La marque Brooks remporte une procédure extrajudiciaire UDRP contre un nom de domaine vendant des contrefaçons de ses célèbres chaussures de sport running.
BROOKS vend des chaussures de course et d’autres vêtements de sport sous sa marque depuis 1914. Ses running vous permettent d’atteindre la cime des montagnes dans de nombreuses vallées du monde. L’entreprise a des clients de tout âge. Certains portent ces chaussures au travail, d’autres en home office. Ses baskets sont d’ailleurs confortables lors de réunions dans des coworking conviviaux.
Ce succès attire des escrocs qui tentent de vendre de la contrefaçon de running Brooks.
Un tiers a acheté le nom de domaine litigieux <brooks-runningshoes.com> en mai 2020. Une surveillance de la marque BROOKS au contenant permet de détecter ce type de dépôt de nom de domaine cyberquatté.
Une veille spécifique de ce nom de domaine permet d’alerter ses utilisateurs dans l’éventualité où le nom de domaine est activé pour vendre des faux.
Il est vrai qu’ici le nom de domaine est utilisé pour un site web affichant la marque et le logo BROOKS.
A proximité de la rubrique Qui Sommes-Nous, il y a tout de même la mention « Brooks Running Official Online Shop » dans le pied de page. C’est un comble pour un site vendant de la contrefaçon de running Brooks.
Brooks suspecte des contrefaçons de ses running
Le site contient des images des running Brooks et les propose à des prix réduits. Selon la marque, ses chaussures sont « non autorisées » et sont susceptibles d’être contrefaites.
De surcroit, le site internet sollicite également des données personnelles auprès des utilisateurs via un formulaire.
La décision UDRP rendue par un professionnel de la propriété industrielle est sans surprise. En effet, le squatteur a enregistré un nom de domaine manifestement destiné à induire les internautes en erreur.
De ce fait, il a exploité cette confusion en proposant à la vente des running probablement contrefaites. L’escroc est aussi coupable de phishing en collectant les informations personnelles et financières des utilisateurs.
Ce n’est pas la première fois que BROOKS doit plaider contre un nom de domaine cybersquatté. Il a déjà remporté une UDRP dans sa lutte anti-contrefaçon contre des noms de domaine déposés en .ONLINE.