
Contrefaçon de ceinture Salvatore Ferragamo
Un site de contrefaçon a vendu de la fausse maroquinerie (ex : ceinture) de la marque Salvatore Ferragamo, hébergé sur un nom de domaine cybersquatté.
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Publié le mardi 05 août 2025 par Jean-François POUSSARD
La marque shapewear Skims a été la cible d’une attaque massive de cybersquatting. Une affaire UDRP, rendue par l’OMPI, concerne 37 noms de domaine enregistrés sans droit, utilisés pour vendre de la contrefaçon. Le défendeur, Web Commerce Communications, a tenté d’exploiter la notoriété de la marque. Il a été sanctionné.
SKIMS, marque américaine cofondée par Kim Kardashian et Jens Grede, propose du shapewear, des sous-vêtements, des vêtements de sport et des articles de détente. La marque se distingue par son inclusivité, ses tailles variées et son marketing puissant. Le site officiel, skims.com, attire une clientèle internationale fidèle. Son image haut de gamme en fait une cible fréquente pour les contrefacteurs.
Les noms de domaine visés par la plainte reprennent tous la marque SKIMS. Ils ciblent des pays spécifiques, comme :
<skims-argentina.com>
<skims-australia.com>
<skimsbelgium.com>
<skims-canada.com>
Ils redirigeaient principalement vers des sites frauduleux. Ces pages affichaient le logo SKIMS, des photos officielles de produits, et utilisaient la marque déposée. Les visiteurs pouvaient y acheter de prétendus produits SKIMS à prix cassés. Aucun avertissement légal n’était affiché. Aucune clause de non-responsabilité n’était visible. Certains sites mentionnaient même des droits d’auteur, renforçant l’illusion de légitimité.
La société Skims Body Inc. a prouvé que les noms de domaine étaient :
confusément similaires à ses marques,
enregistrés sans droit,
et utilisés de mauvaise foi.
Le défendeur ne disposait d’aucune autorisation. Il a agi pour tirer profit de la réputation de Skims. L’expert UDRP a donc ordonné le transfert des 37 noms de domaine au plaignant.
Le défendeur, Web Commerce Communications Limited, est un habitué des décisions UDRP. Ce nom revient souvent dans des affaires de cybersquatting et de vente de contrefaçons.
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Il utilise toujours la même méthode : enregistrer des noms proches de marques connues, créer des sites trompeurs, et détourner les consommateurs. Ces pratiques nuisent gravement aux marques et à la confiance des acheteurs.
L’affaire shapewear Skims est un exemple clair. Le cybersquattage ne touche pas seulement les grandes entreprises technologiques. Les marques de mode, de beauté et de sport sont de plus en plus ciblées. Une vigilance constante est essentielle.
➡️ En surveillant activement les noms de domaine, une marque peut anticiper les attaques et protéger sa réputation.
La procédure UDRP n° D2023-4777 a permis à Skims Body Inc. de reprendre le contrôle de 37 noms de domaine frauduleux. Grâce à cette action rapide, la marque a fait retirer des sites qui proposaient des produits contrefaits. L’affaire illustre l’importance de la défense active des marques sur Internet.
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