
Etam gagne contre une fausse boutique de lingerie
Une fausse boutique de lingerie Etam a été hébergée sur un nom de domaine cybersquattant la marque de sous-vêtements.
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Publié le jeudi 15 mai 2025 par Jean-François POUSSARD
Une copie site du site de Veepee a fait l’objet d’une décision extrajudiciaire « UDRP » rendue par l’OMPI. Cette décision met en lumière une tentative claire de cybersquatting, au détriment de la célèbre plateforme de ventes événementielles en ligne.
Deux noms de domaine ont abusivement exploité la notoriété de la marque VEEPEE pour rediriger les internautes vers des sites imitant de manière flagrante le site officiel du géant de la vente événementielle.
VEEPEE, anciennement connu sous le nom de VENTE-PRIVÉE, est un acteur majeur du commerce électronique en France et en Europe. Créé en 2001, le site www.veepee.fr est spécialisé dans les ventes événementielles de grandes marques à prix réduits.
Il propose à ses membres un accès exclusif à des ventes temporaires dans des univers variés : mode, maison, high-tech, beauté ou encore voyages. VEEPEE s’est imposé comme une marque de confiance. Cela s’est fait grâce à une stratégie axée sur la qualité, la sécurité des transactions et une identité visuelle forte.
Elle a engagé une procédure contre deux noms de domaine enregistrés sans autorisation : <veepeefr.com> et <veepeepro.com>. Ces noms de domaines ont redirigé les internautes vers des sites web en français imitant l’apparence de VEEPEE. Ces faux sites prétendent alors proposer des offres similaires à celles du site officiel.
Les sites litigieux ont repris des éléments visuels proches de ceux de VEEPEE. De plus, ils affichent la marque VEEPEE de manière non autorisée. Les sites affirment offrir des promotions ou ventes exclusives. Ils induisent alors les visiteurs en erreur quant à leur origine.
Il s’agit clairement d’une copie du site de Veepee visant à exploiter la notoriété de la marque à des fins frauduleuses.
Le panel désigné par l’OMPI a examiné les trois critères habituels de l’UDRP :
Le panel a donc ordonné le transfert des deux noms de domaine au profit de la société Veepee S.A.. Cela a mis fin à cette atteinte manifeste à ses droits de marque.
Les grandes marques du e-commerce, comme VEEPEE, sont des cibles fréquentes du cybersquatting. Les pratiques visant à créer une copie du site de Veepee ne se limitent pas à l’enregistrement de noms de domaine similaires. En effet, elles vont souvent de pair avec la création de sites frauduleux. Ces derniers reprenent les codes graphiques et le contenu de la marque.
Ce type de contrefaçon numérique expose les consommateurs à des risques de fraude, de vol de données personnelles ou bancaires. De plus, elle nuit gravement à la réputation des marques. Cette décision UDRP montre qu’il est possible d’agir rapidement pour récupérer des noms de domaine abusifs, en s’appuyant sur les mécanismes extrajudiciaires internationaux.
La procédure UDRP remportée par VEEPEE contre <veepeefr.com> et <veepeepro.com> constitue un exemple clair d’action efficace contre la copie de site.
Ce type de décision rappelle aux titulaires de marques l’importance de surveiller leur présence numérique et de ne pas hésiter à faire valoir leurs droits devant l’OMPI face aux cas de cybersquattage manifeste.
Une fausse boutique de lingerie Etam a été hébergée sur un nom de domaine cybersquattant la marque de sous-vêtements.
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