Alerte à l’escroquerie au financement ! Le cabinet international d’audit et de conseil KPMG est victime d’une escroquerie par usurpation d’identité de ses professionnels.
KPMG est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de services d’audit, de fiscalité et de conseil. A ce titre, ces services sont fournis par les cabinets membres de KPMG sous la marque KPMG. Les cabinets membres du réseau KPMG sont des cabinets indépendants affiliés au réseau. A l’heure actuelle, les cabinets membres de KPMG opèrent dans environ 147 pays. Le réseau dénombre pas moins de 219 000 employés.
Il est propriétaire de la marque KPMG et concède son utilisation aux cabinets membres de KPMG dans le monde entier.
Ainsi, le cabinet conseil détient plus de 480 enregistrements de marques contenant KPMG à travers le monde. Ces marques comprennent notamment un enregistrement de la marque de l’Union européenne, couvrant l’audit, les services fiscaux et les services de conseil dans les classes 35 et 36, déposée le 20 mai 1999.
Le nom de domaine litigieux <uk-kpmg.com> a été enregistré le 16 juin 2021. Il ressemble de manière confuse à la marque KPMG. En effet, il contient la marque dans son intégralité combinée avec le préfixe « uk » et un trait d’union faisant référence au Royaume-Uni.
Le nom de domaine litigieux a été utilisé pour envoyer des courriels frauduleux. A cet égard, KPMG a engagé une procédure extrajudiciaire D2021-2213 pour obtenir le transfert du nom de domaine litigieux.
KPMG victime d’une escroquerie au financement
Un employé d’une société autrichienne a été impliqué dans une communication frauduleuse de grande envergure par e-mail. Dans ce cas, il a été contacté, entre autres, par une personne utilisant l’identité d’un cadre supérieur de KPMG. Cette prise de contact a été plus précisément réalisée via un e-mail utilisant l’extension « […]@uk-kpmg .com ».
Le cadre supérieur de KPMG dont l’identité a été utilisée pour des courriels frauduleux provenant de l’extension « […]@uk-kpmg.com » a confirmé qu’il n’avait aucun lien avec l’escroc ou la transaction frauduleuse.
KPMG soutient que le nom de domaine litigieux a été enregistré et est utilisé de mauvaise foi.
Il a été utilisé à des fins d’escroquerie illégale et frauduleuse par courrier électronique pour inciter un tiers à transférer des fonds.
Si le nom de domaine contesté ne renvoie à aucun site web actif, il a pourtant été utilisé pour une escroquerie par courrier électronique frauduleux.
Le fraudeur l’a utilisé dans une tentative illégale d’obtenir frauduleusement une somme d’argent substantielle d’un tiers, par le biais d’une arnaque par courrier électronique. Cela constitue clairement une preuve d’enregistrement et d’utilisation de mauvaise foi.
Face à ces vagues d’escroquerie, KPMG a publié sur son site plusieurs alertes. Le cabinet conseil revient notamment sur cette escroquerie au financement.
Des fraudeurs proposent des prêts d’argent pour lesquels KPMG interviendrait en tant que commissaire aux comptes ou expert-comptable. KPMG explique que « les propositions de financement exigent le versement préalable par l’emprunteur d’une garantie s’élevant généralement à plusieurs centaines de milliers d’euros ». Une fois la garantie versée par l’emprunteur, le financeur disparaît.