De faux sites de puériculture tentent de se faire passer pour Béaba
La marque de puériculture française Béaba obtient le transfert de noms de domaine proposant des produits pour bébés contrefaits.
Étiquettes : Contrefaçon, Faux soldes
Publié le mercredi 06 avril 2022 par Jean-François POUSSARD
Un mail d’un grand cabinet d’avocat vous demande le règlement d’une facture de… 58 600 $ ! Il s’agit d’une escroquerie basée sur une usurpation d’identité par email.
Latham & Watkins est un cabinet d’avocats établi à Los Angeles, en Californie, aux États-Unis. Depuis sa création en 1934, la société s’est étendue à quelque 29 cabinets d’avocats dans 14 pays. Des publications telles que The American Lawyer classent régulièrement la firme parmi les meilleurs cabinets d’avocats. En 2019, Latham & Watkins a été classé comme le deuxième cabinet mondial par chiffre d’affaires.
L’entreprise propose depuis de nombreuses années ses services juridiques sous les marques et logos LATHAM WATKINS, LATHAM & WATKINS et LW.
Le nom de domaine litigieux <lathanwatkins.com> a été enregistré le 13 octobre 2020.
A cet égard, Le nom de domaine contesté est une faute d’orthographe légère mais délibérée de la marque LATHAM & WATKINS. Le fraudeur a remplacé la lettre « m » dans « latham » par la lettre « n » et orthographiant « lathan ».
En résumé, cette écriture constitue un typosquatting. Il n’empêche en rien de constater la similitude prêtant à confusion entre le nom de domaine litigieux et la marque.
Dans ce litige D2021-2486, l’escroc s’est engagé dans une forme de typosquattage. L’enregistrement et l’utilisation du nom de domaine contesté ont pour but de se faire passer pour l’un des avocats du cabinet dans une tentative de fraude.
Le fraudeur avait fermement à l’esprit la marque de LATHAM & WATKINS lors de l’enregistrement du nom de domaine litigieux. A ce titre, il s’est livré à du typosquatting. Dans ces conditions, il a utilisé de manière opportuniste le nom de domaine contesté dans le cadre d’une escroquerie d’usurpation d’identité frauduleuse. L’escroc a incontestablement agi de mauvaise foi, cherchant à exploiter et à tirer profit des droits de marque du cabinet.
C’est dans ce but qu’il a utilisé le domaine litigieux pour se faire passer pour l’un des avocats du cabinet. Dans une tentative de vol de fonds, il a notamment utilisé un mail d’escroquerie d’avocat de type « @lathanwatkins.com ».
Ce courriel a notamment repris le logo distinctif LATHAM & WATKINS dans la signature de l’expéditeur. Une facture jointe à l’e-mail demande alors un virement bancaire de 58 600 USD.
Pour cette raison, Latham & Watkins a publié sur son site officiel un avertissement relatif à ces escroqueries de type phishing.
Il met en garde contre « des e-mails envoyés à plusieurs destinataires, prétendant à tort provenir de partenaires et d’associés de Latham & Watkins. Ces e-mails sont des escroqueries financières ou des escroqueries par hameçonnage et ont pris plusieurs formes, notamment pour des règlements financiers ».
Le cabinet rappelle que ni lui, ni ses sociétés affiliées, ni ses avocats ne sont impliqués dans ces escroqueries ni dans aucune autre. En d’autres termes, « les noms de nos avocats sont utilisés sans notre autorisation ».
La marque de puériculture française Béaba obtient le transfert de noms de domaine proposant des produits pour bébés contrefaits.
Étiquettes : Contrefaçon, Faux soldes
Un faux site promet un bon d’achat Lidl de 500 euros qui s’avère être un faux. L’enseigne de supermarché engage une procédure UDRP contre le nom de domaine hébergeant le faux site.
Étiquettes : Arnaque au faux sondage
La marque de vêtements AllSaints obtient le transfert de dizaines de noms de domaine utilisés pour vendre des produits contrefaits. AllSaints est un détaillant de mode britannique dont le siège est à Londres, au Royaume-Uni. La marque vend notamment des vêtements pour hommes, des vêtements pour femmes, des chaussures et des accessoires. Elle est aussi […]
Étiquettes : Contrefaçon, Contrefaçon Vêtements, Web Commerce Communications