La marque américaine de yoga Gaiam a été contrefaite sur internet via un site de contrefaçon hébergé sur un nom de domaine cybersquatté.
Depuis plus de 25 ans, Gaiam propose des tapis de yoga haut de gamme, des accessoires de yoga, des vêtements de yoga et des accessoires de yoga, ainsi que des DVD de fitness et de yoga.
Gaiam (prononcé « GUY-um ») est une fusion de « Gaia » (le nom de la déesse grecque de la Terre-Mère) et de « Je suis ».
L’entreprise américaine est le propriétaire de tous les droits sur la marque GAIAM. Plus précisément, elle l’est en rapport avec des produits tels que les tapis de yoga et autres équipements de yoga, les équipements d’exercice et de remise en forme et les vêtements.
Les marques Gaiam pour le yoga et le fitness comprennent deux noms. Gaiam Restore est axé sur le bien-être. SPRI est axé sur le fitness. Le réseau de distribution Gaiam est composé d’environ 38 000 points de vente.
La société étasunienne utilise la marque GAIAM depuis 1999. Par ailleurs, elle exerce ses activités sur Internet à l’adresse « www.gaiam.com ».
Un cybersquatteur chinois a enregistré le nom de domaine litigieux <gaiam-shop.com> en 2022.
En conséquence, la marque de yoga Gaiam a engagé une procédure extrajudiciaire « UDRP » numéro D2022-4351 auprès de l’OMPI.
Contrefaçon des produits de yoga Gaiam
En effet, le nom de domaine litigieux reproduit la marque GAIAM dans son intégralité. Il reprend aussi le mot « shop » et un trait d’union. Cela n’empêche pas ainsi de constater une similitude prêtant à confusion.
Au moment du litige, le nom de domaine litigieux correspond à un site web imitant le site officiel <gaiam.com>. A cet égard, il vend des contrefaçons d’articles de yoga. De plus, il commercialise aussi des équipements connexes comme des vêtements fitness de marque GAIAM.
Le site internet sous le nom de domaine litigieux ne révèle pas avec précision sa relation avec la marque de yoga Gaiam. Au contraire, il donne plutôt l’impression claire qu’il s’agit d’un site internet officiel de Gaiam. Pourtant, ce n’est pas le cas.
De plus, le nom de domaine litigieux incorpore la marque ainsi que le terme « -shop » lié à l’activité de l’entreprise. Cela comporte un risque d’affiliation implicite. Il usurpe ou suggère effectivement ainsi un parrainage ou une approbation par le propriétaire de la marque.
Le contrefacteur connaît manifestement l’entreprise car il vend des produits de marque GAIAM sur le faux site web. En conséquence, le cybersquatteur a enregistré et utilisé le nom de domaine litigieux pour attirer les internautes vers le site de contrefaçon à des fins commerciales.
Pour les raisons susmentionnées, l’expert OMPI estime que le nom de domaine litigieux a été enregistré et est utilisé de mauvaise foi.
Ce n’est pas la première fois que le secteur du yoga connaît les affres de la contrefaçon. Les vêtements de yoga Lululemon ont déjà remporté une « UDRP » contre un site contrefait