Un réseau de 17 sites de fausses chaussures Dansko démantelé
Des contrefaçons de chaussures de la marque Dansko ont été vendues sur 17 sites frauduleux dont un visait le marché français.
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Publié le jeudi 21 août 2025 par Jean-François POUSSARD
Deux noms de domaines litigieux ont visé la marque de chaussures Kodiak : <kodiakbootssverige.com> et <kodiakshoescanada.com>. Ils ont servi de vitrines commerciales trompeuses en exploitant le nom KODIAK. Ils ont copié logos, signes figuratifs et visuels officiels. Ainsi, ils ont créé une confusion immédiate chez l’internaute.
Kodiak incarne la botte de travail robuste. Depuis 1910, la marque conçoit des chaussures pour le terrain, la ville et les métiers exigeants. Elle revendique une offre de sécurité, de confort et de durabilité. Son site officiel met en avant un héritage canadien clair. Le positionnement reste simple : fabriquer des bottes de qualité pour les usages réels. De plus, l’assortiment couvre le quotidien et les environnements professionnels. Cette promesse légitime la vigilance face aux détournements, surtout lorsque des acteurs tiers utilisent la marque pour attirer un faux trafic et vendre des produits non autorisés.
Les deux noms de domaine ont affiché des boutiques en ligne. Ils ont « promis » des bottes et chaussures Kodiak à prix attractifs. En réalité, les pages ont repris la marque KODIAK, ses représentations et des images provenant de l’univers officiel. Donc, l’internaute a perçu un site “de la marque”. C’était l’objectif. Or, cette construction détourne la réputation et la confiance. Elle capte des ventes au détriment du titulaire légitime. Elle expose aussi l’acheteur à de la contrefaçon et à la fraude au paiement.
La Politique UDRP repose sur trois critères. D’abord, la similarité : les signes « KODIAK » dominent les deux domaines. L’ajout de termes géographiques ou produits (“boots”, “shoes”, “sverige”, “canada”) n’a pas suffi. Ensuite, l’absence de droits : aucun mandat, aucune licence, aucun usage loyal n’a été établi. Les sites ont visé une activité commerciale, non une fan page ou un revendeur autorisé. Enfin, la mauvaise foi : les contenus ont copié la marque et ses visuels. Par conséquent, l’intention de se faire passer pour la source officielle ressort clairement. Le schéma est typique du cybersquatting marchand.
Le panel a constaté l’imitation dans cette décision D2023-2359. Il a noté la reproduction de signes officiels et de photos produits. Par ailleurs, il a retenu l’absence d’intérêt légitime. Il a conclu à un enregistrement et un usage de mauvaise foi. Ainsi, la décision a ordonné le transfert de <kodiakbootssverige.com> et <kodiakshoescanada.com>. Cette issue protège la marque. Elle protège aussi le consommateur. Elle rappelle surtout l’efficacité de la voie extrajudiciaire quand la preuve est documentée.
Le défendeur identifié dans ce dossier, Web Commerce Communications, revient souvent dans des affaires comparables. Son mode opératoire est connu : multiplier des domaines thématiques, mimer les marques et drainer un trafic confus. L’objectif est simple : monétiser une apparence de légitimité. Dès lors, la veille devient essentielle. Les titulaires doivent réagir vite et documenter chaque capture d’écran, chaque page produit et chaque élément de tromperie. Pour suivre d’autres dossiers impliquant cet acteur, consultez notre rubrique dédiée : Web Commerce Communications
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