
Sézane face aux fausses boutiques en ligne
La marque de prêt-à-porter féminin Sézane gagne plusieurs procédures extrajudiciaires « UDRP » contre de fausses boutiques en ligne opérées en Chine.
Étiquettes : Contrefaçon, Contrefaçon Vêtements
Publié le mardi 15 avril 2025 par Jean-François POUSSARD
La décision UDRP n° D2023-4015 rendue par l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle) a jugé une nouvelle affaire de contrefaçon contre Daniel Wellington. Elle implique la société malaisienne Web Commerce Communications Limited.
Cette affaire porte sur l’enregistrement et l’utilisation de plus de 38 noms de domaine reproduisant la marque « DANIEL WELLINGTON » dans le but apparent de vendre des produits contrefaits.
Fondée en 2011, Daniel Wellington est une entreprise suédoise spécialisée dans la conception de montres, bijoux et accessoires. Reconnue pour son esthétique élégante et minimaliste, la marque s’est rapidement imposée à l’international. Elle détient de nombreuses marques enregistrées. C’est le cas notamment en Malaisie où est basée la société défenderesse. Sa forte notoriété mondiale en fait une cible récurrente pour les cybercriminels et les contrefacteurs.
Dans ce cas précis, les noms de domaine incriminés intègrent la marque « Daniel Wellington ». Ils la reprennent avec des suffixes géographiques (ex. : danielwellingtoncanada.com, danielwellingtonitalia.com) ou commerciaux (ex. : danielwellingtonoutlet.com). Ces sites affichent la marque et les produits de la société suédoise. Ils sont alors proposés à prix cassés, sans autorisation.
Le Collège de l’OMPI a jugé que les noms de domaine sont confusément similaires à la marque enregistrée. Il a aussi estimé que le défendeur n’a aucun droit ou intérêt légitime sur les noms de domaine. De plus, il agit de mauvaise foi. La réplication des visuels officiels, l’absence de clause de non-affiliation, et les fortes réductions pratiquées ont été considérées comme autant de signes de contrefaçon. Certains domaines étaient inactifs mais avaient précédemment redirigé vers des boutiques similaires.
La société Web Commerce Communications Limited est régulièrement mise en cause pour des affaires de cybersquatting. Plusieurs dossiers sont consultables notre site faux.fr, dénonçant ses pratiques abusives.
Cette affaire illustre une nouvelle fois les risques pour les marques connues, notamment dans le secteur des accessoires de mode. Daniel Wellington rejoint la liste des marques de bijoux victimes de contrefaçon, aux côtés d’autres cas récents à retrouver aussi sur notre site d’information.
Les décisions UDRP restent un outil efficace pour lutter contre la contrefaçon et protéger la réputation des marques. Cette décision en faveur de Daniel Wellington vient rappeler qu’une action rapide peut permettre de récupérer les noms de domaine litigieux et de couper court à des pratiques commerciales trompeuses.
La marque de prêt-à-porter féminin Sézane gagne plusieurs procédures extrajudiciaires « UDRP » contre de fausses boutiques en ligne opérées en Chine.
Étiquettes : Contrefaçon, Contrefaçon Vêtements
Clarks obtient le transfert de 119 noms de domaine hébergeant des sites de contrefaçon de ses chaussures dans une procédure « UDRP » consolidée monumentale.
Étiquettes : Contrefaçon, Contrefaçon chaussures, Web Commerce Communications
Un nom de domaine typosquattant le fonds d’investissement MIROVA a été utilisé lors d’une attaque par « Business Email Compromise (BEC) ». Un « Business Email Compromise (BEC) » est une attaque de phishing. Dans ce cas, un fraudeur tente de se faire passer pour une personne bien connue d’un employé afin, par exemple, de lui faire virer des […]
Étiquettes : Business Email Compromise (BEC), Usurpation d'identité par mail