L’enseigne australienne City Beach gagne une procédure extrajudiciaire « UDRP » contre un faux site de maillots de bain.
Il est vrai qu’en Australie, l’entreprise est un des leaders de la mode australienne. City Beach vend des maillots de bain tendance, du surf, du skate et de la mode urbaine pour femmes, hommes et enfants. Elle le fait en ligne et dans ses boutiques.
La société a commencé son activité en 1985 dans une petite boutique. L’établissement est alors situé juste à côté du centre commercial Queen Street à Brisbane, dans le Queensland.
Elle dispose désormais de son entrepôt et de son siège social australien. City Beach est reconnue comme l’une des plus grandes entreprises d’Australie dans le secteur de la vente au détail de vêtements multi-marques. Elle vend ainsi des produits estampillés Adidas, Billabong, Converse, Crocs, Nike SB ou Vans.
City Beach exporte également vers de nombreux pays à l’échelle internationale. Elle le fait notamment aux États-Unis d’Amérique. C’est son troisième marché le plus important après l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
La compagnie est propriétaire de plusieurs marques CITY BEACH dont CITY BEACH AUSTRALIA ou CITY BEACH USA.
En outre, la marque détient et exploite les noms de domaine (et les sites web associés) <citybeach.com> et <citybeach.com.au>.
Acheté sur le faux site City Beach, les maillots de bain ne sont jamais arrivés
Un tiers chinois a pourtant enregistré le nom de domaine litigieux <citybeachsale.com> en 2022. Les enregistrements de marques CITY BEACH sont antérieurs à l’enregistrement du nom de domaine litigieux.
De plus, le nom de domaine litigieux correspond à un site web sur lequel la marque et le logo CITY BEACH sont affichés.
Des images photographiques de mannequins portant des maillots de bain commercialisés par CITY BEACH et tirées du site officiel sont aussi reprises.
En conséquence, la marque a engagé une procédure extrajudiciaire « UDRP » numéro D2022-4558 auprès de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI).
En effet, le nom de domaine litigieux contient la marque CITY BEACH. Il ajoute seulement le terme « sale » (vente en anglais). L’ajout dans le nom de domaine litigieux du terme « sale » n’empêche évidemment pas de constater une similitude pouvant prêter à confusion avec la marque CITY BEACH.
Le représentant de la marque a tenté d’acheter des maillots de bain sur le site. Cependant, aucun produit n’a été reçu, malgré le fait que l’argent ait été pris.
L’utilisation du nom de domaine litigieux pour une activité illégale ne peut jamais conférer des droits ou des intérêts légitimes au cybersquatteur.
Ce n’est pas la première fois que de faux sites vendent des maillots de bain. Dans les colonnes de Faux.fr, nous avons notamment traité du litige visant la marque de maillots de bain Seafolly.