Un réseau de sites internet de contrefaçon de la marque Superdry a fermé suite à une action extrajudiciaire « UDRP » consolidée.
La marque britannique de prêt-à-porter mixte Superdry a été fondée en 2003 par Julian Dunkerton et James Holder. A l’époque, James Holder avait déjà fondé la marque Bench. Avec Julian Dunkerton, il crée en 2003 la nouvelle marque Superdry au sein de leur groupe SuperGroup.
Les vêtements de style américain se distinguent en reproduisent des textes en caractères japonais.
Au fil des ans, les activités de la marque de mode se sont considérablement développées. A cet égard, l’entreprise compte plus de 635 magasins vendant des vêtements et accessoires dans 62 pays différents. La société combine cela avec une activité de commerce électronique. A ce titre, le site web lié au nom de domaine officiel <superdry.com> commercialise ses produits dans plus de 215 pays.
Le groupe britannique détient un portefeuille de marques pour SUPERDRY ; à la fois des marques verbales et des marques figuratives.
La marque a constaté la création de noms de domaine litigieux respectivement le 10 mars 2020 (pour <superdry.cc>) et le 15 mai 2020 (pour <superdryclothing.com>). Les noms de domaine proposent à la vente des vêtements de contrefaçon SUPERDRY.
Des chinois à la tête du réseau de contrefaçon Superdry
Les deux noms de domaine ont des titulaires différents. Cependant, la marque a engagé une action extrajudiciaire « UDRP » D2021-1185 consolidée. En effet, les sites internet vers lesquels les noms de domaine litigieux renvoient ont tous deux un contenu commun très similaire.
De surcroît, tous deux utilisent le même serveurs de noms et la même adresse IP. De plus, les deux noms de domaine litigieux ont été enregistrés auprès du même bureau d’enregistrement. Enfin, les propriétaires enregistrés des deux noms de domaine litigieux sont tous deux basés à Guangzhou, en Chine.
Les deux noms de domaine litigieux dirigent vers des sites de commerce électronique actifs. Plus précisément, ils affichent bien en évidence le logo SUPERDRY.
Ils proposent alors à la vente des produits de marque de contrefaçon SUPERDRY non autorisés. Dans ce cas, ils utilisent de manière visible le texte et les photos de la marque, violant ainsi également ses droits d’auteur.
Il faut aussi dire que les contrefacteurs fournissent des informations trompeuses sur les sites litigieux. Ils prétendent être SUPERDRY, ou être au moins en relation avec la marque, notamment dans la rubrique « À propos de Superdry ».
En conclusion, le titulaire des sites de contrefaçon Superdry tente de les faire passer comme des sites officiels exploités par la marque.
En conséquence, les contrefacteurs utilisent les noms de domaine de mauvaise foi, afin de profiter indûment des marques de Superdry à des fins commerciales.