De faux mails de la banque HSBC ont été envoyés pour une arnaque à de faux produits bancaires d’investissement.
Pour commencer, rappelons que la banque HSBC est l’une des plus grandes entreprises de services bancaires et financiers au monde. La société HSBC a été fondée il y a plus de 150 ans. HSBC est d’ailleurs l’acronyme de « Hongkong and Shanghai Banking Corporation », le membre fondateur du groupe HSBC.
A ce jour, la banque HSBC exerce ses activités financières dans 64 pays. L’établissement financier possède de nombreuses marques HSBC dans beaucoup de pays, dont les Bahamas.
En effet, l’achat du nom de domaine litigieux servant à envoyer des faux mails de la banque HSBC a été effectué via un service de whois privé domicilié aux Bahamas.
Dans les circonstances actuelles, les banques doivent être très vigilantes en matière de phishing bancaire. A cet égard, elles disposent de surveillances de noms domaine pour détecter l’envoi de faux mail.
Les utilisateurs de cette surveillance de marque parmi les noms de domaine reçoivent une alerte lors du dépôt frauduleux.
Dans ce cas de cybersquatting, la marque est associée au terme GBM signifiant « Global Banking and Markets ».
Les faux mails HSBC reprennent un sous domaine du site de la marque !
L’utilisation de ces trois lettres dans ce nom de domaine n’est pas innocente. La banque HSBC exploite le sous-domaine «www.gbm.hsbc.com» dédié à sa ligne métier « Global Banking and Markets ».
La coïncidence est effectivement étonnante ! Il est difficile de faire le tri entre le faux nom de domaine gbmhsbc.com et le vrai sous-domaine gbm.hsbc.com.
Il est d’ailleurs recommandé de déposer comme noms de domaine les sous-domaines les plus connus de grosses entreprises. Cela permet d’anticiper ce type d’hacking.
Plus précisément, l’escroc a envoyé dans ce cas des mails frauduleux aux clients de HSBC. Ici, l’objectif était de les induire délibérément en erreur. Les faux mails leur ont fait croire à tort que ces courriels étaient légitimes et que les produits d’investissement proposés ont été envoyés par HSBC.
Cette arnaque aux faux mails de la banque HSBC a été réglée dans cette procédure extrajudiciaire « UDRP ». Il n’y a pas eu besoin d’une longue plaidoirie pour prouver la mauvaise foi du cybersquatteur.