Un site de phishing vise DPD
Un site de phishing s’est attaqué à l’entreprise de transport DPD. Un nom de domaine cybersquattant la marque a servi dans cette escroquerie.
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Publié le mercredi 20 mars 2024 par Jean-François POUSSARD
La marque de verres JoyJolt remporte une procédure extrajudiciaire « UDRP » contre un nom de domaine utilisé pour un faux site web.
L’histoire de la marque de verres JoyJolt débute en 2014. Martin et Joel Mittelman cherchent alors à trouver des verres à shot contemporains de haute qualité à un prix abordable. Ne trouvant pas ce qu’ils cherchent, les frères ont créé leur propre verrerie. Ils ont alors commencé à produire une gamme de verres à shot de style italien. Leur production innovante a rapidement gagné en popularité et c’est ainsi que JoyJolt est né.
Depuis lors, JoyJolt a une gamme diversifiée de verrerie, de verres et d’articles de bar contemporains de haute qualité.
L’entreprise familiale a son siège à Brooklyn, New York. Désormais, l’entreprise américaine commercialise et vend de la verrerie et d’autres ustensiles de cuisine sous la marque JOYJOLT. La société possède un certain nombre de marques JOYJOLT enregistrées, notamment aux Etats-Unis.
Néanmoins, un cybersquatteur a enregistré le nom de domaine litigieux <joyjoltstore.shop> le 24 juin 2022. Le site web associé au nom de domaine litigieux affiche de la verrerie et d’autres produits à vendre qui sont décrits comme étant des produits JOYJOLT.
De plus, le faux site de verres JoyJolt a largement copié le site officiel de la marque sans son autorisation.
En conséquence, la marque a engagé une procédure extrajudiciaire « UDRP » numéro D2022-4700 auprès de l’OMPI.
En effet, la nature du nom de domaine litigieux et son utilisation pour vendre des produits non autorisés étiquetés comme des produits JOYJOLT comportent un risque d’affiliation implicite avec l’entreprise.
D’ailleurs, le nom de domaine litigieux intègre entièrement la marque. A ce titre, l’ajout du mot « store » suggère une boutique en ligne qui vend légalement des produits JOYJOLT. Enfin, l’utilisation du nTLD « .shop » tend à étayer la conclusion selon laquelle le contrefacteur a obtenu le nom de domaine pour profiter de la marque JoyJolt.
De plus, le fraudeur a tenté de dissimuler son identité en fournissant de fausses informations de contact. La vérification du registraire a révélé des informations sur le titulaire du nom de domaine litigieux indiquant une adresse dans la province d’Anhui, en Chine. Pourtant, le pays mentionné dans le whois précise également les États-Unis. Il s’agit d’une contradiction supplémentaire qui renforce la mauvaise foi du titulaire.
Ce n’est pas la première fois qu’une marque de verrerie rencontre un site de contrefaçon sur internet. Faux.fr a déjà traité d’une affaire visant la manufacture de cristal Baccarat.
Un site de phishing s’est attaqué à l’entreprise de transport DPD. Un nom de domaine cybersquattant la marque a servi dans cette escroquerie.
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