Archives des Contrefaçon - Faux.fr https://faux.fr/contrefacon/ Actualités sur l'anti-contrefaçon et le phishing : faux emails, faux sites web Wed, 25 Jun 2025 04:43:19 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.1 https://faux.fr/wp-content/uploads/2020/04/cropped-logo-faux-32x32.png Archives des Contrefaçon - Faux.fr https://faux.fr/contrefacon/ 32 32 Deux sites cloués pour contrefaçon la marque Festool https://faux.fr/contrefacon/contrefacon-marque-festool/ Wed, 25 Jun 2025 03:39:34 +0000 https://faux.fr/?p=2425 La marque Festool a obtenu la transfert de deux noms de domaine frauduleux grâce à une procédure UDRP. Ces noms de domaine imitaient à la fois le nom de la marque et l’apparence de son site officiel.

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La marque Festool a obtenu la transfert de deux noms de domaine frauduleux grâce à une procédure UDRP. La décision rendue par l’OMPI concerne les noms de domaines <discountfestool.com> et <storefestool.com>. Ces noms de domaine imitaient à la fois le nom de la marque et l’apparence de son site officiel.

Marque Festool : une référence dans les outils professionnels

Festool est une marque allemande spécialisée dans les outils électroportatifs haut de gamme. Elle s’adresse aux professionnels de la menuiserie, de la construction et de la rénovation. Sur son site festool.fr, elle propose des produits robustes et précis : ponceuses, scies, perceuses, fraiseuses, aspirateurs et accessoires. La marque se distingue par la qualité de fabrication, l’innovation et la fiabilité de ses machines.

Des sites contrefaisants aux apparences trompeuses

Les noms de domaine <discountfestool.com> et <storefestool.com> redirigeaient vers deux sites Web. Ces sites copiaient la structure, les couleurs et le design du site officiel de Festool. Ils affichaient également des photographies officielles des produits, identiques à celles publiées sur le site de la marque.

Le défendeur allait plus loin. Il revendiquait même un droit d’auteur sur ce contenu, alors qu’il l’avait manifestement reproduit sans autorisation. Cette stratégie visait à tromper les internautes, en leur faisant croire à un site affilié ou autorisé par la marque Festool.

Une analyse juridique classique mais efficace

Le panel de l’OMPI a suivi la logique habituelle en matière de procédure UDRP. Il a reconnu que :

  • Les noms de domaine portaient atteinte à la marque Festool, protégée à l’échelle internationale.

  • Le défendeur n’avait aucun droit ni intérêt légitime sur les noms.

  • L’enregistrement et l’usage des domaines avaient été faits de mauvaise foi, dans l’intention de tirer profit de la réputation de Festool.

Le plaignant a démontré que les sites n’étaient ni autorisés ni partenaires. Aucune preuve ne permettait d’établir un usage légitime ou non-commercial. Le défendeur n’a pas répondu à la plainte.

Une marque bien protégée sur Internet

La décision confirme l’importance de la surveillance des noms de domaine. Grâce à cette procédure UDRP, la marque Festool a pu stopper rapidement un usage abusif. Elle a aussi pu reprendre le contrôle sur des noms de domaines nuisibles à sa réputation.

Le panel de l’OMPI a ordonné le transfert immédiat des deux noms de domaine à la société TTS Tooltechnic Systems AG & Co. KG, titulaire de la marque.

L’affaire D2023-1374 montre comment des outils comme l’UDRP permettent de défendre efficacement une marque contre le cybersquatting. En cas d’usurpation d’identité, le design du site, les images utilisées et le nom de domaine sont des indices déterminants. Ici, la marque Festool a agi avec diligence et a obtenu une décision claire en sa faveur.

D’autres marques proposant des outils liés au bricolage ont déjà connu des cas similaires de faux sites internet.

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Médicament Plaquenil : le cybersquatting du nom de domaine plaquenilkart.com sanctionné https://faux.fr/contrefacon/detection-contrefacon-medicaments/medicament-plaquenil-cybersquatting-nom-de-domaine/ Fri, 20 Jun 2025 06:12:14 +0000 https://faux.fr/?p=2407 Le médicament Plaquenil a fait l’objet d’une procédure UDRP engagée par SANOFI. En effet, le nom de domaine <plaquenilkart.com> renvoyait vers un site actif. Celui-ci proposait illégalement des produits pharmaceutiques à prix réduits, dont le Plaquenil. Face à cette atteinte à ses droits, SANOFI a agi sans délai. Le médicament Plaquenil : un produit encadré […]

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Le médicament Plaquenil a fait l’objet d’une procédure UDRP engagée par SANOFI. En effet, le nom de domaine <plaquenilkart.com> renvoyait vers un site actif. Celui-ci proposait illégalement des produits pharmaceutiques à prix réduits, dont le Plaquenil. Face à cette atteinte à ses droits, SANOFI a agi sans délai.

Le médicament Plaquenil : un produit encadré

Avant d’examiner la décision UDRP D2023-1488, il est essentiel de rappeler ce qu’est le médicament Plaquenil. Ce traitement, produit par SANOFI, contient de l’hydroxychloroquine. Il est indiqué pour soigner des maladies comme le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde. En raison de ses effets sur le système immunitaire, il nécessite une prescription médicale.

De plus, sa commercialisation est strictement encadrée. Par conséquent, toute tentative de distribution hors circuit légal constitue une menace. Cela peut nuire à la santé publique, mais également à la réputation du titulaire de la marque.

Un site actif exploitait abusivement la marque Plaquenil

Le nom de domaine <plaquenilkart.com> combinait la marque Plaquenil à l’élément « kart », suggérant un site de commerce en ligne. En réalité, ce domaine dirigeait les internautes vers un site Web actif, où plusieurs médicaments étaient en vente, notamment du Plaquenil, à des prix très attractifs.

Toutefois, ce site n’avait aucune autorisation de la part de SANOFI. Aucun lien commercial, aucune licence et aucune légitimité n’existaient entre les parties. Le titulaire du nom de domaine cherchait donc clairement à tirer profit de la notoriété du médicament Plaquenil, en trompant les consommateurs.

Une procédure UDRP parfaitement justifiée

Dans ce contexte, SANOFI a saisi l’OMPI dans le cadre de la procédure UDRP. Le panel a rapidement constaté que les trois conditions cumulatives étaient remplies :

  • Similitude : le nom de domaine reprend intégralement la marque Plaquenil. L’ajout du terme « kart » n’élimine pas le risque de confusion.

  • Absence de droits : le défendeur ne possède aucun droit ni intérêt légitime sur la marque. Il ne s’est jamais identifié, ni en tant que distributeur, ni en tant que professionnel autorisé.

  • Mauvaise foi : le site était actif. Il vendait des médicaments, sans prescription, en exploitant une marque enregistrée. L’intention de détourner le trafic et de tirer un avantage commercial est donc évidente.

Ainsi, le panel a ordonné le transfert immédiat du nom de domaine à SANOFI.

Médicament Plaquenil : protéger la marque face aux abus numériques

Cette affaire démontre une fois de plus l’importance de surveiller activement les noms de domaine liés à des médicaments. En effet, l’utilisation frauduleuse d’une marque pharmaceutique n’est pas seulement une question juridique. Elle engage également des risques pour la santé publique.

Dès qu’un nom de domaine intègre une marque comme Plaquenil, les titulaires doivent réagir rapidement. En agissant par la voie extrajudiciaire, comme ici avec l’UDRP, ils évitent des procédures longues et coûteuses. En parallèle, ils protègent leur réputation, leur image et les consommateurs.

Grâce à la procédure UDRP, SANOFI a pu récupérer le nom de domaine plaquenilkart.com. Cette décision est exemplaire. Elle montre que les titulaires de marques doivent rester vigilants, en particulier dans le domaine pharmaceutique.

Le médicament Plaquenil, bien que réglementé, reste la cible de tentatives d’exploitation illicite sur Internet. Heureusement, des outils juridiques comme l’UDRP permettent une réponse rapide, efficace et adaptée. Les entreprises ne doivent donc pas hésiter à les utiliser dès qu’un abus est identifié.

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Contrefaçon en ligne : une décision UDRP favorable à la marque de vêtements DAZIE https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/contrefacon-udrp-marque-de-vetements-dazie/ Tue, 17 Jun 2025 02:28:28 +0000 https://faux.fr/?p=2403 Les vêtements DAZIE ont été récemment la cible d’une tentative d’usurpation numérique. Le litige concernait le nom de domaine . La procédure UDRP engagée par la titulaire de la marque s’est soldée par une victoire.

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Les vêtements DAZIE ont été récemment la cible d’une tentative d’usurpation numérique. Le litige concernait le nom de domaine <dazieshop.com>. La procédure UDRP engagée par la titulaire de la marque s’est soldée par une victoire. En effet, l’OMPI a reconnu une utilisation frauduleuse du nom de domaine. Le site visé reproduisait les contenus officiels de DAZIE et prétendait vendre ses produits.

DAZIE : une marque de vêtements en pleine expansion

Depuis 2018, DAZIE s’impose comme une marque de vêtements pour femmes, vendue exclusivement sur le site australien The Iconic. Elle propose des robes, pantalons, tops, chaussures et accessoires. Grâce à son style moderne, ses prix accessibles et une image bien construite, la marque attire une clientèle jeune et connectée.

En conséquence, DAZIE connaît une forte croissance. Toutefois, cette visibilité accrue attire aussi les fraudeurs. Notamment, ceux qui exploitent des noms de domaine trompeurs pour capter indûment du trafic ou abuser de la réputation de la marque.

Un site frauduleux utilisant la marque de vêtements DAZIE

Le nom de domaine <dazieshop.com> a été enregistré en 2022. Dès son activation, il a affiché un site e-commerce. Celui-ci copiait substantiellement le site officiel de DAZIE. Il utilisait :

  • le logo,

  • les descriptions produits,

  • les photos officielles,

  • et l’identité visuelle globale.

Par conséquent, le site induisait les consommateurs en erreur. Il donnait l’impression d’être un revendeur autorisé des vêtements DAZIE. En réalité, il s’agissait d’un site pirate. Aucun lien n’existait entre la marque DAZIE et le titulaire du nom de domaine.

Une application rigoureuse des critères UDRP

Pour obtenir le transfert du nom de domaine, la plaignante devait démontrer trois éléments :

  1. Le nom de domaine est identique ou similaire à la marque.

  2. Le défendeur n’a aucun droit ou intérêt légitime.

  3. L’usage a été fait de mauvaise foi.

Tout d’abord, l’ajout du mot “shop” au nom de la marque n’élimine pas la confusion. En effet, le nom de domaine <dazieshop.com> reste visuellement et phonétiquement très proche de “DAZIE”.

Ensuite, le défendeur n’a fourni aucun argument. De plus, son identité a été masquée via un service d’anonymisation.

Enfin, la copie des contenus montre clairement une intention frauduleuse. Le site tentait de tirer profit de la réputation des vêtements DAZIE, en trompant les internautes.

Une procédure efficace pour protéger les marques de vêtements DAZIE

L’expert de l’OMPI en charge de cette décision D2023-1512 a ordonné le transfert du nom de domaine <dazieshop.com> à la marque DAZIE.

Ainsi, cette décision illustre l’efficacité de la procédure UDRP. Non seulement elle protège les titulaires de marques, mais aussi les consommateurs.

En l’espèce, l’atteinte était manifeste. Le site litigieux reproduisait des éléments protégés. Il portait atteinte à la marque DAZIE. De surcroît, il induisait les clients en erreur, au détriment de leur confiance.

Les marques doivent rester vigilantes

Les acteurs du secteur de la mode, comme DAZIE, doivent mettre en place une surveillance active des noms de domaine. Grâce à des outils adaptés, ils peuvent détecter les abus rapidement.

De plus, la procédure UDRP reste un levier juridique puissant. Elle permet de lutter efficacement contre le cybersquattage, sans passer par les tribunaux.

En définitive, cette affaire renforce l’importance d’une stratégie numérique solide pour toutes les marques actives en ligne. Les vêtements DAZIE ont été protégés. D’autres marques peuvent suivre cet exemple.

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Christopher Esber face au cybersquattage https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/christopher-esber-cybersquattage/ Sat, 14 Jun 2025 07:57:00 +0000 https://faux.fr/?p=2415 Le nom Christopher Esber est une marque reconnue dans le secteur de la mode. Une décision extrajudiciaire UDRP illustre les défis liés à la protection de cette marque sur Internet.

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Le nom Christopher Esber est une marque reconnue dans le secteur de la mode. La décision extrajudiciaire UDRP D2023-1792 illustre les défis liés à la protection de cette marque sur Internet. Cette affaire concerne le nom de domaine <christopheresbershop.com>.

Christopher Esber, une marque australienne de mode haut de gamme

Christopher Esber est une marque australienne spécialisée dans le prêt-à-porter féminin de luxe. Le créateur Christopher Esber propose des collections modernes et élégantes. Sa marque bénéficie d’une solide réputation internationale. Sur son site officiel (https://christopheresber.com.au/), la marque présente ses produits haut de gamme. Elle contrôle rigoureusement son image et protège ses droits sur Internet.

Le cas <christopheresbershop.com> : contexte et enjeux

Le nom de domaine <christopheresbershop.com> reprend la marque en y ajoutant le mot générique « shop ». Ce site vend des produits qui se présentent comme ceux de la marque. Cependant, ces articles sont proposés à des prix très bas. En réalité, la marque n’a jamais autorisé cette vente. Cette situation crée un risque de confusion pour les consommateurs. De plus, elle nuit à la réputation de la marque.

Décision UDRP D2023-1792 : motifs et analyse juridique

La procédure UDRP a évalué trois critères essentiels.

  • Premièrement, le nom de domaine est presque identique à la marque. L’ajout de « shop » ne suffit pas à dissiper la confusion.

  • Deuxièmement, le titulaire du domaine ne possède aucun droit légitime sur ce nom. Il ne justifie d’aucune autorisation ni lien commercial avec la marque.

  • Enfin, le domaine a été enregistré et utilisé de mauvaise foi. L’objectif est clairement de profiter de la renommée de la marque.

Par conséquent, le Centre d’Arbitrage de l’OMPI a ordonné le transfert du nom de domaine au plaignant, c’est-à-dire au propriétaire de la marque Christopher Esber.

Christopher Esber : protéger sa marque sur Internet

Cette décision confirme l’importance d’une veille active des noms de domaine. Les titulaires de marques comme Christopher Esber doivent surveiller tout usage abusif de leurs signes distinctifs. Le cybersquattage représente une menace constante. En effet, des tiers peuvent tenter d’exploiter la notoriété d’une marque à des fins frauduleuses. L’UDRP constitue un outil juridique efficace pour agir rapidement.

Les entreprises doivent aussi sensibiliser leurs conseils juridiques à ces risques. Solidnames.fr accompagne les marques dans la surveillance, la gestion et la récupération de noms de domaine litigieux. La décision D2023-1792 montre qu’une action ciblée et rapide protège les droits et la réputation des marques sur Internet.

En conclusion, la décision UDRP D2023-1792 protège la marque Christopher Esber contre un usage frauduleux du nom de domaine <christopheresbershop.com>. Elle rappelle que la vigilance et la réactivité sont essentielles pour défendre une marque face au cybersquattage.

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Contrefaçon des jouets Joyin https://faux.fr/contrefacon/detection-contrefacon-jouets/contrefacon-des-jouets-joyin/ Mon, 09 Jun 2025 06:41:26 +0000 https://faux.fr/?p=2395 Les jouets Joyin ont été au cœur d'une affaire de cybersquatting. L’entreprise américaine Joyin Inc. a obtenu la récupération du nom de domaine grâce à une procédure UDRP.

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Les jouets Joyin ont été au cœur d’une affaire de cybersquatting. L’entreprise américaine Joyin Inc. a obtenu la récupération du nom de domaine <joyin-store.com> grâce à une procédure UDRP. La décision a été rendue l’OMPI, sous la référence D2023-1692. Le site litigieux prétendait vendre les produits Joyin sans autorisation.

Joyin : une entreprise américaine spécialisée dans les jouets

Joyin Inc. est une société basée aux États-Unis. Elle conçoit et vend des jouets, des déguisements et des articles de fête. L’entreprise propose une large gamme de produits destinés aux enfants. On retrouve ses jouets pour Halloween, Noël, les anniversaires ou les fêtes en famille.

Le site officiel, joyin.com, reflète cette diversité. Joyin vend en ligne, notamment sur Amazon. Grâce à sa notoriété croissante, la marque est devenue une référence dans l’univers des jouets festifs. Ce succès attire malheureusement aussi des imitateurs.

Le nom de domaine joyin-store.com visait à tromper les clients

Le nom de domaine joyin-store.com dirigeait vers un faux site de vente en ligne. Le site imitait la boutique officielle Joyin. Il utilisait la marque Joyin, son logo et des visuels similaires. Il prétendait vendre des jouets Joyin, sans aucun lien avec la société titulaire.

Ce site n’était pas autorisé. Joyin Inc. a donc déposé une plainte UDRP. Le défendeur, anonyme, n’a pas répondu à la procédure. Cela a facilité la décision du panéliste en faveur de Joyin.

UDRP : une décision claire contre le cybersquattage

Le panel a rappelé les trois conditions à remplir dans une procédure UDRP :

  1. Le nom de domaine est identique ou très similaire à une marque protégée.

  2. Le défendeur n’a aucun droit légitime sur ce nom.

  3. L’enregistrement et l’usage ont été faits de mauvaise foi.

Dans ce cas, ces trois critères ont été confirmés :

  • Le nom de domaine joyin-store.com contient la marque JOYIN. Le terme « store » est purement descriptif.

  • Le défendeur n’avait aucun droit sur la marque.

  • L’usage visait clairement à tromper les internautes.

Le panel a donc ordonné le transfert du nom de domaine à Joyin Inc.

Jouets Joyin : protéger sa marque contre les abus

Ce cas montre l’importance de protéger les jouets Joyin contre les usages illicites. Le cybersquattage nuit à la confiance des consommateurs. Il peut aussi entraîner des pertes pour la marque.

Les cabinets juridiques et les Conseils en Propriété Industrielle doivent rester vigilants. La surveillance active des noms de domaine est essentielle. Les procédures extrajudiciaires, comme l’UDRP, sont des outils rapides et efficaces pour agir.

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Nine West obtient la restitution d’un nom de domaine frauduleux face à un cybersquatteur https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/nine-west-obtient-la-restitution-dun-nom-de-domaine-frauduleux-face-a-un-cybersquatteur/ Fri, 06 Jun 2025 06:59:06 +0000 https://faux.fr/?p=2392 Le nom de domaine litigieux imite de façon trompeuse le site officiel de Nine West. Le célèbre fabricant de chaussures et d’accessoires a saisi l’OMPI dans le cadre d’une procédure UDRP.

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Le nom de domaine litigieux <ninediscount.com> imite de façon trompeuse le site officiel de Nine West. Le célèbre fabricant de chaussures et d’accessoires a saisi l’OMPI dans le cadre d’une procédure UDRP. Résultat : le nom de domaine a été transféré au profit de la marque américaine.

Nine West : une marque emblématique de la mode féminine

Nine West est une marque de mode américaine, fondée en 1983, qui propose des chaussures, sacs à main, bijoux et accessoires. Elle s’adresse aux femmes modernes et actives en quête d’élégance à prix accessible. Présente dans plus de 70 pays, Nine West est aujourd’hui une référence internationale dans l’univers de la chaussure et de la maroquinerie. Son site officiel, ninewest.com, est la vitrine exclusive de ses collections et de son univers de marque.

Une imitation manifeste du site de Nine West

Dans la décision UDRP n° D2023-1623, la société Authentic Brands Group LLC, titulaire des droits sur la marque Nine West, a dénoncé l’enregistrement abusif du nom de domaine <ninediscount.com>. Le site Web associé affichait des produits similaires à ceux proposés par Nine West. Graphisme, logos, présentation : tout portait à croire qu’il s’agissait du site officiel de la marque.

Ce type de stratégie est une forme classique de cybersquatting aggravé, car le titulaire du nom de domaine ne se contente pas d’enregistrer un domaine proche d’une marque célèbre. Il tente aussi de tromper l’internaute pour lui faire croire à un site légitime. Le but est ici de vendre des produits concurrents ou contrefaisants en profitant de la notoriété de Nine West.

Le raisonnement du Panel UDRP

La plaignante a démontré l’existence de sa marque enregistrée NINE WEST, antérieure au nom de domaine. Le Panel a ensuite constaté que <ninediscount.com> reprenait la marque dans son intégralité, ajoutant seulement un mot générique (« discount »). Cette addition ne modifie donc pas le risque de confusion. Au contraire, elle renforce l’illusion d’un site officiel proposant des promotions.

Le défendeur n’a fourni aucune réponse à la plainte. Il n’a montré aucun droit ou intérêt légitime sur le nom de domaine. Rien n’indiquait une utilisation de bonne foi ou une activité réelle sous le nom “ninediscount”.

Enfin, le Panel a retenu la mauvaise foi, tant lors de l’enregistrement que dans l’usage du domaine. Le site imitait de manière flagrante celui de Nine West. Il visait clairement à tromper les consommateurs et à profiter de la renommée de la marque. Une telle conduite constitue une tentative d’usurpation d’identité numérique.

Une victoire pour Nine West et pour la protection des marques

L’OMPI a ordonné le transfert du nom de domaine <ninediscount.com> à la plaignante. Cette décision confirme une jurisprudence constante : les titulaires de marques bien connues peuvent faire valoir leurs droits rapidement, sans passer par une action judiciaire classique.

Ce cas est un exemple clair de cybersquattage de type « site miroir », où le fraudeur va au-delà du simple enregistrement : il construit un site Web ressemblant à s’y méprendre à celui de la marque. Ce procédé trompeur peut nuire à la réputation de l’entreprise, induire les clients en erreur, et générer un manque à gagner.

L’affaire Nine West contre <ninediscount.com> rappelle aux titulaires de marques l’importance de surveiller activement le Web pour détecter toute utilisation frauduleuse. Les procédures UDRP restent un outil efficace pour lutter contre le cybersquattage, en particulier lorsqu’un nom de domaine est utilisé pour vendre des produits concurrents ou contrefaits.

Solidnames accompagne les marques et leurs conseils juridiques dans ce combat, afin de garantir une présence en ligne sécurisée et conforme à leurs droits.

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De faux sites de chaussures de la marque Loeffler Randall visent la France https://faux.fr/contrefacon/lutte-contrefacon-chaussures-marque/faux-sites-chaussures-marque-loeffler-randall-france/ Wed, 04 Jun 2025 04:42:44 +0000 https://faux.fr/?p=2386 La marque Loeffler Randall obtient gain de cause dans une affaire UDRP contre un réseau de sites frauduleux exploitant son nom via des noms de domaine cybersquattés dont un cible la France.

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La marque Loeffler Randall obtient gain de cause dans une affaire UDRP contre un réseau de sites frauduleux exploitant son nom via des noms de domaine cybersquattés dont un cible la France. La décision a été rendue par le Centre d’arbitrage et de médiation de l’OMPI. Elle met ainsi en lumière des pratiques particulièrement agressives de cybersquattage ciblant les consommateurs français.

Loeffler Randall : une marque new-yorkaise de luxe au rayonnement international

Fondée à New York en 2004, Loeffler Randall conçoit des chaussures, sacs et accessoires haut de gamme pour femmes. Reconnue pour son style élégant et contemporain, la marque s’adresse à une clientèle féminine raffinée à la recherche de produits de qualité. Loeffler Randall distribue ses créations en ligne via son site officiel loefflerrandall.com. De plus, elle le fait également dans plusieurs points de vente physiques dans le monde. Ils comprennent aussi l’Europe. Elle jouit d’une notoriété croissante sur le marché français. Dans ces conditions, cela en fait une cible privilégiée pour les contrefacteurs numériques.

De faux sites vendeurs de contrefaçons Loeffler Randall ciblant la France

Dans l’affaire UDRP D2023-2116, dix noms de domaine ont été enregistrés en intégrant directement la marque Loeffler Randall. A ce titre, ils ont parfois été accompagnée d’éléments géographiques comme « france » pour cibler les internautes français (ex : <loefflerrandallfrance.com>). Ces noms de domaine sont des sites web frauduleux reprenant visuellement l’univers graphique officiel de la marque.

Les sites présentent des produits estampillés « Loeffler Randall ». De plus, ils sont alors disponibles à la vente à des prix très attractifs. La société titulaire de la marque a démontré que ces articles sont des contrefaçons.

Elles usurpent illégalement son image de marque, ses signes distinctifs et induisent ainsi les consommateurs en erreur.

L’OMPI a estimé que ces noms de domaine ont été enregistrés de mauvaise foi. Ils l’ont été dans le seul but de tirer profit de la renommée de la marque. A ce titre, ils l’ont fait en dupant les acheteurs potentiels. La similarité entre les noms de domaine litigieux et la marque enregistrée a ainsi été jugée manifeste.

L’expert OMPI a donc ordonné le transfert immédiat des noms de domaines à Loeffler Randall.

Un contrefacteur bien connu : Web Commerce Communications

Le défendeur dans cette procédure n’est autre que Web Commerce Communications Limited. Elle est d’ailleurs souvent mentionné dans des affaires similaires. Cette entité apparaît fréquemment dans des affaires de cybersquatting, usurpation et vente de faux produits. Elle est régulièrement citée dans des décisions UDRP pour des comportements similaires de parasitisme de marque et mise en ligne de faux sites marchands.

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La décision rendue dans l’affaire Loeffler Randall illustre encore une fois les dangers du cybersquatting pour les marques internationales et leurs consommateurs. Les contrefacteurs utilisent souvent des noms de domaine très proches du domaine officiel.

Ils le font pour capter du trafic, mai aussi crédibiliser leurs faux sites tout en écoulant des marchandises illicites.

Les leçons de cette affaire pour les marques

Cette affaire souligne donc l’importance pour les titulaires de marques de :

  • Mettre en place une surveillance active des noms de domaine ;
  • Engager aussi des procédures extrajudiciaires UDRP en cas d’abus manifeste ;
  • Faire appel à des spécialistes pour récupérer rapidement les noms de domaines frauduleux ;
  • Sensibiliser les consommateurs aux risques de contrefaçon en ligne.

Chez Solidnames, nous accompagnons les marques, cabinets de propriété intellectuelle et avocats dans la défense stratégique de leurs noms de domaine. Cette décision UDRP en faveur de Loeffler Randall France en est un exemple concret et inspirant.

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Copie du site de Veepee via des noms de domaine cybersquattés https://faux.fr/contrefacon/copie-du-site-de-veepee-via-des-noms-de-domaine-cybersquattes/ Thu, 15 May 2025 14:15:06 +0000 https://faux.fr/?p=2359 Une copie site du site de Veepee a fait l’objet d’une décision extrajudiciaire « UDRP » rendue par l’OMPI. Cette décision met en lumière une tentative claire de cybersquatting, au détriment de la célèbre plateforme de ventes événementielles en ligne.

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Une copie site du site de Veepee a fait l’objet d’une décision extrajudiciaire « UDRP » rendue par l’OMPI. Cette décision met en lumière une tentative claire de cybersquatting, au détriment de la célèbre plateforme de ventes événementielles en ligne.

Deux noms de domaine ont abusivement exploité la notoriété de la marque VEEPEE pour rediriger les internautes vers des sites imitant de manière flagrante le site officiel du géant de la vente événementielle.

VEEPEE, une marque phare du e-commerce français

VEEPEE, anciennement connu sous le nom de VENTE-PRIVÉE, est un acteur majeur du commerce électronique en France et en Europe. Créé en 2001, le site www.veepee.fr est spécialisé dans les ventes événementielles de grandes marques à prix réduits.

Il propose à ses membres un accès exclusif à des ventes temporaires dans des univers variés : mode, maison, high-tech, beauté ou encore voyages. VEEPEE s’est imposé comme une marque de confiance. Cela s’est fait grâce à une stratégie axée sur la qualité, la sécurité des transactions et une identité visuelle forte.

Une copie du site de Veepee via deux noms de domaine trompeurs

Elle a engagé une procédure contre deux noms de domaine enregistrés sans autorisation : <veepeefr.com> et <veepeepro.com>. Ces noms de domaines ont redirigé les internautes vers des sites web en français imitant l’apparence de VEEPEE. Ces faux sites prétendent alors proposer des offres similaires à celles du site officiel.

Les sites litigieux ont repris des éléments visuels proches de ceux de VEEPEE. De plus, ils affichent la marque VEEPEE de manière non autorisée. Les sites affirment offrir des promotions ou ventes exclusives. Ils induisent alors les visiteurs en erreur quant à leur origine.

Il s’agit clairement d’une copie du site de Veepee visant à exploiter la notoriété de la marque à des fins frauduleuses.

Une décision UDRP claire vers le transfert des noms de domaine à VEEPEE

Le panel désigné par l’OMPI a examiné les trois critères habituels de l’UDRP :

  • Les noms de domaine sont similaires à la marque VEEPEE au point de prêter à confusion.
  • Le détenteur ne possède aucun droit ou intérêt légitime sur les noms <veepeefr.com> et <veepeepro.com>.
  • L’usage des noms de domaine s’est fait de mauvaise foi, notamment pour rediriger les utilisateurs vers des imitations frauduleuses du site officiel.

Le panel a donc ordonné le transfert des deux noms de domaine au profit de la société Veepee S.A.. Cela a mis fin à cette atteinte manifeste à ses droits de marque.

L’enjeu stratégique de la lutte contre les copies de sites officiels

Les grandes marques du e-commerce, comme VEEPEE, sont des cibles fréquentes du cybersquatting. Les pratiques visant à créer une copie du site de Veepee ne se limitent pas à l’enregistrement de noms de domaine similaires. En effet, elles vont souvent de pair avec la création de sites frauduleux. Ces derniers reprenent les codes graphiques et le contenu de la marque.

Ce type de contrefaçon numérique expose les consommateurs à des risques de fraude, de vol de données personnelles ou bancaires. De plus, elle nuit gravement à la réputation des marques. Cette décision UDRP montre qu’il est possible d’agir rapidement pour récupérer des noms de domaine abusifs, en s’appuyant sur les mécanismes extrajudiciaires internationaux.

La procédure UDRP remportée par VEEPEE contre <veepeefr.com> et <veepeepro.com> constitue un exemple clair d’action efficace contre la copie de site.

Ce type de décision rappelle aux titulaires de marques l’importance de surveiller leur présence numérique et de ne pas hésiter à faire valoir leurs droits devant l’OMPI face aux cas de cybersquattage manifeste.

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Décision UDRP dans l’affaire de l’outlet Muuto contrefait https://faux.fr/contrefacon/outlet-muuto/ Wed, 07 May 2025 07:32:09 +0000 https://faux.fr/?p=2343 Le nom de domaine litigieux contenant les termes Muuto et Outlet a suscité un conflit juridique tranché par l’OMPI dans une décision UDRP. Ce cas illustre parfaitement les risques associés aux faux sites de vente en ligne et à la contrefaçon numérique de marques reconnues dans le design.

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Le nom de domaine litigieux contenant les termes Muuto et Outlet a suscité un conflit juridique tranché par l’OMPI dans une décision UDRP. Ce cas illustre parfaitement les risques associés aux faux sites de vente en ligne et à la contrefaçon numérique de marques reconnues dans le design.

Muuto : un pilier du design scandinave

Muuto est une entreprise de design scandinave basée à Copenhague, au Danemark. Fondée sur les principes du minimalisme nordique, elle propose des meubles, luminaires et accessoires contemporains alliant fonctionnalité et esthétisme. Le nom « Muuto » dérive du mot finlandais « muutos ». Il signifie ainsi « nouvelle perspective ». La marque se distingue par ses collaborations avec de nombreux designers renommés. Muuto a ainsi renforcé sa notoriété dans le monde du design haut de gamme.

Une usurpation manifeste de la marque Muuto via un faux outlet

Dans l’affaire D2023-1612, la société Muuto A/S a déposé une plainte auprès du Centre d’arbitrage et de médiation de l’OMPI.

Elle vise un nom de domaine contenant les mots « muuto outlet », exploité pour vendre des produits contrefaits.

L’objectif du défendeur semble être de tirer profit de la notoriété de la marque Muuto. Il a ainsi essayé de créer une illusion de légitimité grâce à l’usage du terme « outlet ». En effet, ce mot est souvent associé à des ventes officielles à prix réduits.

L’analyse du panel administratif a montré que le nom de domaine était confusément similaire à la marque MUUTO, que le défendeur n’avait aucun droit ni intérêt légitime à l’utiliser, et qu’il agissait de mauvaise foi. Ce sont les trois critères cumulatifs nécessaires pour qu’une plainte UDRP aboutisse.

Une décision en faveur du titulaire de la marque

Conformément aux règles de la procédure UDRP, le panel a ordonné le transfert du nom de domaine à Muuto A/S. La décision, motivée par la volonté de protéger les consommateurs contre la fraude et la réputation de la marque contre les abus, souligne l’importance d’agir rapidement lorsqu’une marque est utilisée sans autorisation sur internet.

La présence de mentions trompeuses sur le site litigieux — telles que des réductions attractives, des photos issues du site officiel et un design imitant celui de Muuto — renforce le caractère frauduleux de la démarche du défendeur.

Ce qu’il faut retenir pour les marques victimes

Cette décision UDRP constitue un exemple typique de cybersquattage mêlé à de la contrefaçon. Elle rappelle que les entreprises doivent surveiller activement l’usage de leurs marques sur internet.

Recourir à la procédure UDRP permet une action rapide, extrajudiciaire et internationalement reconnue. C’est un outil essentiel pour toute société souhaitant protéger sa marque contre des abus de nom de domaine, notamment dans les cas où le défendeur reste anonyme et que des actions judiciaires classiques seraient complexes ou coûteuses.

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Thom Browne signe une victoire en UDRP contre le cybersquatting https://faux.fr/contrefacon/thom-browne-udrp-cybersquatting/ Tue, 06 May 2025 04:59:46 +0000 https://faux.fr/?p=2348 La marque Thom Browne a remporté une procédure extrajudiciaire importante dans une décision UDRP, confirmant sa vigilance face aux atteintes à ses droits.

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La marque Thom Browne a remporté une procédure extrajudiciaire importante dans une décision UDRP, confirmant sa vigilance face aux atteintes à ses droits. Cette procédure, rendue par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), sanctionne une tentative évidente de cybersquatting.

Thom Browne : une maison de mode de renommée internationale

Thom Browne est une maison de prêt-à-porter haut de gamme fondée en 2003 par le créateur américain éponyme. Basée à New York, la marque s’est rapidement imposée comme un symbole du style avant-gardiste et du tailoring réinventé.

Avec ses costumes aux coupes ajustées et ses pièces marquées par les fameuses bandes tricolores, Thom Browne s’adresse à une clientèle exigeante, adepte de sophistication et d’originalité. L’entreprise opère aujourd’hui dans le monde entier, à travers un réseau de boutiques physiques et une plateforme de vente en ligne accessible sur thombrowne.com.

Une attaque coordonnée via 12 noms de domaine illicites

Dans la procédure UDRP n° D2023-4592, Thom Browne a contesté l’enregistrement de douze noms de domaine imitant directement sa marque. Par exemple, il y a <thombrownefrance.com> et plusieurs autres variantes localisées.

Ces noms de domaine hébergent des sites marchands frauduleux se présentant comme des boutiques officielles de la marque. Les produits proposés y sont affichés à prix cassés, dans le but manifeste d’induire en erreur les consommateurs. Aucun de ces sites n’est autorisé ni affilié à la marque Thom Browne.

Une décision claire contre une contrefaçon caractérisée de Thom Browne

Le panel de l’OMPI a conclu sans hésitation à une violation manifeste des droits de la marque. Il a retenu que :

  • Les noms de domaine sont confusément similaires à la marque Thom Browne.
  • Le défendeur ne dispose d’aucun droit légitime, ni d’autorisation.
  • Les noms de domaines ont été enregistrés et utilisés de mauvaise foi, pour tromper les internautes.

La décision ordonne donc le transfert immédiat des 12 noms de domaine à la société Thom Browne Inc.

Web Commerce Communications, encore une fois mis en cause

Le défendeur, Web Commerce Communications Limited (dba WebNic.cc), est un acteur bien connu des affaires de cybersquatting. Déjà impliqué dans d’autres procédures similaires, il apparaît régulièrement comme l’intermédiaire ou le complice technique dans l’enregistrement de noms de domaine abusifs. Pour en savoir plus sur ses pratiques douteuses, consultez notre page dédiée.

Une affaire exemplaire pour les titulaires de marques

Cette procédure UDRP est exemplaire à plusieurs titres. Elle montre que :

Grâce à cette action, Thom Browne défend avec fermeté son image et ses droits face aux pratiques illégales en ligne. Cette décision rappelle que le cybersquatting déguisé en fausse boutique n’est pas toléré, et que des outils juridiques adaptés existent pour faire valoir ses droits. Un signal fort envoyé aux contrefacteurs du web.

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