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Gare au site de contrefaçon de l’autocuiseur COOKEO
L’autocuiseur COOKEO a fait face à un site de contrefaçon hébergé sur un nom de domaine cybersquattant la marque.
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Publié le dimanche 12 janvier 2025 par Jean-François POUSSARD
La marque de sandales Freedom Moses obtient la fermeture de 12 fausses boutiques en ligne via une procédure extrajudiciaire « UDRP » consolidée.
Dans ce litige numéro D2023-2058 traité par l’OMPI, les plaignants sont Freedom Moses Ltd, une entreprise de mode créée en 2015 en Israël et spécialisée dans les chaussures, et Sarah Gurt, sa fondatrice et propriétaire.
La marque possède des magasins physiques dans 27 pays. Elle est notamment présente en Belgique, au Canada, au Danemark, à Singapour, en Afrique du Sud et au Royaume-Uni.
Ses produits sont vendus sur plus de 1 000 plateformes d’achat et boutiques en ligne. C’est ainsi le cas avec Amazon et Saks Fifth Avenue. La société les commercialise également sur son propre site web. Son adresse officielle est « www.freedomoses.com »,.
En outre, le plaignant est titulaire depuis 2017 d’enregistrements de marques pour la marque FREEDOM MOSES dans un certain nombre de juridictions.
Douze noms de domaine litigieux ont été enregistrés entre janvier et mars 2023. Parmi eux, 10 appartiennent à Website Commerce Communications Ltd, une entité ayant une adresse en Malaisie.
Le deuxième défendeur Julius Bergman semble être un particulier ayant une adresse en France. A l’exception d’un nom de domaine litigieux, onze renvoient tous à des sites web. Ces derniers sont censés vendre des chaussures de marque Freedom Moses.
Les faits de cette affaire suggèrent fortement que tous les noms de domaine litigieux sont soumis à un contrôle commun.
Tous les sites web liés ont essentiellement la même mise en page, le même contenu, les mêmes images et la même police.
De plus, l’écriture des noms suivent le même modèle de « freedommoses » et un nom de pays ou un code de pays.
Les noms de domaine ont également tous été enregistrés en l’espace de quelques mois. Par ailleurs, les noms de domaine enregistrés au nom du deuxième défendeur français ont été enregistrés exactement le même jour que le nom de domaine litigieux <freedommoses-canada.com> qui a été enregistré par le premier défendeur.
Enfin, le premier défendeur et le deuxième défendeur ont été désignés conjointement comme défendeurs dans des affaires UDRP antérieures.
Dans ces conditions, l’experte OMPI Kathryn Lee estime que les noms de domaine litigieux sont soumis à un contrôle commun. Il est donc approprié, équitable et également administrativement efficace de consolider la plainte en question.
Dans ce litige, les noms de domaine litigieux sont semblables au point de prêter à confusion à la marque FREEDOM MOSES. En effet, ils se composent chacun de la marque FREEDOM MOSES et d’un terme purement géographique. C’est-à-dire « canada », « danmark », « nz » – faisant référence à la Nouvelle-Zélande, « philippines », « Singapour », « southafrica », « nederlands », « belgie » et « uk » – faisant référence au Royaume-Uni.
La composition des noms de domaine cybersquattés donnent l’impression que chacun des noms est le site de la marque de sandales pour le marché concerné.
La marque est ainsi toujours clairement reconnaissable dans les noms de domaine litigieux.
De surcroît, les sites proposent des chaussures Freedom Moses à la vente. Ils utilisent essentiellement la même apparence que le site officiel de la marque de chaussures.
Les sandales semblent être des produits contrefaits au vu des prix.
De plus, la marque a reçu des messages d’internautes qui ont acheté des produits sur le site lié au nom de domaine litigieux <freedommosessouthafrica.com> pensant qu’ils achetaient ses vrais produits.
Sur la base de ces éléments, les contrefacteurs étaient au courant de l’existence de la marque FREEDOM MOSES et les ont ciblés afin de proposer des produits contrefaits.
D’autres marques de sandales ont déjà utilisé la procédure « UDRP » pour faire fermer des sites de contrefaçon de chaussures. C’est notamment le cas de Birkenstock, Crocs, Oofos ou Havaianas déjà relatés dans nos colonnes.
L’autocuiseur COOKEO a fait face à un site de contrefaçon hébergé sur un nom de domaine cybersquattant la marque.
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