, elle porte atteinte à la marque et à ses distributeurs.

Le tiret, détail décisif : mkfcollection.com vs mkf-collection.com

Le site officiel reste mkfcollection.com. Le contrefacteur a profité d’une variante non réservée : mkf-collection.com. Un tiret a suffi pour créer un jumeau trompeur.

Donc, toute marque composée de deux termes doit sécuriser les deux versions : avec et sans tiret. Ce réflexe réduit les risques.

Il bloque de nombreuses tentatives d’usurpation. Il évite des litiges coûteux.

En pratique, une politique de dépôts défensifs couvre aussi les extensions majeures. Elle vise les fautes de frappe évidentes. Elle inclut les variantes géographiques clés. Ainsi, l’écosystème numérique reste maîtrisé.

Bonnes pratiques pour les titulaires de marques

Adoptez une approche active. Puis, documentez chaque incident. Enfin, agissez vite.

  1. Réservez les variantes : avec et sans tiret.

  2. Surveillez les dépôts récents et les nouveaux sites.

  3. Tracez les preuves : captures, en-têtes, paniers tests.

  4. Déclenchez une action UDRP dès les premiers indices.

  5. Informez vos clientes : liens officiels, canaux sûrs, alertes.

Ces mesures limitent la confusion. Elles renforcent la protection. Elles accélèrent la réponse en cas d’attaque.

Pour aller plus loin

Vous souhaitez analyser d’autres dossiers de contrefaçon de sacs ? Consultez notre rubrique dédiée 👉 https://faux.fr/tag/contrefacon-sac/

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Quand de fausses chaussures Kodiak font faux pas : la marque piétine sur les noms de domaine litigieux https://faux.fr/contrefacon/lutte-contrefacon-chaussures-marque/quand-de-fausses-chaussures-kodiak-font-faux-pas-la-marque-pietine-sur-les-noms-de-domaine-litigieux/ Thu, 21 Aug 2025 14:54:04 +0000 https://faux.fr/?p=2541 Deux noms de domaines litigieux ont visé la marque de chaussures Kodiak : et . Ils ont servi de vitrines commerciales trompeuses en exploitant le nom KODIAK.

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Deux noms de domaines litigieux ont visé la marque de chaussures Kodiak : <kodiakbootssverige.com> et <kodiakshoescanada.com>. Ils ont servi de vitrines commerciales trompeuses en exploitant le nom KODIAK. Ils ont copié logos, signes figuratifs et visuels officiels. Ainsi, ils ont créé une confusion immédiate chez l’internaute.

Kodiak, une marque forte et centenaire

Kodiak incarne la botte de travail robuste. Depuis 1910, la marque conçoit des chaussures pour le terrain, la ville et les métiers exigeants. Elle revendique une offre de sécurité, de confort et de durabilité. Son site officiel met en avant un héritage canadien clair. Le positionnement reste simple : fabriquer des bottes de qualité pour les usages réels. De plus, l’assortiment couvre le quotidien et les environnements professionnels. Cette promesse légitime la vigilance face aux détournements, surtout lorsque des acteurs tiers utilisent la marque pour attirer un faux trafic et vendre des produits non autorisés.

Des sites “miroirs” qui usurpent la marque

Les deux noms de domaine ont affiché des boutiques en ligne. Ils ont « promis » des bottes et chaussures Kodiak à prix attractifs. En réalité, les pages ont repris la marque KODIAK, ses représentations et des images provenant de l’univers officiel. Donc, l’internaute a perçu un site “de la marque”. C’était l’objectif. Or, cette construction détourne la réputation et la confiance. Elle capte des ventes au détriment du titulaire légitime. Elle expose aussi l’acheteur à de la contrefaçon et à la fraude au paiement.

Le test UDRP, point par point

La Politique UDRP repose sur trois critères. D’abord, la similarité : les signes « KODIAK » dominent les deux domaines. L’ajout de termes géographiques ou produits (“boots”, “shoes”, “sverige”, “canada”) n’a pas suffi. Ensuite, l’absence de droits : aucun mandat, aucune licence, aucun usage loyal n’a été établi. Les sites ont visé une activité commerciale, non une fan page ou un revendeur autorisé. Enfin, la mauvaise foi : les contenus ont copié la marque et ses visuels. Par conséquent, l’intention de se faire passer pour la source officielle ressort clairement. Le schéma est typique du cybersquatting marchand.

Chaussures Kodiak : confusion, détournement, et décision de transfert

Le panel a constaté l’imitation dans cette décision D2023-2359. Il a noté la reproduction de signes officiels et de photos produits. Par ailleurs, il a retenu l’absence d’intérêt légitime. Il a conclu à un enregistrement et un usage de mauvaise foi. Ainsi, la décision a ordonné le transfert de <kodiakbootssverige.com> et <kodiakshoescanada.com>. Cette issue protège la marque. Elle protège aussi le consommateur. Elle rappelle surtout l’efficacité de la voie extrajudiciaire quand la preuve est documentée.

Un défendeur récurrent : Web Commerce Communications

Le défendeur identifié dans ce dossier, Web Commerce Communications, revient souvent dans des affaires comparables. Son mode opératoire est connu : multiplier des domaines thématiques, mimer les marques et drainer un trafic confus. L’objectif est simple : monétiser une apparence de légitimité. Dès lors, la veille devient essentielle. Les titulaires doivent réagir vite et documenter chaque capture d’écran, chaque page produit et chaque élément de tromperie. Pour suivre d’autres dossiers impliquant cet acteur, consultez notre rubrique dédiée : Web Commerce Communications

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Un site frauduleux de Jonathan Adler au design copié-collé cible la France https://faux.fr/contrefacon/un-site-frauduleux-de-jonathan-adler-au-design-copie-colle-cible-la-france/ Tue, 19 Aug 2025 04:48:50 +0000 https://faux.fr/?p=2534 Jonathan Adler a été au centre d’une décision extrajudiciaire UDRP concernant le nom de domaine litigieux visant la France.

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Jonathan Adler a été au centre d’une décision extrajudiciaire UDRP concernant le nom de domaine litigieux <fr-jonathanadler.com> visant la France. L’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) a tranché en faveur du plaignant et a ordonné le transfert du nom de domaine, utilisé pour commercialiser en ligne de faux produits.

Jonathan Adler, une référence mondiale du design

La société Jonathan Adler Enterprises, LLC est un acteur majeur de la décoration d’intérieur et du design. Fondée par le créateur Jonathan Adler, elle a ouvert sa première boutique à New York en 1998. Depuis, la marque a développé un réseau international de magasins, une activité e-commerce et des partenariats de licence. Son site officiel jonathanadler.com propose une large gamme de meubles, luminaires, textiles et accessoires. Le style Jonathan Adler allie luxe, modernité et originalité. Cette identité forte fait de la marque une référence internationale dans l’univers de la décoration contemporaine.

Un site frauduleux imitant le site officiel

Le nom de domaine <fr-jonathanadler.com> a été enregistré par un particulier basé à Hong Kong. Le site a alors redirigé vers un site en français imitant le site officiel du plaignant. La ressemblance était frappante : logo similaire, mise en page copiée et utilisation directe des photographies issues du site officiel. Le site proposait à la vente des articles identiques à ceux commercialisés par Jonathan Adler. Les prix étaient largement inférieurs à la réalité, ce qui révélait la nature frauduleuse des offres.

L’inclusion du préfixe « fr » ne réduisait en rien la confusion. Au contraire, elle renforçait l’illusion qu’il s’agissait de la version française du site officiel, une pratique courante dans les affaires de cybersquattage et de contrefaçon.

Analyse juridique de la décision UDRP

Le collège d’experts de l’OMPI a appliqué les critères classiques de la procédure UDRP :

  • Identité ou similarité trompeuse : le nom de domaine reprenait intégralement la marque JONATHAN ADLER. L’ajout de « fr » ne suffisait pas à distinguer le site frauduleux.

  • Absence de droits ou d’intérêts légitimes : le défendeur n’avait reçu aucune autorisation. Il n’était pas revendeur agréé et ne respectait pas les conditions du « Oki Data test », notamment l’absence de transparence sur la relation avec le titulaire de la marque.

  • Mauvaise foi : le site reprenait les produits, images et même l’identité du créateur Jonathan Adler afin de tromper les consommateurs et générer un gain commercial. Une preuve supplémentaire de mauvaise foi reposait sur le fait qu’un internaute avait déjà été induit en erreur en pensant visiter le site officiel.

Au vu de ces éléments, l’expert a ordonné le transfert du nom de domaine au plaignant dans cette décision D2023-1297.

Un signal fort pour la protection des marques

Cette décision illustre la vigilance nécessaire pour les marques internationales comme Jonathan Adler en France. Les fraudeurs exploitent souvent la notoriété d’une marque en ajoutant un indicatif géographique comme « fr », « uk » ou « eu » afin de légitimer un site frauduleux. Ces pratiques trompent les consommateurs et nuisent à l’image des entreprises.

Les procédures UDRP constituent un outil rapide et efficace pour obtenir le transfert de noms de domaine enregistrés en violation des droits de propriété intellectuelle. Elles permettent aux marques de réagir face aux tentatives d’usurpation et de contrefaçon en ligne.

Le cas <fr-jonathanadler.com> rappelle que les titulaires de marques doivent surveiller activement leurs actifs numériques. La mise en place d’une stratégie de protection et de récupération des noms de domaine reste essentielle. La décision UDRP rendue au bénéfice de Jonathan Adler envoie un message clair : l’usurpation de marque en ligne, même habillée de design, reste une contrefaçon sanctionnée.

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Les copies mal ajustées des vêtements Jigsaw https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/les-copies-mal-ajustees-des-vetements-jigsaw/ Mon, 18 Aug 2025 08:17:13 +0000 https://faux.fr/?p=2529 Les vêtements Jigsaw se trouvent au cœur d’un litige UDRP concernant les noms de domaine et . Les sites exploitaient la réputation de la marque. Ils créaient une confusion directe avec l’offre officielle.

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Les vêtements Jigsaw se trouvent au cœur d’un litige UDRP concernant les noms de domaine <jigsawsale.com> et <fashionjigsaw.com>. Les sites exploitaient la réputation de la marque. Ils créaient une confusion directe avec l’offre officielle.

La marque britannique Jigsaw et son univers

Fondée en 1970, Jigsaw incarne une mode britannique élégante et durable. Son site officiel, jigsaw-online.com, présente des collections contemporaines pour femmes et hommes. La maison privilégie des coupes nettes, des matières de qualité et une fabrication soignée. Elle défend un style intemporel, avec des pièces que l’on porte longtemps. Cette approche attire un public fidèle. Elle attire aussi, hélas, des imitateurs en ligne.

Vêtements Jigsaw : contexte et protection de la marque

D’abord, le nom de domaine <fashionjigsaw.com> a affiché un site web utilisant la marque JIGSAW. Le site a repris le logo, l’identité visuelle et des contenus du plaignant. Surtout, il a proposé une offre de produits. En clair, le nom de domaine litigieux <fashionjigsaw.com> donnait lieu à un site Web affichant la marque JIGSAW et le contenu du site Web du plaignant, ainsi qu’à une offre de vêtements. Ensuite, <jigsawsale.com> a servi d’appel. Il a redirigé les internautes vers <fashionjigsaw.com> afin d’amplifier le trafic et la confusion.

Consolidation : un contrôle commun plus probable qu’improbable

Le Panel a traité la question de la consolidation des défendeurs. Il a relevé plusieurs indices concordants :

  • <jigsawsale.com> a redirigé vers <fashionjigsaw.com> ;
  • la redirection de <jigsawsale.com> est intervenue après la notification de la plainte au Défendeur Dbfg Rbggf ;
  • le contenu affiché sous <fashionjigsaw.com> est quasi identique à celui précédemment publié sous <jigsawsale.com> ;
  • les mêmes coordonnées figurent sur les deux sites ;
  • les deux noms de domaine contiennent la marque JIGSAW dans son intégralité, adjointe à un terme descriptif (“sale” et “fashion”).

Compte tenu de ces éléments, le Panel a jugé qu’un contrôle commun paraissait plus probable qu’improbable. Dès lors, la consolidation des multiples défendeurs s’est révélée équitable pour la Partie. Cette étape a permis une instruction efficace et cohérente.

Application des trois critères UDRP

Premier critère – Similarité. Les deux noms de domaine reproduisent JIGSAW dans son entièreté. Ils ajoutent un terme générique. Le risque de confusion est élevé. Il est immédiat.

Deuxième critère – Absence de droit ou d’intérêt légitime. Les défendeurs n’ont présenté aucun mandat. Ils n’ont établi aucun usage loyal. Ils ont copié la marque et des éléments du site officiel pour vendre des produits.

Troisième critère – Enregistrement et usage de mauvaise foi. Les défendeurs ont attiré des internautes vers un site qui imite l’offre officielle. Ils ont redirigé un nom de domaine vers l’autre après la plainte. Ils ont tiré avantage de la renommée de Jigsaw. Les faits démontrent une volonté de tromper.

En conséquence, le Panel a ordonné le transfert de <jigsawsale.com> et <fashionjigsaw.com> au profit du plaignant.

Bonnes pratiques pour les titulaires : surveiller, agir, documenter

Cette affaire D2023-2023 fournit des enseignements concrets. D’abord, surveiller les enregistrements contenant la marque et des termes descriptifs liés aux vêtements Jigsaw. Ensuite, agir vite en cas de copie du contenu officiel ou de redirection suspecte. Enfin, documenter les preuves : captures, historiques, coordonnées, flux de redirection. Ces éléments facilitent la consolidation et la démonstration de la mauvaise foi.

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