De faux avis de contravention à régulariser sont diffusés par des courriers électroniques qui usurpent l’identité de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI).
L’objet du mail est par exemple : Contravention 30016032-A Régulariser. Le contenu de l’e-mail frauduleux peut se présenter ainsi :
ANTAI-INFO-AMENDES
Vous avez un retard paiement de 35,00€
Dossier référence 30016032
Consulter mon dossier d’infraction via :info-amendes-gouv-fr.com
L’ANTAI Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions.
info-amendes-gouv-fr.com
Le site officiel de l’ANTAI a compris l’ampleur du phénomène. L’agence rappelle ainsi que « depuis plusieurs mois, des SMS, courriels ou courriers frauduleux vous proposent de régulariser ou contester des amendes impayées sur de faux sites administratifs en collectant illicitement vos données personnelles ou vos coordonnées bancaires ».
Ces tentatives d’hameçonnage tentent de récupérer des données personnelles. Ainsi, les escrocs récupèrent auprès de leurs victimes de nombreuses informations. Parmi elles, il peut avoir le numéro fiscal, numéro permis de conduire, passeport ou carte d’identité, certificat de cession ou destruction de véhicule…
Le phishing à l’avis de contravention à régulariser
Le site gouvernemental cyber malveillance alerte aussi les internautes sur ces faux avis de contravention à régulariser. Il explique que le faux mail contient toujours un lien. La victime est alors invitée à cliquer pour payer la contravention. En utilisant ce lien, la victime est ensuite redirigée vers un site trompeur. C’est le site créé par des fraudeurs.
Il faut souligner que les faux sites reprennent les codes visuels, les logos et couleurs des sites officiels.
Cybermalveillance.gouv.fr explique qu’après « avoir demandé de premières informations personnelles (nom, prénom, date de naissance, code postal, immatriculation…), une nouvelle page indiquera à la victime qu’une contravention a bien été identifiée dans son « dossier » son motif et son montant et les prétendues « peines » en cas de non-paiement ».
La victime doit alors renseigner ses coordonnées de carte bancaire pour le règlement de la contravention. Elle fournit alors sont numéro de carte et sa date de validité. Le code à trois chiffres figurant à son dos, également appelé « cryptogramme » est aussi réclamé.
Ainsi, l’arnaqueur a récupérer les données personnelles et les informations bancaires de la victime !