Archives des Web Commerce Communications - Faux.fr https://faux.fr/tag/web-commerce-communications/ Actualités sur l'anti-contrefaçon et le phishing : faux emails, faux sites web Wed, 04 Jun 2025 04:42:59 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.1 https://faux.fr/wp-content/uploads/2020/04/cropped-logo-faux-32x32.png Archives des Web Commerce Communications - Faux.fr https://faux.fr/tag/web-commerce-communications/ 32 32 De faux sites de chaussures de la marque Loeffler Randall visent la France https://faux.fr/contrefacon/lutte-contrefacon-chaussures-marque/faux-sites-chaussures-marque-loeffler-randall-france/ Wed, 04 Jun 2025 04:42:44 +0000 https://faux.fr/?p=2386 La marque Loeffler Randall obtient gain de cause dans une affaire UDRP contre un réseau de sites frauduleux exploitant son nom via des noms de domaine cybersquattés dont un cible la France.

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La marque Loeffler Randall obtient gain de cause dans une affaire UDRP contre un réseau de sites frauduleux exploitant son nom via des noms de domaine cybersquattés dont un cible la France. La décision a été rendue par le Centre d’arbitrage et de médiation de l’OMPI. Elle met ainsi en lumière des pratiques particulièrement agressives de cybersquattage ciblant les consommateurs français.

Loeffler Randall : une marque new-yorkaise de luxe au rayonnement international

Fondée à New York en 2004, Loeffler Randall conçoit des chaussures, sacs et accessoires haut de gamme pour femmes. Reconnue pour son style élégant et contemporain, la marque s’adresse à une clientèle féminine raffinée à la recherche de produits de qualité. Loeffler Randall distribue ses créations en ligne via son site officiel loefflerrandall.com. De plus, elle le fait également dans plusieurs points de vente physiques dans le monde. Ils comprennent aussi l’Europe. Elle jouit d’une notoriété croissante sur le marché français. Dans ces conditions, cela en fait une cible privilégiée pour les contrefacteurs numériques.

De faux sites vendeurs de contrefaçons Loeffler Randall ciblant la France

Dans l’affaire UDRP D2023-2116, dix noms de domaine ont été enregistrés en intégrant directement la marque Loeffler Randall. A ce titre, ils ont parfois été accompagnée d’éléments géographiques comme « france » pour cibler les internautes français (ex : <loefflerrandallfrance.com>). Ces noms de domaine sont des sites web frauduleux reprenant visuellement l’univers graphique officiel de la marque.

Les sites présentent des produits estampillés « Loeffler Randall ». De plus, ils sont alors disponibles à la vente à des prix très attractifs. La société titulaire de la marque a démontré que ces articles sont des contrefaçons.

Elles usurpent illégalement son image de marque, ses signes distinctifs et induisent ainsi les consommateurs en erreur.

L’OMPI a estimé que ces noms de domaine ont été enregistrés de mauvaise foi. Ils l’ont été dans le seul but de tirer profit de la renommée de la marque. A ce titre, ils l’ont fait en dupant les acheteurs potentiels. La similarité entre les noms de domaine litigieux et la marque enregistrée a ainsi été jugée manifeste.

L’expert OMPI a donc ordonné le transfert immédiat des noms de domaines à Loeffler Randall.

Un contrefacteur bien connu : Web Commerce Communications

Le défendeur dans cette procédure n’est autre que Web Commerce Communications Limited. Elle est d’ailleurs souvent mentionné dans des affaires similaires. Cette entité apparaît fréquemment dans des affaires de cybersquatting, usurpation et vente de faux produits. Elle est régulièrement citée dans des décisions UDRP pour des comportements similaires de parasitisme de marque et mise en ligne de faux sites marchands.

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La décision rendue dans l’affaire Loeffler Randall illustre encore une fois les dangers du cybersquatting pour les marques internationales et leurs consommateurs. Les contrefacteurs utilisent souvent des noms de domaine très proches du domaine officiel.

Ils le font pour capter du trafic, mai aussi crédibiliser leurs faux sites tout en écoulant des marchandises illicites.

Les leçons de cette affaire pour les marques

Cette affaire souligne donc l’importance pour les titulaires de marques de :

  • Mettre en place une surveillance active des noms de domaine ;
  • Engager aussi des procédures extrajudiciaires UDRP en cas d’abus manifeste ;
  • Faire appel à des spécialistes pour récupérer rapidement les noms de domaines frauduleux ;
  • Sensibiliser les consommateurs aux risques de contrefaçon en ligne.

Chez Solidnames, nous accompagnons les marques, cabinets de propriété intellectuelle et avocats dans la défense stratégique de leurs noms de domaine. Cette décision UDRP en faveur de Loeffler Randall France en est un exemple concret et inspirant.

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Thom Browne signe une victoire en UDRP contre le cybersquatting https://faux.fr/contrefacon/thom-browne-udrp-cybersquatting/ Tue, 06 May 2025 04:59:46 +0000 https://faux.fr/?p=2348 La marque Thom Browne a remporté une procédure extrajudiciaire importante dans une décision UDRP, confirmant sa vigilance face aux atteintes à ses droits.

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La marque Thom Browne a remporté une procédure extrajudiciaire importante dans une décision UDRP, confirmant sa vigilance face aux atteintes à ses droits. Cette procédure, rendue par l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), sanctionne une tentative évidente de cybersquatting.

Thom Browne : une maison de mode de renommée internationale

Thom Browne est une maison de prêt-à-porter haut de gamme fondée en 2003 par le créateur américain éponyme. Basée à New York, la marque s’est rapidement imposée comme un symbole du style avant-gardiste et du tailoring réinventé.

Avec ses costumes aux coupes ajustées et ses pièces marquées par les fameuses bandes tricolores, Thom Browne s’adresse à une clientèle exigeante, adepte de sophistication et d’originalité. L’entreprise opère aujourd’hui dans le monde entier, à travers un réseau de boutiques physiques et une plateforme de vente en ligne accessible sur thombrowne.com.

Une attaque coordonnée via 12 noms de domaine illicites

Dans la procédure UDRP n° D2023-4592, Thom Browne a contesté l’enregistrement de douze noms de domaine imitant directement sa marque. Par exemple, il y a <thombrownefrance.com> et plusieurs autres variantes localisées.

Ces noms de domaine hébergent des sites marchands frauduleux se présentant comme des boutiques officielles de la marque. Les produits proposés y sont affichés à prix cassés, dans le but manifeste d’induire en erreur les consommateurs. Aucun de ces sites n’est autorisé ni affilié à la marque Thom Browne.

Une décision claire contre une contrefaçon caractérisée de Thom Browne

Le panel de l’OMPI a conclu sans hésitation à une violation manifeste des droits de la marque. Il a retenu que :

  • Les noms de domaine sont confusément similaires à la marque Thom Browne.
  • Le défendeur ne dispose d’aucun droit légitime, ni d’autorisation.
  • Les noms de domaines ont été enregistrés et utilisés de mauvaise foi, pour tromper les internautes.

La décision ordonne donc le transfert immédiat des 12 noms de domaine à la société Thom Browne Inc.

Web Commerce Communications, encore une fois mis en cause

Le défendeur, Web Commerce Communications Limited (dba WebNic.cc), est un acteur bien connu des affaires de cybersquatting. Déjà impliqué dans d’autres procédures similaires, il apparaît régulièrement comme l’intermédiaire ou le complice technique dans l’enregistrement de noms de domaine abusifs. Pour en savoir plus sur ses pratiques douteuses, consultez notre page dédiée.

Une affaire exemplaire pour les titulaires de marques

Cette procédure UDRP est exemplaire à plusieurs titres. Elle montre que :

Grâce à cette action, Thom Browne défend avec fermeté son image et ses droits face aux pratiques illégales en ligne. Cette décision rappelle que le cybersquatting déguisé en fausse boutique n’est pas toléré, et que des outils juridiques adaptés existent pour faire valoir ses droits. Un signal fort envoyé aux contrefacteurs du web.

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Contrefaçon C&A : une nouvelle décision UDRP contre les fausses boutiques en ligne https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/contrefacon-c-et-a-udrp-fausses-boutiques-en-ligne/ Tue, 29 Apr 2025 13:33:09 +0000 https://faux.fr/?p=2329 De la contrefaçon cible C&A sur internet, poussant la célèbre enseigne de prêt-à-porter à mener plusieurs actions.

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De la contrefaçon cible C&A sur internet, poussant la célèbre enseigne de prêt-à-porter à mener plusieurs actions.

Une décision extrajudiciaire UDRP numéro D2023-4625 a été rendue par l’OMPI en faveur de la société COFRA Holding. Elle a obtenu le transfert de plusieurs noms de domaine abusivement enregistrés et exploités par le contrefacteur bien connu Web Commerce Communications. Cette décision illustre une nouvelle fois l’engagement de C&A dans la lutte contre les fausses boutiques en ligne.

COFRA Holding : le groupe suisse à la tête de la marque C&A

COFRA Holding AG est un conglomérat privé basé en Suisse. Il est notamment actif dans les secteurs de la distribution, de l’immobilier, de la finance durable et des technologies. Parmi ses principales filiales figure la marque C&A. C’est une enseigne de mode présente dans de nombreux pays d’Europe. La marque est reconnue pour ses collections accessibles et responsables. Cependant, C&A est une cible fréquente de contrefaçon. Pour plus d’informations sur la marque, vous pouvez consulter son site officiel : www.c-and-a.com.

Face à la multiplication des sites frauduleux usurpant son identité visuelle, C&A a mis en place des actions concrètes. Elles sont d’ailleurs disponibles sur cette page dédiée : Informations sur les fausses boutiques.

Une plainte UDRP consolidée : stratégie efficace contre les abus répétés

Dans l’affaire D2023-4625, la plaignante a regroupé 31 noms de domaine enregistrés par un seul et même contrefacteur, Web Commerce Communications Limited. Pour rappel, il s’agit d’une entité déjà visée par plusieurs décisions antérieures. Ces noms de domaine incluaient tous le terme « c-and-a » ou des variantes proches destinées à tromper les internautes comme <c-and-a-france.com>.

La consolidation de la plainte UDRP est une procédure autorisée lorsque plusieurs noms de domaine sont contrôlés par le même titulaire. Cela permet ainsi un traitement global, plus rapide et plus efficace. L’OMPI a accepté cette consolidation. En effet, elle estime que les preuves fournies par la plaignante démontrent un schéma de comportement uniforme et malveillant. Cette stratégie évite de multiplier les procédures individuelles. De plus, elle apporte une réponse ferme aux abus massifs.

Web Commerce Communications : un acteur récurrent des arnaques en ligne

Le défendeur, Web Commerce Communications, n’en est pas à son premier litige. Cette entité est enregistrée à Kuala Lumpur. Elle est tristement célèbre pour ses pratiques trompeuses, ayant enregistré des milliers de noms de domaine abusifs. Ces sites frauduleux cherchent à imiter des marques connues. Ils vont alors tenter de piéger les consommateurs et récolter leurs données ou paiements.

De nombreuses victimes ont déjà ainsi signalé des escroqueries liées à cette société. Pour en savoir plus sur ses agissements, vous pouvez consulter la section dédiée sur notre site : Arnaques de Web Commerce Communications.

Dans cette affaire, l’OMPI a confirmé que les noms de domaine litigieux étaient utilisés pour héberger de fausses boutiques ou des pages similaires à celles de C&A, sans autorisation. Ces usages sont constitutifs de mauvaise foi et portent atteinte aux droits de la marque.

Une décision importante dans la lutte contre la contrefaçon C&A

Grâce à cette procédure UDRP, les 31 noms de domaine ont été transférés à la société COFRA Holding. Cette victoire confirme une tendance croissante : les marques doivent être proactives pour protéger leur image et éviter que leurs clients ne tombent dans le piège des faux sites.

La décision D2023-4625 constitue un précédent utile pour les titulaires de marques victimes de cybersquatting et de contrefaçon numérique. Elle rappelle aussi que l’UDRP permet d’agir rapidement, sans passer par des juridictions nationales plus lentes et coûteuses.

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Freedom Moses met une claque à un réseau de contrefaçon https://faux.fr/contrefacon/lutte-contrefacon-chaussures-marque/freedom-moses/ Sun, 12 Jan 2025 07:10:26 +0000 https://faux.fr/?p=2172 La marque de sandales Freedom Moses obtient la fermeture de 12 fausses boutiques en ligne via une procédure extrajudiciaire « UDRP » consolidée.

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La marque de sandales Freedom Moses obtient la fermeture de 12 fausses boutiques en ligne via une procédure extrajudiciaire « UDRP » consolidée.

Dans ce litige numéro D2023-2058 traité par l’OMPI, les plaignants sont Freedom Moses Ltd, une entreprise de mode créée en 2015 en Israël et spécialisée dans les chaussures, et Sarah Gurt, sa fondatrice et propriétaire.

La marque possède des magasins physiques dans 27 pays. Elle est notamment présente en Belgique, au Canada, au Danemark, à Singapour, en Afrique du Sud et au Royaume-Uni.

Ses produits sont vendus sur plus de 1 000 plateformes d’achat et boutiques en ligne. C’est ainsi le cas avec Amazon et Saks Fifth Avenue. La société les commercialise également sur son propre site web. Son adresse officielle est « www.freedomoses.com »,.

En outre, le plaignant est titulaire depuis 2017 d’enregistrements de marques pour la marque FREEDOM MOSES dans un certain nombre de juridictions.

Deux titulaires mais un même réseau de contrefaçon de sandales

Douze noms de domaine litigieux ont été enregistrés entre janvier et mars 2023. Parmi eux, 10 appartiennent à Website Commerce Communications Ltd, une entité ayant une adresse en Malaisie.

Le deuxième défendeur Julius Bergman semble être un particulier ayant une adresse en France. A l’exception d’un nom de domaine litigieux, onze renvoient tous à des sites web. Ces derniers sont censés vendre des chaussures de marque Freedom Moses.

Les faits de cette affaire suggèrent fortement que tous les noms de domaine litigieux sont soumis à un contrôle commun.

Tous les sites web liés ont essentiellement la même mise en page, le même contenu, les mêmes images et la même police.

De plus, l’écriture des noms suivent le même modèle de « freedommoses » et un nom de pays ou un code de pays.

Les noms de domaine ont également tous été enregistrés en l’espace de quelques mois. Par ailleurs, les noms de domaine enregistrés au nom du deuxième défendeur français ont été enregistrés exactement le même jour que le nom de domaine litigieux <freedommoses-canada.com> qui a été enregistré par le premier défendeur.

Enfin, le premier défendeur et le deuxième défendeur ont été désignés conjointement comme défendeurs dans des affaires UDRP antérieures.

Dans ces conditions, l’experte OMPI Kathryn Lee estime que les noms de domaine litigieux sont soumis à un contrôle commun. Il est donc approprié, équitable et également administrativement efficace de consolider la plainte en question.

Des plaintes des clients Freedom Moses ayant acheté des chaussures sur les sites de contrefaçon

Dans ce litige, les noms de domaine litigieux sont semblables au point de prêter à confusion à la marque FREEDOM MOSES. En effet, ils se composent chacun de la marque FREEDOM MOSES et d’un terme purement géographique. C’est-à-dire « canada », « danmark », « nz » – faisant référence à la Nouvelle-Zélande, « philippines », « Singapour », « southafrica », « nederlands », « belgie » et « uk » – faisant référence au Royaume-Uni.

La composition des noms de domaine cybersquattés donnent l’impression que chacun des noms est le site de la marque de sandales pour le marché concerné.

La marque est ainsi toujours clairement reconnaissable dans les noms de domaine litigieux.

De surcroît, les sites proposent des chaussures Freedom Moses à la vente. Ils utilisent essentiellement la même apparence que le site officiel de la marque de chaussures.

Les sandales semblent être des produits contrefaits au vu des prix.

De plus, la marque a reçu des messages d’internautes qui ont acheté des produits sur le site lié au nom de domaine litigieux <freedommosessouthafrica.com> pensant qu’ils achetaient ses vrais produits.

Sur la base de ces éléments, les contrefacteurs étaient au courant de l’existence de la marque FREEDOM MOSES et les ont ciblés afin de proposer des produits contrefaits.

D’autres marques de sandales ont déjà utilisé la procédure « UDRP » pour faire fermer des sites de contrefaçon de chaussures. C’est notamment le cas de Birkenstock, Crocs, Oofos ou Havaianas déjà relatés dans nos colonnes.

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Nouvelle victoire de Decathlon contre de faux sites https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/decathlon-faux-sites/ Sun, 25 Feb 2024 04:09:06 +0000 https://faux.fr/?p=1987 Decathlon commence fort en 2024 en obtenant le transfert de 45 noms de domaine hébergeant de faux sites internet.

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Decathlon commence fort en 2024 en obtenant le transfert de 45 noms de domaine hébergeant de faux sites internet.

Il faut rappeler que Decathlon est un fabricant français engagé dans la conception et la vente d’articles de sport et de loisirs. L’entreprise a été fondée en 1976. Elle exerce ses activités sous le nom et la marque DECATHLON depuis les années 1980.

En janvier 2022, la société exploite plus de 1 700 magasins dans le monde. De plus, la firme est propriétaire de nombreuses marques déposées dans le monde entier.

Elle exploite aussi un certain nombre de sites internet promouvant et proposant ses produits sportifs à la vente. C’est notamment le cas pour « www.decathlon.com » et « www.decathlon.fr ». Ils arborent ainsi le logo composé de la marque verbale stylisée DECATHLON sur fond bleu.

Néanmoins, un cybersquatteur a enregistré 45 noms de domaine litigieux le 22, le 23 ou le 26 décembre 2023. Ils renvoient à des sites internet substantiellement similaires. Ils arborent notamment le logo Decathlon.

De faux sites Decathlon avec des produits à prix réduits

De plus, ils prétendent proposer à la vente une large gamme de vêtements, chaussures, sacs à dos et accessoires DECATHLON. Ils le sont d’ailleurs à des prix considérablement réduits dans les devises appropriées au nom de domaine concerné.

En conséquence, la marque, représentée par Scan Avocats, a engagé et remporté la procédure extrajudiciaire « UDRP » numéro D2024-0020 auprès de l’OMPI.

Le titulaire des noms de domaine litigieux n’est pas un inconnu. Il s’agit du contrefacteur Web Commerce Communications déjà impliqué dans de nombreuses précédentes décisions.

Dans ce cas, les noms de domaine comprennent tous une référence géographique. Il peut s’agir d’un nom d’un pays (par exemple, « Canada » et « Égypte ») ; ou un code de pays à deux lettres (par exemple, « gr » et « sk » ); ou le nom d’une ville (par exemple, « Barcelone » et « Paris ») ; ou une combinaison de ceux-ci.

Certains comprennent également les mots « online » ou « store » ou le terme équivalent en langue étrangère (par exemple, « tienda » – espagnol ; « winkel » – néerlandais ; « lojas » – portugais).

Enfin, d’autres; – certains comprennent également le terme de langue étrangère pertinent pour « backpack » (par exemple, « mochilas » – espagnol/portugais ; « sac a dos » – français ; « nahrbtnik » – slovène ; « zaini » – italien).

Dans cette première victoire importante « UDRP » en 2024, la mauvaise foi de Web Commerce Communications a été caractérisée.

Le fraudeur a utilisé les noms de domaine litigieux comprenant la marque DECATHLON pour des sites web qui usurpent son identité en utilisant le logo Decathlon et en proposant de vendre ce qui prétend être les produits de la marque sportive.

De fausses boutiques aussi hébergées sur des noms de domaine avec des accents

En 2023, Decathlon a déjà remporté des procédures extrajudiciaires « UDRP » contre plusieurs noms de domaine litigieux.

Dans la procédure numéro D2023-4026 de décembre 2023, 19 noms de domaine ont été concernés.

Faux vêtements Decathlon

Faux site de vêtements Decathlon

 

Les noms de domaine litigieux renvoient aussi à des sites vendant des produits sous la marque DECATHLON. Ces produits sont des copies de ceux de Decathlon. En utilisant les noms de domaine litigieux pour vendre des produits similaires, voire contrefaits, qui prêtent à confusion, le contrefacteur cause un préjudice à la marque.

De plus, il crée des risques élevés en matière de sûreté et de sécurité pour les consommateurs.

Les noms de domaine litigieux sont constitués de la marque DECATHLON suivie du nom d’un pays ou d’une ville (exemple : <decathlonparis.com>).

Cas particulier, huit noms de domaine litigieux comprennent des accents comme <decathlonbelgië.com> (<xn--decathlonbelgi-jlb.com>) ou <decathlonméxico.net> (<xn--decathlonmxico-kkb.net>).

Decathlon a déjà remporté d’autres « UDRP » pour des noms de domaine comprenant des caractères accentués. Cela a notamment été le cas pour <decathlonespaña.es> DES2023-0009. Dans ce cas, le faux site était hébergé sur un nom de domaine comprenant le tildes sur le nom du pays Espagne en langue espagnole.

Site contrefaçon Decathlon Espagne

Faux site Decathlon en Espagne

Il faut souligner que Decathlon défend activement sa marque contre les noms de domaine cybersquattés. Face à de faux vêtements Decathlon, faux masques de plongée Easybreath, faux jeu concours, faux coupons ou faux bons d’achats, l’entreprise a toujours remporté ses procédures extrajudiciaires.

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Les actions anti-contrefaçon des chaussures Tretorn à optimiser https://faux.fr/contrefacon/lutte-contrefacon-chaussures-marque/chaussures-tretorn/ Wed, 07 Feb 2024 06:25:05 +0000 https://faux.fr/?p=1944 Les chaussures Tretorn ont remporté plusieurs « UDRP » contre un même contrefacteur sans utiliser la possibilité de consolider leur procédure.

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Les chaussures Tretorn ont remporté plusieurs « UDRP » contre un même contrefacteur sans utiliser la possibilité de consolider leur procédure.

Fondée en Suède en 1891, Tretorn propose notamment des baskets, bottes et des vêtements d’extérieur haut de gamme. Les chaussures Tretorn sont emblématiques.

La marque vend des bottes en caoutchouc, des chaussures, des vêtements d’extérieur et des bottes d’équitation pour hommes, femmes et enfants, ainsi que des équipements pour le tennis.

Le modèle Nylite était ainsi la préférée des vedettes du tennis de Bjorn Borg à Martina Navratilova. Elle est connue pour être l’une des toutes premières chaussures de sport à avoir fait rayonner son style en dehors des courts.

En 2022, la marque est le fournisseur officiel de chaussures de l’équipe olympique suédoise.

En 2015, la marque a été rachetée par la société américaine Authentic Brands Group, LLC (ABG) auprès de son précédent propriétaire la société sportive Puma.

Authentic Brands Group détient un portefeuille de marques emblématiques de la mode, des sports, des célébrités et des médias. Elle possède notamment les marques DC Shoes, Juicy Couture, Reebok ou Volcom.

Des sites de contrefaçon de chaussures Tretorn

ABG-Tretorn, LLC, est donc propriétaire de la marque TRETORN, une marque suédoise de style de vie en plein air (« outdoor-lifestyle brand »).

Un contrefacteur a déposé le nom de domaine <tretorncanadasale.com>. En conséquence, les chaussures Tretorn ont engagé une procédure extrajudiciaire « UDRP » numéro D2023-0300.

En effet, les termes « Canada » et « sale » (vente en anglais) n’empêchent pas de conclure à une similitude prêtant à confusion avec la marque TRETORN. Il faut reconnaître que la marque est entièrement intégrée et reconnaissable dans le nom de domaine litigieux.

Le nom de domaine contesté a été enregistré le 29 août 2022. Il donne lieu à un site web censé vendre les produits officiels de la marque suédoise.

Il ne fait pas un usage équitable et non commercial légitime du nom de domaine litigieux. Le nom de domaine est utilisé pour vendre des chaussures contrefaites de la marque.

Le contrefacteur tente frauduleusement de se faire passer pour la présence « officielle » des chaussures Tretorn.

Consolider son action anti-contrefaçon contre Web Commerce Communications Limited

Dans ce litige, le titulaire du nom de domaine est Web Commerce Communications Limited. Cette société asiatique est bien connue des titulaires de marques en matière de contrefaçon.

Elle est titulaire de milliers de noms de domaine frauduleux. En conséquence, les marques engagent souvent des procédures extrajudiciaires « UDRP » consolidées pour ne payer que le prix d’une procédure (1 500 $) au lieu de plusieurs.

chaussures Tretorn

Faux site de chaussures Tretorn

Cela n’a pas été le cas de ABG-Tretorn. Pour un autre nom de domaine <tretornaustralias.com>, elle a engagé une seconde procédure. A cet égard, son numéro est la D2023-0299, soit juste celle avant le cas exposé ci-dessous au numéro D2023-0300.

De plus, <tretornaustralias.com> a été déposé le même jour que <tretorncanadasale.com>. En outre, le titulaire de ces deux noms de domaine est Web Commerce Communications Limited.

Dans ces conditions, les actions anti-contrefaçon de la marque auraient pu être optimisées en engageant une unique procédure.

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Les vêtements AllSaints font fermer des dizaines de faux sites https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/vetements-allsaints/ Fri, 12 Jan 2024 07:14:57 +0000 https://faux.fr/?p=1863 La marque de vêtements AllSaints obtient le transfert de dizaines de noms de domaine utilisés pour vendre des produits contrefaits. AllSaints est un détaillant de mode britannique dont le siège est à Londres, au Royaume-Uni. La marque vend notamment des vêtements pour hommes, des vêtements pour femmes, des chaussures et des accessoires. Elle est aussi […]

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La marque de vêtements AllSaints obtient le transfert de dizaines de noms de domaine utilisés pour vendre des produits contrefaits.

AllSaints est un détaillant de mode britannique dont le siège est à Londres, au Royaume-Uni. La marque vend notamment des vêtements pour hommes, des vêtements pour femmes, des chaussures et des accessoires. Elle est aussi connue pour ses vestes en cuir iconiques.

La société a été fondée en 1994. Depuis, elle vend des vêtements AllSaints dans 281 magasins répartis dans 27 pays. Elle est notamment présente au Royaume-Uni, aux Émirats arabes unis, aux États-Unis d’Amérique, au Canada ou en République de Corée.

Grâce à son site Internet « www.allsaints.com », l’entreprise livre en plus ses produits dans plus de 200 pays. La firme possède des droits de marque dans le monde entier. Elle a notamment, entre autres, une marque britannique ALL SAINTS enregistrée en 2003.

17 noms de domaine ont été enregistrés entre décembre 2022 et janvier 2023. Ils sont utilisés pour des sites proposant prétendument des vêtements AllSaints. D’autres aboutissent à une page d’avertissement indiquant que l’URL est classée comme utilisée pour du phishing.

Les noms de domaine litigieux ont été déposés par un particulier allemand et la société malaisienne Web Commerce Communications.

AllSaints a engagé une procédure extrajudiciaire « UDRP » consolidée numéro D2023-1403. Elle estime que tous les noms de domaine sont sous le contrôle d’un opérateur commun et font très probablement partie du même réseau de contrefaçon.

Des vêtements AllSaints contrefaits vendus à prix réduit

À l’appui de cela, AllSaints fait valoir :

(i) la proximité des dates d’enregistrement des noms de domaine ;

(ii) la preuve d’un contenu de site web similaire hébergé et ciblé. En particulier, les sites contiennent des photos identiques des mêmes produits AllSaints apparemment proposés à prix réduit (un prix barré en noir et un prix inférieur en rouge).; et

(iii) la similitude d’écriture des noms de domaine les uns avec les autres (soit, y compris la marque ALL SAINTS suffixée d’une description géographique comme <allsaintsfrance.com>, soit, comportant la marque ALL SAINTS en plus d’un nom lié à la vente au détail ou à la mode).

Ce n’est pas la première fois que les vêtements AllSaints remportent une procédure extrajudiciaire « UDRP » consolidée. Dans le litige numéro D2023-1399, la marque a obtenu le transfert de 10 noms de domaine litigieux détenus par des titulaires chinois différents.

Contrefaçon Vêtements AllSaints

Site contrefait de vêtements AllSaints

Dans ce cas aussi, les noms de domaine litigieux :

(i) font référence à des sites internet dont le contenu et la présentation sont très similaires puisque, entre autres, ils comportent les mêmes images, les mêmes couleurs, utilisent les marques et logos de AllSaints ;

(ii) ont été créés de manière similaire, reproduisant la marque ALLSAINTS avec des termes supplémentaires du dictionnaire comme <allsaints-shop.com> ;

(iii) les adresses des défendeurs se trouvent apparemment en Chine mais les informations fournies dans le WhoIs étaient inexactes ou incomplètes ; et

(iv) ont été enregistrés dans un court laps de temps les uns par rapport aux autres, certains même le même jour, tous entre le 28 avril 2022 et jusqu’au 17 septembre 2022.

Dans ces deux affaires, la marque de vêtements AllSaints obtient le transfert des noms de domaine vendant des produits contrefaits.

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Des chaussures de golf GFORE contrefaites en France https://faux.fr/contrefacon/lutte-contrefacon-chaussures-marque/chaussures-golf-gfore-france/ Mon, 17 Jul 2023 06:25:09 +0000 https://faux.fr/?p=1565 Les chaussures de golf GFORE ont remporté une procédure extrajudiciaire « UDRP » contre 13 noms de domaine contrefaits dont un a ciblé la France.

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Les chaussures de golf GFORE ont remporté une procédure extrajudiciaire « UDRP » contre 13 noms de domaine contrefaits dont un a ciblé la France.

G/FORE est une entreprise basée à Los Angeles. C’est une marque de vêtements de sport et d’accessoires inspirée du golf. Elle a été acquise par Peter Millar en 2018.

Peter Millar est une marque de style de vie américaine haut de gamme fondée en 2001 en Caroline du Nord. Elle produit des vêtements de sport décontractés, des meubles sur mesure et des vêtements de golf de luxe et de performance pour hommes et femmes. La société est une filiale de la Compagnie Financière Richemont SA.

Depuis 2009, les marques G/FORE et GFORE commercialisent des chaussures, des accessoires et des vêtements de golf. La firme est propriétaire d’un certain nombre de marques de commerce.

Enfin, la marque exploite son propre site internet via le nom de domaine <gfore.com> depuis 2009.

Le contrefacteur Web Commerce Communications a pourtant enregistré 13 noms de domaine litigieux reprenant la marque de chaussures de golf Gfore. A cet égard, ils ont été déposés entre le 5 mai et le 11 juin 2022.

13 noms de domaine vendant des chaussures de golf Gfore

En conséquence, la marque a engagé une procédure extrajudiciaire « UDRP » numéro D2022-2473.

Les noms de domaine litigieux ont été enregistrés entre les dates suivantes : du 5 mai au 11 juin 2022.

Ils se composent des marques distinctives qui restent facilement reconnaissables. Ainsi, des termes géographiques supplémentaires y sont associés comme pour <gforefrance.com>.

Les sites web associés proposent les produits de la marque à la vente. De plus, ils incluent des avis de droit d’auteur au format suivant : « Copyright © gfore[nom du pays/ abréviation] ».

Par ailleurs, ils n’indiquent aucune clause de non-responsabilité. Au contraire, les avis de droit d’auteur impliquent que les noms de domaine litigieux seraient associés aux activités des chaussures de golf Gfore dans les différents pays englobés visés.

Les faux sites de chaussures comprennent aussi le logo de la marque. Ainsi, ils représentent un risque élevé d’affiliation implicite. Dans ces conditions, ils cherchent à capitaliser sur la réputation des marques G/FORE et GFORE afin de faire croire aux consommateurs que les sites web sont liés à l’entreprise.

Sur faux.fr, une affaire de contrefaçon liée à une autre marque dans l’univers du Golf (Footjoy) a déjà été traitée en 2022.

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L’importante victoire de Lafuma dans une action anti contrefaçon https://faux.fr/contrefacon/anti-contrefacon-vetements-marque/lafuma-action-anti-contrefacon/ Tue, 13 Jun 2023 03:07:58 +0000 https://faux.fr/?p=1539 Lafuma remporte une victoire anti contrefaçon contre 47 noms de domaine contrefaits appartenant à un réseau de contrefaçon composé de milliers d’adresses.

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Lafuma remporte une victoire anti contrefaçon contre 47 noms de domaine contrefaits appartenant à un réseau de contrefaçon composé de milliers d’adresses.

Millet Mountain Group est un conglomérat qui fournit des vêtements de plein air et de sport sous plusieurs marques. Il le fait notamment sous la marque LAFUMA qui propose des chaussures, des vêtements et des accessoires, et des sacs à dos fonctionnels. La société en détient les droits exclusifs qu’elle utilise depuis 1963 déjà.

Le siège social de l’entreprise se trouve en France. Elle distribue ses produits vestimentaires dans 12 magasins français en propre. Elle en détient cinq autres en Europe, quatre au Japon et deux en Chine. La marque est aussi distribuée au travers de 3 000 magasins multimarques dans le monde entier.

Lafuma déclare avoir généré 100 millions d’euros de ventes en 2018. D’après elle, 49 % proviennent de clients français, 32 % du reste de l’Europe et 19 % du reste du monde.

Le site web officiel de Lafuma est accessible via son nom de domaine <lafuma.com>. Enregistré en 1998, il est utilisé pour présenter et vendre ses vêtements et chaussures de plein air.

Néanmoins, un contrefacteur malaisien, Web Commerce Communications, a déposé 47 noms de domaine cybersquattés. En conséquence, la marque, représentée par les Conseils en Propriété Industrielle Germain Maureau, a engagé une procédure extrajudiciaire. Cette « UDRP » a le numéro D2023-1188 auprès de l’OMPI.

47 noms de domaine Lafuma transférés suite à une UDRP anti contrefaçon

Les 47 noms de domaine contestés ont tous été enregistrés dans le même délai de 3 jours. Plus précisément, les dépôts ont eu lieu du 24 au 26 octobre 2022. Ils l’ont été, par l’intermédiaire du même bureau d’enregistrement, Alibaba.Com Singapore E-Commerce Private Limited.

Ils reprennent la marque LAFUMA dans son intégralité suivi d’une référence géographique de pays comme par exemple <lafumafr.com> pour la France.

Les sites web en apparence et en structure sont identiques les uns aux autres. Ils reproduisent la marque LAFUMA sans autorisation en haut de la page d’accueil.

De plus, ils affichent des images des produits d’habillement de plein air de Lafuma. Ils sont d’ailleurs mis en vente à des prix réduits, mais probablement remplacés par les produits contrefaits du contrefacteur.

Web Commerce Communications utilise activement ces noms de domaine cybersquattés pour détourner les clients potentiels de Lafuma pour son gain commercial, notamment par la vente de produits contrefaits.

De plus, le consommateur floué doit renseigner ses informations de carte de crédit lors de sa commande. Ainsi, cela permet au de collecter ces données financières personnelles.

Un réseau de contrefaçon constitué de milliers de noms de domaine frauduleux

Par ailleurs, Lafuma et son conseil ont relevé une information dans le code source des sites contrefaits. Ce « commentaire » révèle que ces sites ont été automatiquement déployés. Ainsi, « ce commentaire exact a été repéré comme un modèle unique d’un réseau massif de boutiques en ligne frauduleuses » qui soutient un schéma de phishing.

L’expert OMPI confirme cette similitude frappante entre les désignations techniques, structurelles, d’hébergement, de serveur et le « commentaire » du code source HTML du site.

Cette série de noms de domaine fait partie d’un réseau de fraude basé en Asie en vigueur depuis 2021. Il a été identifié dans plusieurs affaires UDRP passées et actuelles souvent traitées dans les colonnes de faux.fr.

Il faut noter que dans cette décision, la marque et son représentant juridique ont communiqué un extrait partiel des noms de domaine gérés avec les serveurs DNS impliqués. Ils montrent que Web Commerce Communications et ses serveurs sont clairement associés à ce réseau de fraude.

Ce réseau de contrefaçon cible des dizaines de marques notoirement connues à travers l’enregistrement et la gestion de milliers de noms de domaine.

Lafuma a mis en exergue ce réseau de contrefaçon. La marque a déjà remporté plusieurs victoires dans de précédentes UDRP contre site de contrefaçon Lafuma.

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Clarks démantèle un réseau de 119 sites de contrefaçon https://faux.fr/contrefacon/lutte-contrefacon-chaussures-marque/clarks-reseau-sites-contrefacon/ Fri, 09 Jun 2023 06:38:37 +0000 https://faux.fr/?p=1527 Clarks obtient le transfert de 119 noms de domaine hébergeant des sites de contrefaçon de ses chaussures dans une procédure « UDRP » consolidée monumentale.

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Clarks obtient le transfert de 119 noms de domaine hébergeant des sites de contrefaçon de ses chaussures dans une procédure « UDRP » consolidée monumentale.

C & J Clark International Limited est un fabricant et détaillant international de chaussures basé au Royaume-Uni. Il est présent dans plus de 75 pays. A cet égard, il distribue ses chaussures sous la marque CLARKS par le biais d’environ 1 400 magasins et franchises dans le monde.

Fondée en 1825, la marque et le nom commercial CLARKS proviennent du nom de famille de ses fondateurs : les frères Cyrus et James Clarks.

Depuis le début des années 1950, Clarks est également devenu l’un des fabricants de chaussures les plus avant-gardistes. L’entreprise a ainsi créé une gamme de chaussures de mode emblématiques. A cet égard, elle comprend des sous-marques telles que Desert Boot, Desert Trek ou Wallabee.

Clarks a aussi collaboré avec un certain nombre de grandes marques telles que Disney et Marvel. La marque attire l’attention des médias en étant présentée dans des publications telles que Vogue, GQ et Esquire.

Son chiffre d’affaires est de 755 millions de GBP en 2021. La société a acquis une large clientèle en raison de ses près de 200 ans d’utilisation de la marque CLARKS. À ce jour, Clarks et ses filiales détiennent des enregistrements pour la marque CLARKS et les sous-marques associées dans de nombreuses juridictions.

Ils ont enregistré et maintiennent de nombreux noms de domaine incorporant la marque CLARKS. Ils le font à la fois sous des extensions génériques de domaine de premier niveau (« gTLD ») et de code de pays de premier niveau (« ccTLD »). Ces noms de domaine officiels sont utilisés pour accéder aux sites web officiels de CLARKS.

Une plainte « UDRP » consolidée pour les 119 sites de contrefaçon Clarks

Cette notoriété a attiré un réseau de contrefaçon constitué de 119 noms de domaines cybersquattés. La marque a engagé une procédure extrajudiciaire « UDRP » consolidée numéro D2022-0817.

Les règles « UDRP » prévoient qu’un panel peut regrouper plusieurs litiges relatifs à des noms de domaine.

Lorsque plusieurs titulaires différents sont nommés, la jurisprudence « UDRP » est d’examiner les considérations clés suivantes :

  1. si les noms de domaine ou les sites web correspondants semblent être sous contrôle commun ;
  2. si la consolidation serait juste et équitable pour toutes les parties ; et
  3. si la consolidation favoriserait l’efficacité procédurale.

Dans ce litige, Clarks soutient que les noms de domaine litigieux sont soumis à un contrôle commun pour les raisons suivantes :

(i) les noms de domaine hébergent des sites qui se ressemblent en termes de format et de style. Ils sont d’ailleurs soit sensiblement similaires en apparence et en structure, soit identiques les uns aux autres. Tous ces sites présentent la marque CLARKS, souvent avec son logo CLARKS stylisé, et dans tous les cas sans autorisation. Ils usurpent ainsi l’identité de Clarks en prétendant vendre ses chaussures sous les marques CLARKS et DESERT BOOT.

(ii) les 119 noms de domaine litigieux partagent un format et un modèle lexical similaires. Ils comprennent la marque CLARKS clairement reconnaissable ou la marque DESERT BOOT (ou une variante de typosquattage de ces marques) plus des termes génériques, descriptifs ou géographiques (tels que « sale » , « shoes » et « France »). Ces mots font clairement référence à l’industrie et aux offres commerciales de Clarks.

Des faux titulaires allemands avec des adresses e-mails chinoises

(iii) de nombreux noms de domaine litigieux sont enregistrés par le même bureau d’enregistrement. De plus, ils le sont à des dates identiques ou similaires à de courtes périodes les unes des autres. Par exemple, 14 des noms de domaine litigieux ont été enregistrés au nom du même titulaire le 25 février 2022. 30 autres ont été enregistrés ensemble par l’intermédiaire d’un autre bureau d’enregistrement en décembre 2021. Ils l’ont été apparemment pour plusieurs titulaires de nom de domaine, mais chacun de ces noms de domaine litigieux présente en particulier une écriture similaire.

(iv) la majorité des noms de domaine litigieux sont associés à des adresses postales fausses, volées ou incomplètes (par exemple, avec des noms de rue introuvables dans la ville/municipalité concernée). De nombreux titulaires sont supposément situés en Allemagne. Cependant les détails de ces titulaires impliquent également des adresses e-mail comprenant des noms/numéros chinois (ou une combinaison aléatoire de lettres) et se terminant par « […]@yeah.net » ou « […]@hotmail.com ».

(v) de nombreux noms de domaine contestés utilisent des mêmes serveurs dédiés et / ou la même adresse IP.

(vi) un des titulaires est « Web Commerce Communications Limited ». Il a déjà été impliqué dans de nombreuses « UDRP » notamment consolidées pour la vente de produits contrefaits.

Clarks obtient le transfert des noms de domaine vendant des contrefaçons de ses chaussures

Ainsi, il existe un niveau élevé de similitude entre le format des noms de domaine litigieux, ainsi qu’entre le format et le contenu des sites auxquels ils sont associés. Tous utilisent les marques et chaussures de Clarks. Enfin, de nombreux sites de contrefaçon ont des serveurs identiques.

Il est donc approprié et efficace de déterminer les réclamations « UDRP » de Clarks dans la même procédure. En outre, en raison des données d’enregistrement frauduleuses apparentes ici pour un grand nombre de personnes physiques inscrites en tant que titulaires, le panel est conscient de la possibilité d’usurpation d’identité. Par conséquent, les noms de certains titulaires qui sont des personnes physiques sont expurgés de la société.

Clarks a également montré que les noms de domaine contestés exploités par les cybersquatteur hébergent de faux sites. Les sites de contrefaçon Clarks reproduisent la marque enregistrée ainsi que son logo stylisé.

Ils reprennent aussi des images copiées du site officiel de Clarks. Face à cette utilisation de mauvaise foi, la marque obtient le transfert des 119 noms de domaine contrefaits.

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